©L'arrière américain de Monaco Mike James chipe le ballon des mains du pivot français de l'Olympiakos Moustapha Fall, lors du match 1 du quart de finale de l'Euroligue, le 20 avril 2022 à Athènes. Angelos Tzortzinis/AFP/Archives
"Cette série est plus belle que je ne l'imaginais": Mike James, la star de Monaco va défier l'Olympiakos et ses 15.000 fans bouillants les yeux dans les yeux, mercredi dans l'ultime rencontre des play-offs de l'Euroligue, et il adore ça.
Son arrivée à Monaco l'été dernier avait fait grand bruit. Que venait faire en Principauté Mike James, ex-star du CSKA Moscou à 2 millions d'euros de salaire annuel, transféré jusqu'à la fin de saison 2021 aux Nets de Brooklyn en NBA après un conflit avec l'entraîneur Dimitri Itoudis? La réponse n’allait pas tarder à se dessiner.
"Je suis venu ici jouer l'Euroligue d'abord, expliquait-il à l'AFP en octobre dernier. Et surtout retrouver un peu de fraicheur, une nouvelle façon d'échanger. C'est un nouveau départ pour moi. Je fais table rase du passé. J'ai beaucoup d'ambitions personnelles", expliquait le meneur de jeu de 31 ans.
Tout était dit! Sept mois plus tard, ses actions de classe voire mémorables ont été adoptées par les Monégasques. Et grâce au management tout en finesse de Sasa Obradovic, son entraîneur depuis décembre, le natif de Portland s'épanouit en Principauté.
La Roca Team en profite. James est bien la star de cette équipe. Celui qui, entouré par les excellents Dwayne Bacon, Donta Hall, Will Thomas ou encore Donatas Motiejunas, tire les siens vers le haut.
Comme ce fut le cas, avant le périlleux match 4 vendredi dans la salle Gaston-Médecin, où James, devant son ami Kevin Durant, et Monaco n'avaient pas le droit de se manquer, sous peine d'élimination.
"Avant le match, Dwayne (Bacon) et moi avons parlé au groupe, a-t-il précisé après la victoire (78-77). On a dit que si on devait perdre, ce serait en jouant, en donnant tout. Après avoir parlé ainsi, on devait montrer notre meilleur visage et nous battre pour ce qu'on pensait mériter."
"Pas quelqu'un d'émotif"
Monaco a donc arraché un match 5. Et met la pression sur son adversaire, tellement plus expérimenté avec ses trois titres en C1 (1997, 2012, 2013). "Dès le début, je savais que ça allait être une belle série, mais elle est encore plus belle que je ne le pensais", savoure James.
Cette pression, c'est son élément. A 31 ans, ses capacités physiques et son expérience (204 matches d'Euroligue, 7e meilleur marqueur et 11e passeur de l'histoire, avec 3294 points et 907 passes décisives) lui permettent d'être au sommet de son art. Obradovic l'a compris. Il fait jouer son meneur de plus en plus.
D'ailleurs cette saison, James est, à la moyenne, 3e meilleur marqueur de l'Euroligue (16,2 points/match) derrière Micic (Efes Istanbul) et Mirotic (Barcelone), et 3e meilleur passeur (5,8/match), dans un classement dominé par Calathes (6,1, Barça).
"J'ai été le joueur le plus important d'une équipe européenne lors des cinq dernière saisons, souligne-t-il à l'AFP. C'est plus confortable pour moi, que de l'être en NBA. C'est plus dans ma nature. Même si parfois, l'émotion existe, je ne suis pas quelqu'un d'émotif."
Pourtant quelque chose le hante: en huit saisons, il n'est parvenu qu'une seule fois en demi-finale d'Euroligue (avec Vitoria en 2016). Belgrade et son Final 4 sont dans sa ligne de mire.
Pour cela, Monaco devra réaliser un exploit dans un Stade de la Paix et de l'Amitié en fusion. Cela passe, à minima, par un grand match de James, qui devra calmer les 15.000 supporteurs grecs.
Et il aime jouer ce rôle, comme il l'a récemment expliqué pour le podcast Crossover, édité par l'Euroligue. "Je suis comme le méchant dans les films, a-t-il souri. On l'aime bien. Mais il reste toujours le méchant."
Son arrivée à Monaco l'été dernier avait fait grand bruit. Que venait faire en Principauté Mike James, ex-star du CSKA Moscou à 2 millions d'euros de salaire annuel, transféré jusqu'à la fin de saison 2021 aux Nets de Brooklyn en NBA après un conflit avec l'entraîneur Dimitri Itoudis? La réponse n’allait pas tarder à se dessiner.
"Je suis venu ici jouer l'Euroligue d'abord, expliquait-il à l'AFP en octobre dernier. Et surtout retrouver un peu de fraicheur, une nouvelle façon d'échanger. C'est un nouveau départ pour moi. Je fais table rase du passé. J'ai beaucoup d'ambitions personnelles", expliquait le meneur de jeu de 31 ans.
Tout était dit! Sept mois plus tard, ses actions de classe voire mémorables ont été adoptées par les Monégasques. Et grâce au management tout en finesse de Sasa Obradovic, son entraîneur depuis décembre, le natif de Portland s'épanouit en Principauté.
La Roca Team en profite. James est bien la star de cette équipe. Celui qui, entouré par les excellents Dwayne Bacon, Donta Hall, Will Thomas ou encore Donatas Motiejunas, tire les siens vers le haut.
Comme ce fut le cas, avant le périlleux match 4 vendredi dans la salle Gaston-Médecin, où James, devant son ami Kevin Durant, et Monaco n'avaient pas le droit de se manquer, sous peine d'élimination.
"Avant le match, Dwayne (Bacon) et moi avons parlé au groupe, a-t-il précisé après la victoire (78-77). On a dit que si on devait perdre, ce serait en jouant, en donnant tout. Après avoir parlé ainsi, on devait montrer notre meilleur visage et nous battre pour ce qu'on pensait mériter."
"Pas quelqu'un d'émotif"
Monaco a donc arraché un match 5. Et met la pression sur son adversaire, tellement plus expérimenté avec ses trois titres en C1 (1997, 2012, 2013). "Dès le début, je savais que ça allait être une belle série, mais elle est encore plus belle que je ne le pensais", savoure James.
Cette pression, c'est son élément. A 31 ans, ses capacités physiques et son expérience (204 matches d'Euroligue, 7e meilleur marqueur et 11e passeur de l'histoire, avec 3294 points et 907 passes décisives) lui permettent d'être au sommet de son art. Obradovic l'a compris. Il fait jouer son meneur de plus en plus.
D'ailleurs cette saison, James est, à la moyenne, 3e meilleur marqueur de l'Euroligue (16,2 points/match) derrière Micic (Efes Istanbul) et Mirotic (Barcelone), et 3e meilleur passeur (5,8/match), dans un classement dominé par Calathes (6,1, Barça).
"J'ai été le joueur le plus important d'une équipe européenne lors des cinq dernière saisons, souligne-t-il à l'AFP. C'est plus confortable pour moi, que de l'être en NBA. C'est plus dans ma nature. Même si parfois, l'émotion existe, je ne suis pas quelqu'un d'émotif."
Pourtant quelque chose le hante: en huit saisons, il n'est parvenu qu'une seule fois en demi-finale d'Euroligue (avec Vitoria en 2016). Belgrade et son Final 4 sont dans sa ligne de mire.
Pour cela, Monaco devra réaliser un exploit dans un Stade de la Paix et de l'Amitié en fusion. Cela passe, à minima, par un grand match de James, qui devra calmer les 15.000 supporteurs grecs.
Et il aime jouer ce rôle, comme il l'a récemment expliqué pour le podcast Crossover, édité par l'Euroligue. "Je suis comme le méchant dans les films, a-t-il souri. On l'aime bien. Mais il reste toujours le méchant."
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