Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis s'est félicité mercredi du « soutien du peuple britannique » au retour en Grèce des frises du Parthénon actuellement au British Museum de Londres, selon un sondage effectué par le gouvernement britannique sur son site internet YouGov.
Selon cette enquête publiée sur la page « Daily question » du site, 59% des sondés ont répondu que les marbres du Parthénon « appartenaient à la Grèce » contre 18% attribuant leur propriété au Royaume-Uni. 22% ont indiqué « ne pas savoir ».
« La relation entre la Grèce et le Royaume-Uni est forte. Renforçons-la davantage. Il est temps de faire ce qu'il faut et de réunir les sculptures du Parthénon à Athènes, une décision soutenue par le peuple britannique », a tweeté Kyriakos Mitsotakis, en attachant le lien du sondage.
La Grèce réclame en vain depuis des décennies le retour des marbres du Parthénon, détachés du temple antique de l'Acropole d'Athènes et expédiés à Londres au début du XIXe siècle par le diplomate britannique Lord Elgin.
Le musée de l'Acropole à Athènes a réservé une place spéciale pour ces frises dans l'attente de leur retour. Actuellement, seule une réplique est présentée dans le musée érigé sur 15.000 m2 depuis 2009 au pied du rocher sacré, un site du Ve siècle avant notre ère, parmi les plus visités au monde.
Lors d'une visite officielle la semaine dernière à Londres, Kyriakos Mitsotakis a rappelé la demande d'Athènes au Premier ministre britannique Boris Johnson.
Tout en expliquant comprendre « la force du sentiment du peuple grec », Boris Johnson a réitéré la position de Londres selon laquelle la question relève des administrateurs du British Museum.
Quelques jours avant cette rencontre, M. Mitsotakis avait rappelé au quotidien britannique Daily Telegraph la position d'Athènes, selon laquelle « les marbres avaient été volés au XIXe siècle » et qu'« ils appartenaient au musée de l'Acropole ».
Mais les autorités britanniques ont toujours rétorqué que les frises avaient été emportées avec l'autorisation des dirigeants ottomans, qui occupaient la Grèce à l'époque.
Soutenue par de nombreuses personnalités à travers le monde, Athènes a toujours opté pour la voie diplomatique, plutôt que d'introduire une action en justice. Elle a proposé une médiation de l'Unesco, l'institution de l'ONU chargée de la culture et de l'éducation, une offre rejetée par le British Museum.
Selon cette enquête publiée sur la page « Daily question » du site, 59% des sondés ont répondu que les marbres du Parthénon « appartenaient à la Grèce » contre 18% attribuant leur propriété au Royaume-Uni. 22% ont indiqué « ne pas savoir ».
« La relation entre la Grèce et le Royaume-Uni est forte. Renforçons-la davantage. Il est temps de faire ce qu'il faut et de réunir les sculptures du Parthénon à Athènes, une décision soutenue par le peuple britannique », a tweeté Kyriakos Mitsotakis, en attachant le lien du sondage.
La Grèce réclame en vain depuis des décennies le retour des marbres du Parthénon, détachés du temple antique de l'Acropole d'Athènes et expédiés à Londres au début du XIXe siècle par le diplomate britannique Lord Elgin.
Le musée de l'Acropole à Athènes a réservé une place spéciale pour ces frises dans l'attente de leur retour. Actuellement, seule une réplique est présentée dans le musée érigé sur 15.000 m2 depuis 2009 au pied du rocher sacré, un site du Ve siècle avant notre ère, parmi les plus visités au monde.
Lors d'une visite officielle la semaine dernière à Londres, Kyriakos Mitsotakis a rappelé la demande d'Athènes au Premier ministre britannique Boris Johnson.
Tout en expliquant comprendre « la force du sentiment du peuple grec », Boris Johnson a réitéré la position de Londres selon laquelle la question relève des administrateurs du British Museum.
Quelques jours avant cette rencontre, M. Mitsotakis avait rappelé au quotidien britannique Daily Telegraph la position d'Athènes, selon laquelle « les marbres avaient été volés au XIXe siècle » et qu'« ils appartenaient au musée de l'Acropole ».
Mais les autorités britanniques ont toujours rétorqué que les frises avaient été emportées avec l'autorisation des dirigeants ottomans, qui occupaient la Grèce à l'époque.
Soutenue par de nombreuses personnalités à travers le monde, Athènes a toujours opté pour la voie diplomatique, plutôt que d'introduire une action en justice. Elle a proposé une médiation de l'Unesco, l'institution de l'ONU chargée de la culture et de l'éducation, une offre rejetée par le British Museum.
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