©Pep Guardiola estime que la saison en ligue des champions est déjà réussi pour City, après avoir atteint les demi-finales. Photo d’archives AFP
Manchester City, présent en demi-finale de la Ligue des Champions pour la deuxième année consécutive, va connaître "un test incroyable" face au Real Madrid, mardi à domicile au match aller, a estimé son entraîneur Pep Guardiola, lundi.
"Il faudra soufrir ensemble"
Pep Guardiola (entraîneur de Manchester City): "Pour nous, jouer contre le Real est un test incroyable et on va essayer (de le passer), en souffrant quand il faudra souffrir et en restant ensemble. Et quand on aura le ballon, en essayant d'attaquer et de faire le mieux possible. Mais ce serait pareil si on jouait contre le Bayern ou Barcelone ou n'importe quelle équipe qui est régulièrement à ce niveau de la compétition. Il y a quelques années, on ne disputait presque jamais ces tours, maintenant on est régulièrement là, c'est bien. Mais aller en finale serait encore une bonne leçon pour nous, c'est sûr et ce serait bon pour le futur".
Bien défendre face à Benzema
Guardiola: "Les deux matches contre le Sporting Lisbonne et le match aller contre l'Atlético, on a joué sans concéder d'occasions de but, mais au match retour, on aurait pu prendre des buts. En seconde période ils ont été meilleurs que nous et ils ont eu des occasions tout à la fin. Donc, oui, il faudra défendre fort et évidemment sur Benzema, qui a marqué beaucoup de buts contre Chelsea, mais pas seulement contre Chelsea. C'est un joueur fantastique, on le sait, mais on essaiera de bien défendre dans les phases où il faudra défendre et de créer aussi des occasions de marquer des buts".
Pas une C1 ratée si elle s'arrête en demie
Guardiola: "Il ne faut jamais perdre de vue (...) qu'arriver en demie de C1, c'est un gros succès. Evidemment qu'on en veut plus. Mais on ne peut pas penser que parce qu'on est Man City on doit gagner tout le temps, en jouant un football fantastique, marquer à chaque fois quatre ou cinq buts... Ce n'est pas la réalité. La réalité, c'est que le football est un business très compliqué pour tout le monde. Tout le monde veut bien faire et chaque saison on signerait pour être en demi-finale de C1 parce que c'est très dur (...) et je ne dirais certainement pas que ce n'était pas une campagne réussie si on ne va pas en finale".
"Un match pour les joueurs"
Guardiola: "On peut faire des théories et imaginer ou prévoir ce qui va arriver, mais au final, c'est un match onze contre onze. Les déplacements des joueurs, leur qualité, leur force mentale, c'est ça qui va faire la différence. Je ne pense pas que Carlo (Ancelotti, l'entraîneur du Real Madrid) ou moi on va gagner cette demie. Ce match est un match pour les joueurs parce que c'est pour les joueurs que les gens vont au stade".
"Mon oeuvre ne sera jamais achevée"
Guardiola: "Mon oeuvre ne sera jamais achevée. J'aurai toujours un nouveau rêve ou un nouvel objectif à atteindre. Et quand on décidera ensemble avec le club que c'est fini, tout le monde pourra juger si j'ai réussi ou pas, si c'était un succès ou un échec. C'est à vous de décider. J'irai à un autre endroit et j'essaierai de recommencer. Ma vie ne changera pas parce que je gagne ou pas."
Propos recueillis en conférence de presse
"Il faudra soufrir ensemble"
Pep Guardiola (entraîneur de Manchester City): "Pour nous, jouer contre le Real est un test incroyable et on va essayer (de le passer), en souffrant quand il faudra souffrir et en restant ensemble. Et quand on aura le ballon, en essayant d'attaquer et de faire le mieux possible. Mais ce serait pareil si on jouait contre le Bayern ou Barcelone ou n'importe quelle équipe qui est régulièrement à ce niveau de la compétition. Il y a quelques années, on ne disputait presque jamais ces tours, maintenant on est régulièrement là, c'est bien. Mais aller en finale serait encore une bonne leçon pour nous, c'est sûr et ce serait bon pour le futur".
Bien défendre face à Benzema
Guardiola: "Les deux matches contre le Sporting Lisbonne et le match aller contre l'Atlético, on a joué sans concéder d'occasions de but, mais au match retour, on aurait pu prendre des buts. En seconde période ils ont été meilleurs que nous et ils ont eu des occasions tout à la fin. Donc, oui, il faudra défendre fort et évidemment sur Benzema, qui a marqué beaucoup de buts contre Chelsea, mais pas seulement contre Chelsea. C'est un joueur fantastique, on le sait, mais on essaiera de bien défendre dans les phases où il faudra défendre et de créer aussi des occasions de marquer des buts".
Pas une C1 ratée si elle s'arrête en demie
Guardiola: "Il ne faut jamais perdre de vue (...) qu'arriver en demie de C1, c'est un gros succès. Evidemment qu'on en veut plus. Mais on ne peut pas penser que parce qu'on est Man City on doit gagner tout le temps, en jouant un football fantastique, marquer à chaque fois quatre ou cinq buts... Ce n'est pas la réalité. La réalité, c'est que le football est un business très compliqué pour tout le monde. Tout le monde veut bien faire et chaque saison on signerait pour être en demi-finale de C1 parce que c'est très dur (...) et je ne dirais certainement pas que ce n'était pas une campagne réussie si on ne va pas en finale".
"Un match pour les joueurs"
Guardiola: "On peut faire des théories et imaginer ou prévoir ce qui va arriver, mais au final, c'est un match onze contre onze. Les déplacements des joueurs, leur qualité, leur force mentale, c'est ça qui va faire la différence. Je ne pense pas que Carlo (Ancelotti, l'entraîneur du Real Madrid) ou moi on va gagner cette demie. Ce match est un match pour les joueurs parce que c'est pour les joueurs que les gens vont au stade".
"Mon oeuvre ne sera jamais achevée"
Guardiola: "Mon oeuvre ne sera jamais achevée. J'aurai toujours un nouveau rêve ou un nouvel objectif à atteindre. Et quand on décidera ensemble avec le club que c'est fini, tout le monde pourra juger si j'ai réussi ou pas, si c'était un succès ou un échec. C'est à vous de décider. J'irai à un autre endroit et j'essaierai de recommencer. Ma vie ne changera pas parce que je gagne ou pas."
Propos recueillis en conférence de presse
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