©Dorian Finney-Smith (à gauche) face à Devin Booker, dimanche à Dallas lors du 4e match de la demi-finale de conférence Ouest entre les Dallas Mavericks et les Phoenix Suns. Ron Jenkins/AFP
Séries relancées en play-offs NBA: Dallas, avec une équipe soudée autour de Luka Doncic, a vaincu Phoenix (111-101) dimanche pour égaliser à 2-2 dans leur demi-finale de conférence, tout comme Philadelphie, vainqueur de Miami (116-108), grâce à James Harden et malgré Jimmy Butler.
Les Mavs savaient que leur prodige slovène ne pourrait faire de miracles à lui tout seul. C'était l'enseignement des deux premières rencontres finies avec 45 et 35 points pour Doncic, mais avec deux défaites au bout. C'est donc au prix d'un nouvel effort collectif qu'ils ont pu enchaîner une deuxième victoire.
"L'équipe a été incroyable. Tous ceux qui entrent, laissent tout sur le terrain", s'est félicité la star qui, comme lors du match N.3, a inscrit 26 points (7 rbds, 4 interceptions). Mais avec un faiblard 9/25 au shoot et un famélique 1/10 à longue distance.
Il n'en a pas moins fait plus confiance à ses coéquipiers (11 passes), qui en ont été dignes, à l'image de Finney-Smith, auteur de huit paniers primés (sur 12) qui ont fait 24 points.
Dallas a étouffé Phoenix dès le 1er quart-temps, conclu 37-25, avec déjà huit banderilles primées. Il y en aura eu vingt au total (sur 44 tentés).
Paul fantomatique
La réussite fut ainsi moins folle dans le second acte et Phoenix a su remonter au score après avoir été mené de 17 unités, dans le sillage de Devin Booker, excellent (37 pts, 7 passes), mais trop esseulé.
Car Chris Paul a été aux abonnés absents et c'est suffisamment rare pour le signaler (5 pts, 7 passes). Plombé par les fautes, il a été exclu à la sixième, récoltée à neuf minutes du terme. Ce n’était pas sa soirée.
Pas de money-time donc pour celui qui est passé maître dans la gestion de ces fins de matches cruciales. Sans lui, la meilleure équipe de la saison régulière n'a pas trouvé la voie pour forcer leur destin.
C'est au contraire Dallas, relancé en fin de troisième quart-temps par un panier bienvenu à trois points de Frank Ntilikina (3 pts, 2 rbds, 1 interception), qui a fini fort, Jalen Brunson (18 pts) se chargeant des dernières estocades.
"On savait qu'ils allaient réagir dans le match. Ils ont une équipe d'enfer, mais nous sommes restés soudés et nous avons joué physique, c'était la clé de ce match", a encore commenté Doncic.
Le match N.5 s'annonce déjà crucial à Phoenix mardi, comme il le sera à Miami entre le Heat et les Sixers.
Embiid monte en puissance
A Philadelphie, un barbu est sorti de sa boîte et cela faisait longtemps qu'on ne l'avait pas vu à pareille fête. "The Beard", James Harden a assuré la victoire aux Sixers, en inscrivant 16 de ses 31 points (9 passes, 7 rbds), dont quatre paniers derrière l'arc, dans le dernier quart-temps.
Critiqué pour son rendement offensif en deçà des attentes, depuis son arrivée en Pennsylvanie il y a trois mois, Harden a parfaitement pris le relais du leader Joel Embiid, dont le travail de sape s'est produit plus tôt dans le match (24 pts, 11 rbds).
Pour son deuxième match en mode vengeur masqué depuis sa fracture de l'orbite de l'oeil droit, le Camerounais, finaliste pour le trophée de MVP, a confirmé sa montée en puissance, livrant un duel de costaud face à Bam Adebayo (21 pts, 7 rbds), qui a bien répondu après être passé à côté du match N.3.
Philly a presque tout le temps mené, comptant jusqu'à 14 longueurs d'avance, mais le Heat a souvent fait l'accordéon au score, guidé par son leader Jimmy Butler, qui a eu la main chaude (40 pts, à 13/20, 6 passes, 2 contres).
Mais Miami, à l'image de Kyle Lowry (0/6, 6 pts) et Tyler Herro (1/5, 11 pts), a trop péché par maladresse derrière l'arc (7/35) pour espérer l'emporter.
Les Mavs savaient que leur prodige slovène ne pourrait faire de miracles à lui tout seul. C'était l'enseignement des deux premières rencontres finies avec 45 et 35 points pour Doncic, mais avec deux défaites au bout. C'est donc au prix d'un nouvel effort collectif qu'ils ont pu enchaîner une deuxième victoire.
"L'équipe a été incroyable. Tous ceux qui entrent, laissent tout sur le terrain", s'est félicité la star qui, comme lors du match N.3, a inscrit 26 points (7 rbds, 4 interceptions). Mais avec un faiblard 9/25 au shoot et un famélique 1/10 à longue distance.
Il n'en a pas moins fait plus confiance à ses coéquipiers (11 passes), qui en ont été dignes, à l'image de Finney-Smith, auteur de huit paniers primés (sur 12) qui ont fait 24 points.
Dallas a étouffé Phoenix dès le 1er quart-temps, conclu 37-25, avec déjà huit banderilles primées. Il y en aura eu vingt au total (sur 44 tentés).
Paul fantomatique
La réussite fut ainsi moins folle dans le second acte et Phoenix a su remonter au score après avoir été mené de 17 unités, dans le sillage de Devin Booker, excellent (37 pts, 7 passes), mais trop esseulé.
Car Chris Paul a été aux abonnés absents et c'est suffisamment rare pour le signaler (5 pts, 7 passes). Plombé par les fautes, il a été exclu à la sixième, récoltée à neuf minutes du terme. Ce n’était pas sa soirée.
Pas de money-time donc pour celui qui est passé maître dans la gestion de ces fins de matches cruciales. Sans lui, la meilleure équipe de la saison régulière n'a pas trouvé la voie pour forcer leur destin.
C'est au contraire Dallas, relancé en fin de troisième quart-temps par un panier bienvenu à trois points de Frank Ntilikina (3 pts, 2 rbds, 1 interception), qui a fini fort, Jalen Brunson (18 pts) se chargeant des dernières estocades.
"On savait qu'ils allaient réagir dans le match. Ils ont une équipe d'enfer, mais nous sommes restés soudés et nous avons joué physique, c'était la clé de ce match", a encore commenté Doncic.
Le match N.5 s'annonce déjà crucial à Phoenix mardi, comme il le sera à Miami entre le Heat et les Sixers.
Embiid monte en puissance
A Philadelphie, un barbu est sorti de sa boîte et cela faisait longtemps qu'on ne l'avait pas vu à pareille fête. "The Beard", James Harden a assuré la victoire aux Sixers, en inscrivant 16 de ses 31 points (9 passes, 7 rbds), dont quatre paniers derrière l'arc, dans le dernier quart-temps.
Critiqué pour son rendement offensif en deçà des attentes, depuis son arrivée en Pennsylvanie il y a trois mois, Harden a parfaitement pris le relais du leader Joel Embiid, dont le travail de sape s'est produit plus tôt dans le match (24 pts, 11 rbds).
Pour son deuxième match en mode vengeur masqué depuis sa fracture de l'orbite de l'oeil droit, le Camerounais, finaliste pour le trophée de MVP, a confirmé sa montée en puissance, livrant un duel de costaud face à Bam Adebayo (21 pts, 7 rbds), qui a bien répondu après être passé à côté du match N.3.
Philly a presque tout le temps mené, comptant jusqu'à 14 longueurs d'avance, mais le Heat a souvent fait l'accordéon au score, guidé par son leader Jimmy Butler, qui a eu la main chaude (40 pts, à 13/20, 6 passes, 2 contres).
Mais Miami, à l'image de Kyle Lowry (0/6, 6 pts) et Tyler Herro (1/5, 11 pts), a trop péché par maladresse derrière l'arc (7/35) pour espérer l'emporter.
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