Le cheikh Abbas al-Jawhari, candidat à l'un des sièges chiites sur la liste des Forces libanaises et réputé pour être très vocal contre le parti mené par Hassan Nasrallah, a déclaré dimanche, dans une interview à la MTV, que "la bataille électorale est une lutte pour la diversité d’opinion au sein de la communauté chiite", espérant que cette lutte ait lieu "dans un esprit sportif et de bonne foi".
Les élections législatives prévues pour le 15 mai 2022 s’annoncent non seulement serrées dans plus d’une circonscription, mais décisives, avec une bataille électorale cruciale entre les souverainistes et les pro-moumanaa (l'axe obstructionniste anti-occidental), ce qui n'est pas sans rappeler la polarisation entre le 14 et le 8 Mars qui dominait la scène politique libanaise pendant de longues années, après l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri en 2005.
La circonscription Baalbeck-Hermel (Békaa III) n’a pas échappé à ce clivage politique, en dépit du fait qu’elle constitue un des fiefs les plus importants du Hezbollah, puisque cette région du Liban est aujourd’hui disputée au Hezbollah par l’opposition, notamment les Forces libanaises, et les mouvements de contestation issus du 17 octobre 2019 qui tentent tant bien que mal de faire le contrepoids au parti chiite pro-iranien.
L’un des fers de lance de cette bataille électorale enfiévrée est le cheikh Abbas al-Jawhari, opposant déclaré au Hezbollah, qui a constitué une liste "Édification de l’État" en collaboration et avec le soutien des Forces libanaises (FL), par le biais de l’un de ses colistiers, le député sortant Antoine Habchi, qui avait bénéficié du plus grand nombre de voix sur l’ensemble du territoire libanais lors du scrutin de 2018.
Dans le cadre de ce bras de fer entre le Hezbollah et ses opposants, de nombreux incidents sécuritaires ont eu lieu récemment, notamment à Sarafand (Liban-Sud) et dans la Békaa, parallèlement à des tentatives d’intimidation exercées contre des candidats opposés au tandem Amal-Hezbollah afin de les dissuader de poursuivre leur combat électoral contre le statu-quo qui régnait lors des trente dernières années.
C’est dans ce contexte que le cheikh al-Jawhari, réputé pour être très vocal contre le parti mené par Hassan Nasrallah, a déclaré dimanche, dans une interview à la MTV, que "la bataille électorale est une lutte pour la diversité d’opinion au sein de la communauté chiite", espérant que cette lutte ait lieu "dans un esprit sportif".
"Nous avons payé le prix de la politique menée par le Hezbollah pendant 30 ans, a déclaré cheikh Jawhari. J’appelle ce parti à se placer sous l’égide de l’État. Tant que le Hezbollah refusera de se soumettre aux lois étatiques, les Libanais vivront en enfer, a-t-il martelé. Le Hezbollah n’a présenté aucun plan de redressement économique, mais a préféré subvenir aux besoins de ses partisans, ce qui a créé un schisme socio-économique au sein de la communauté chiite", a-t-il expliqué.
Par ailleurs, le cheikh al-Jawhari a abordé la question des relations libano-arabes, assurant qu’il visitera l’Arabie saoudite et l’Iran, s’il gagne les élections, car "il est nécessaire de préserver une amitié avec les pays du Golfe" et "éviter toute sorte d’adversité avec la République iranienne", a-t-il souligné. Et de conclure : "J’appelle les Libanais, établis hors du Liban et les résidents au Liban, à voter pour notre liste et à se rendre aux urnes pour affirmer leur présence et préserver l’existence des chrétiens dans la région".
Les élections législatives prévues pour le 15 mai 2022 s’annoncent non seulement serrées dans plus d’une circonscription, mais décisives, avec une bataille électorale cruciale entre les souverainistes et les pro-moumanaa (l'axe obstructionniste anti-occidental), ce qui n'est pas sans rappeler la polarisation entre le 14 et le 8 Mars qui dominait la scène politique libanaise pendant de longues années, après l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri en 2005.
La circonscription Baalbeck-Hermel (Békaa III) n’a pas échappé à ce clivage politique, en dépit du fait qu’elle constitue un des fiefs les plus importants du Hezbollah, puisque cette région du Liban est aujourd’hui disputée au Hezbollah par l’opposition, notamment les Forces libanaises, et les mouvements de contestation issus du 17 octobre 2019 qui tentent tant bien que mal de faire le contrepoids au parti chiite pro-iranien.
L’un des fers de lance de cette bataille électorale enfiévrée est le cheikh Abbas al-Jawhari, opposant déclaré au Hezbollah, qui a constitué une liste "Édification de l’État" en collaboration et avec le soutien des Forces libanaises (FL), par le biais de l’un de ses colistiers, le député sortant Antoine Habchi, qui avait bénéficié du plus grand nombre de voix sur l’ensemble du territoire libanais lors du scrutin de 2018.
Dans le cadre de ce bras de fer entre le Hezbollah et ses opposants, de nombreux incidents sécuritaires ont eu lieu récemment, notamment à Sarafand (Liban-Sud) et dans la Békaa, parallèlement à des tentatives d’intimidation exercées contre des candidats opposés au tandem Amal-Hezbollah afin de les dissuader de poursuivre leur combat électoral contre le statu-quo qui régnait lors des trente dernières années.
C’est dans ce contexte que le cheikh al-Jawhari, réputé pour être très vocal contre le parti mené par Hassan Nasrallah, a déclaré dimanche, dans une interview à la MTV, que "la bataille électorale est une lutte pour la diversité d’opinion au sein de la communauté chiite", espérant que cette lutte ait lieu "dans un esprit sportif".
"Nous avons payé le prix de la politique menée par le Hezbollah pendant 30 ans, a déclaré cheikh Jawhari. J’appelle ce parti à se placer sous l’égide de l’État. Tant que le Hezbollah refusera de se soumettre aux lois étatiques, les Libanais vivront en enfer, a-t-il martelé. Le Hezbollah n’a présenté aucun plan de redressement économique, mais a préféré subvenir aux besoins de ses partisans, ce qui a créé un schisme socio-économique au sein de la communauté chiite", a-t-il expliqué.
Par ailleurs, le cheikh al-Jawhari a abordé la question des relations libano-arabes, assurant qu’il visitera l’Arabie saoudite et l’Iran, s’il gagne les élections, car "il est nécessaire de préserver une amitié avec les pays du Golfe" et "éviter toute sorte d’adversité avec la République iranienne", a-t-il souligné. Et de conclure : "J’appelle les Libanais, établis hors du Liban et les résidents au Liban, à voter pour notre liste et à se rendre aux urnes pour affirmer leur présence et préserver l’existence des chrétiens dans la région".
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