Il s’agit d’une exposition immersive où l’on prend un plaisir fou à découvrir la Provence de Cézanne à travers ses œuvres colorées et joyeuses, qui relatent son amour passionnel pour cette région de la France.
Paul Cézanne, né en 1839 à Aix, a une carrière de banquier toute tracée. Il poursuit néanmoins son rêve d’artiste. Il va effectuer de nombreux séjours à Paris, où l’attend son ami Émile Zola. Il arpente régulièrement les galeries du Louvre où il s’inscrit officiellement comme copiste des grands maîtres qu’il admire particulièrement. L'empreinte de Rembrandt, Veronèse ou Rubens, ainsi que celle du sculpteur Michel-Ange, sera discernée sur certaines de ses toiles.
Des pommes – fruit défendu à partir duquel Cézanne peint des dizaines de natures mortes – dansent sur les écrans de l’Atelier des Lumières. Elles prennent vie, elles s’épanouissent, joyeuses et délicieuses. On a envie de les attraper. De les croquer.
L’artiste disait: «Avec une pomme, je veux étonner Paris.» L'étonnement est au rendez-vous. Elles sont croquantes et craquantes!
Ces paysages en plein air que Cézanne réalise sont inspirés de sa Provence natale. C’est à travers l’influence des impressionnistes, et surtout de Pissarro, qu’il traduit sa perception de la nature. Il participera à la première exposition impressionniste, en 1874, mais s’éloignera de ce courant tout en restant fidèle aux paysages en plein air. Les toiles qui défilent et remplissent les écrans géants de l’Atelier des Lumières nous font vivre ces moments comme dans un rêve.
Le thème du bain traverse aussi toute l’œuvre de Cézanne. Quelques touches d’érotisme, évoquant Vénus ou Diane, se marient avec les paysages. Les épaules des femmes fusionnent avec les courbes des montagnes et se fondent dans la nature.
Les 26 autoportraits défilent sur les murs et les façades de l'Atelier. Du premier, datant de 1861, au dernier, peint en 1881, Cézanne ne montre jamais d'attrait complaisant. De face ou de trois quarts, on voit l’artiste toujours sobre et plutôt sombre. Sur une seule toile, on le voit debout devant son chevalet. Cézanne n’a de cesse d’affirmer sa présence et son indépendance.
Cependant, Cézanne ne s’arrête pas à la reproduction de sa propre image. Il prend comme modèles les habitants de Provence et les membres de sa famille, ainsi que Zola et réalise ainsi 169 portraits.
Parmi ses natures mortes, certaines sont si bien imaginées et projetées sur les murs, les plafonds et même le sol qu’on dirait qu’elles sont vivantes! Les «fleurs dans un vase» remplissent tout l’espace. On humerait à la limite leur parfum.
Passe alors «La Montagne Sainte-Victoire », sujet de prédilection de l’artiste qui la peint de mille façons, s’éloignant définitivement du courant impressionniste.
Il pose son chevalet durant plusieurs années devant les carrières de Bibémus, à l’est d’Aix-en-Provence, où il peint la pierre ocre des édifices de la ville, mais d’où il peut surtout saisir un angle intéressant de la montagne Sainte-Victoire.
Cette montagne devient même son obsession. Il effectuera plus de 84 tableaux sur le thème. Les formes, d’abord compliquées et bien enracinées, deviennent de plus en plus mystiques et abstraites. Des vibrations colorées qui illlustrent le fauvisme de Cézanne.
Malgré les échecs répétés au Salon, les critiques et les obstacles, Paul Cézanne, poursuit sa carrière de peintre jusqu’à la fin de sa vie. Du cubisme au fauvisme, en passant par l’impressionnisme, puis l’abstraction totale, Paul Cézanne est un pilier dans l’histoire de l’art puisqu’il est celui qui aura ouvert la voie de la modernité.
Si vous êtes de passage à Paris, ne ratez pas cette exceptionnelle exposition à l’Atelier des Lumières et immergez-vous dans les couleurs et les formes du grand maître.
Cézanne, pour peindre la nature, ne cherchait pas à reproduire les formes dans leur réalité, mais plutôt capter leurs vibrations colorées. On comprend le succès de cette exposition qui plonge le spectateur dans les toiles «vivantes» de Cézanne, dans un savant mélange de sons et de lumières.
www.zeinanader.com
Paul Cézanne, né en 1839 à Aix, a une carrière de banquier toute tracée. Il poursuit néanmoins son rêve d’artiste. Il va effectuer de nombreux séjours à Paris, où l’attend son ami Émile Zola. Il arpente régulièrement les galeries du Louvre où il s’inscrit officiellement comme copiste des grands maîtres qu’il admire particulièrement. L'empreinte de Rembrandt, Veronèse ou Rubens, ainsi que celle du sculpteur Michel-Ange, sera discernée sur certaines de ses toiles.
Des pommes – fruit défendu à partir duquel Cézanne peint des dizaines de natures mortes – dansent sur les écrans de l’Atelier des Lumières. Elles prennent vie, elles s’épanouissent, joyeuses et délicieuses. On a envie de les attraper. De les croquer.
L’artiste disait: «Avec une pomme, je veux étonner Paris.» L'étonnement est au rendez-vous. Elles sont croquantes et craquantes!
Ces paysages en plein air que Cézanne réalise sont inspirés de sa Provence natale. C’est à travers l’influence des impressionnistes, et surtout de Pissarro, qu’il traduit sa perception de la nature. Il participera à la première exposition impressionniste, en 1874, mais s’éloignera de ce courant tout en restant fidèle aux paysages en plein air. Les toiles qui défilent et remplissent les écrans géants de l’Atelier des Lumières nous font vivre ces moments comme dans un rêve.
Le thème du bain traverse aussi toute l’œuvre de Cézanne. Quelques touches d’érotisme, évoquant Vénus ou Diane, se marient avec les paysages. Les épaules des femmes fusionnent avec les courbes des montagnes et se fondent dans la nature.
Les 26 autoportraits défilent sur les murs et les façades de l'Atelier. Du premier, datant de 1861, au dernier, peint en 1881, Cézanne ne montre jamais d'attrait complaisant. De face ou de trois quarts, on voit l’artiste toujours sobre et plutôt sombre. Sur une seule toile, on le voit debout devant son chevalet. Cézanne n’a de cesse d’affirmer sa présence et son indépendance.
Cependant, Cézanne ne s’arrête pas à la reproduction de sa propre image. Il prend comme modèles les habitants de Provence et les membres de sa famille, ainsi que Zola et réalise ainsi 169 portraits.
Parmi ses natures mortes, certaines sont si bien imaginées et projetées sur les murs, les plafonds et même le sol qu’on dirait qu’elles sont vivantes! Les «fleurs dans un vase» remplissent tout l’espace. On humerait à la limite leur parfum.
Passe alors «La Montagne Sainte-Victoire », sujet de prédilection de l’artiste qui la peint de mille façons, s’éloignant définitivement du courant impressionniste.
Il pose son chevalet durant plusieurs années devant les carrières de Bibémus, à l’est d’Aix-en-Provence, où il peint la pierre ocre des édifices de la ville, mais d’où il peut surtout saisir un angle intéressant de la montagne Sainte-Victoire.
Cette montagne devient même son obsession. Il effectuera plus de 84 tableaux sur le thème. Les formes, d’abord compliquées et bien enracinées, deviennent de plus en plus mystiques et abstraites. Des vibrations colorées qui illlustrent le fauvisme de Cézanne.
Malgré les échecs répétés au Salon, les critiques et les obstacles, Paul Cézanne, poursuit sa carrière de peintre jusqu’à la fin de sa vie. Du cubisme au fauvisme, en passant par l’impressionnisme, puis l’abstraction totale, Paul Cézanne est un pilier dans l’histoire de l’art puisqu’il est celui qui aura ouvert la voie de la modernité.
Si vous êtes de passage à Paris, ne ratez pas cette exceptionnelle exposition à l’Atelier des Lumières et immergez-vous dans les couleurs et les formes du grand maître.
Cézanne, pour peindre la nature, ne cherchait pas à reproduire les formes dans leur réalité, mais plutôt capter leurs vibrations colorées. On comprend le succès de cette exposition qui plonge le spectateur dans les toiles «vivantes» de Cézanne, dans un savant mélange de sons et de lumières.
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