Violente réponse FL au «voleur de la République»
Le bureau d’information des Forces libanaises (FL) a vivement réagi à la campagne systématique menée contre lui par le chef du CPL, Gebran Bassil qui, en perte de vitesse au niveau de la rue chrétienne notamment et incapable de présenter un programme électoral crédible après l’échec retentissant de la politique de son courant, fait feu de tout bois, alternant les discours provocateurs bas de gamme et les actions en justice contre ses adversaires pour dépassement du plafond électoral, à deux semaines des élections, prévues le 15 mai.

«Le voleur de la République et pilleur des biens des Libanais à qui il doit 40 milliards de dollars qui représentent le chiffre du déficit d’EDL, (le ministère de l’Energie est géré depuis 2008 par des ministres du CPL) et qui fait l’objet de sanctions internationales, un "honneur" qu’aucun chef libanais chrétien ou musulman n’a subi auparavant, a porté plainte contre les FL pour dépassement des dépenses électorales. Non seulement la morale lui échappe, mais également certains détails qu’il ignore ou qu’il a sciemment ignorés, puisque les dépenses électorales sont calculées après les élections et non pas avant, comme elles sont toujours engagées sur base de factures envoyées à la commission de supervision du scrutin », selon le communiqué.


Le texte s’en prend de manière générale au chef du CPL, affirmant qu’«il a dépassé toutes les limites de la morale dans tous les postes qu’il a occupés, ce qui explique l’état dans lequel il se trouve aujourd’hui».

Les FL font ainsi allusion au discours électoral du chef du CPL essentiellement dirigé contre elles. Dans le Akkar notamment, considéré comme un foyer de l’armée, Gebran Bassil avait joué sur les blessures de guerre samedi, en évoquant la liquidation de soldats par des combattants FL, dans le cadre d’une diatribe contre le parti que préside Samir Geagea. Il a cependant omis d’évoquer les soldats qui croupissent dans les geôles du régime de Bachar el-Assad depuis l’invasion syrienne du Liban, après la guerre de libération lancée par le fondateur du CPL, Michel Aoun, alors commandant en chef de l’armée, ainsi que l’indifférence de son parti à l’égard de ce dossier.
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