Entre 120.000 et 130.000 Libanais ont voté le week-end dans 58 pays de l’étranger.
La diaspora libanaise a pu participer ce weekend pour la seconde fois dans l’histoire du Liban aux élections législatives. Ils étaient entre 120.000 et 130.000 électeurs à se rendre aux urnes contre 46.799 en 2018. «C’est la plus grande opération logistique dans l’histoire du pays», s’est félicité Hadi Hachem, directeur du département des émigrés au ministère des Affaires étrangères. «Les Libanais dans 58 pays ont pu voter dans 205 mégacentres», a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse pour marquer la fin du vote des Libanais de l’étranger. Quelque 2.000 fonctionnaires ont été réquisitionnés.
Pour rappel, ces élections ont commencé le vendredi 6 mai à l’aube par l’ouverture des bureaux de vote en Iran et se sont terminées lundi matin, à 8h, avec la fermeture des bureaux de vote en Amérique du Nord et du Sud. «Pour le moment, nous n’avons pas les chiffres officiels, mais le taux de participation est de plus de 60% dans le monde entier, a avancé M. Hachem. La Syrie est le pays qui a enregistré le plus fort taux de participation avec 85% (1.018 inscrits). Il semblerait que l’Irak ait marqué le plus faible taux de participation. Nous attendons toujours les chiffres. Nous nous attendions à plus de participation. Nous espérons que le nombre d’inscrits et de participants sera plus large aux prochaines législatives.»
M. Hachem a tenu à féliciter tous les Libanais qui ont accompli leur devoir civique, certains pour la première fois, malgré la distance qui pouvait séparer le bureau de vote de leur lieu de résidence. Il a également fait référence aux longues files d’attente devant les bureaux de vote. «Je tiens à remercier les Émirats arabes unis qui ont facilité le déroulement de ces élections, où 14.000 électeurs ont attendu dans la chaleur avant d’aller voter, a-t-il insisté. Les Émirats ont toujours accueilli tous les Libanais, toutes religions confondues, sans prendre en considération les préférences politiques.»
Ce discours détonne toutefois avec celui tenu dimanche par le ministre des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, qui, commentant les longues files devant les centres de vote, a déclaré que «cela apprendra aux Libanais à faire la queue».
Mesures de sécurité
La question relative au transport sécurisé des urnes a été soulevée, d’autant qu’en 2018, des cas de fraude et de corruption avaient empêché une lecture transparente du scrutin, car des urnes entières avaient disparu et le contenu de certaines autres avait été changé. Aucune enquête n’avait été menée et cette entrave à la loi reste impunie à ce jour. «Nous avons pris toutes les mesures de sécurité nécessaires pour recevoir tous les bulletins de vote scellés de l’étranger, assure M. Hachem. Nous les récupérerons à l’aéroport de Beyrouth pour les entreposer à la Banque du Liban jusqu’au 15 mai prochain.»
Au nombre des questions également soulevées, l’interférence de certains partis politiques dans des bureaux de vote pour essayer d’influencer le vote des expatriés, ainsi que les bulletins de vote écrits en arabe, ce qui a constitué un handicap pour les Libanais nés à l’étranger qui ne maîtrisent pas la lecture de la langue. «Aucun signalement n’a été fait de notre côté, souligne dans ce cadre Hani Chmaytelli, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères. La langue arabe est la langue officielle du pays. Celle-ci est utilisée sur tous bulletins de vote dans tous les pays du monde.»
Pourquoi alors ne pas traduire le bulletin de vote en anglais pour faciliter la tâche aux expatriés et éviter que certains d’entre eux le prennent en photo pour demander de l’aide, sachant que cet acte est considéré comme une infraction à la loi. «Pour cela, il faudrait amender la loi électorale au Parlement car nous ne faisons que l’appliquer», affirme M. Chmaytelli.
Le 15 mai, un dispositif similaire sera mis en place sur l’ensemble du territoire pour que les Libanais puissent exprimer leur vote et espérer un résultat de scrutin qui lui soit fidèle.
La diaspora libanaise a pu participer ce weekend pour la seconde fois dans l’histoire du Liban aux élections législatives. Ils étaient entre 120.000 et 130.000 électeurs à se rendre aux urnes contre 46.799 en 2018. «C’est la plus grande opération logistique dans l’histoire du pays», s’est félicité Hadi Hachem, directeur du département des émigrés au ministère des Affaires étrangères. «Les Libanais dans 58 pays ont pu voter dans 205 mégacentres», a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse pour marquer la fin du vote des Libanais de l’étranger. Quelque 2.000 fonctionnaires ont été réquisitionnés.
Pour rappel, ces élections ont commencé le vendredi 6 mai à l’aube par l’ouverture des bureaux de vote en Iran et se sont terminées lundi matin, à 8h, avec la fermeture des bureaux de vote en Amérique du Nord et du Sud. «Pour le moment, nous n’avons pas les chiffres officiels, mais le taux de participation est de plus de 60% dans le monde entier, a avancé M. Hachem. La Syrie est le pays qui a enregistré le plus fort taux de participation avec 85% (1.018 inscrits). Il semblerait que l’Irak ait marqué le plus faible taux de participation. Nous attendons toujours les chiffres. Nous nous attendions à plus de participation. Nous espérons que le nombre d’inscrits et de participants sera plus large aux prochaines législatives.»
M. Hachem a tenu à féliciter tous les Libanais qui ont accompli leur devoir civique, certains pour la première fois, malgré la distance qui pouvait séparer le bureau de vote de leur lieu de résidence. Il a également fait référence aux longues files d’attente devant les bureaux de vote. «Je tiens à remercier les Émirats arabes unis qui ont facilité le déroulement de ces élections, où 14.000 électeurs ont attendu dans la chaleur avant d’aller voter, a-t-il insisté. Les Émirats ont toujours accueilli tous les Libanais, toutes religions confondues, sans prendre en considération les préférences politiques.»
Ce discours détonne toutefois avec celui tenu dimanche par le ministre des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, qui, commentant les longues files devant les centres de vote, a déclaré que «cela apprendra aux Libanais à faire la queue».
Mesures de sécurité
La question relative au transport sécurisé des urnes a été soulevée, d’autant qu’en 2018, des cas de fraude et de corruption avaient empêché une lecture transparente du scrutin, car des urnes entières avaient disparu et le contenu de certaines autres avait été changé. Aucune enquête n’avait été menée et cette entrave à la loi reste impunie à ce jour. «Nous avons pris toutes les mesures de sécurité nécessaires pour recevoir tous les bulletins de vote scellés de l’étranger, assure M. Hachem. Nous les récupérerons à l’aéroport de Beyrouth pour les entreposer à la Banque du Liban jusqu’au 15 mai prochain.»
Au nombre des questions également soulevées, l’interférence de certains partis politiques dans des bureaux de vote pour essayer d’influencer le vote des expatriés, ainsi que les bulletins de vote écrits en arabe, ce qui a constitué un handicap pour les Libanais nés à l’étranger qui ne maîtrisent pas la lecture de la langue. «Aucun signalement n’a été fait de notre côté, souligne dans ce cadre Hani Chmaytelli, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères. La langue arabe est la langue officielle du pays. Celle-ci est utilisée sur tous bulletins de vote dans tous les pays du monde.»
Pourquoi alors ne pas traduire le bulletin de vote en anglais pour faciliter la tâche aux expatriés et éviter que certains d’entre eux le prennent en photo pour demander de l’aide, sachant que cet acte est considéré comme une infraction à la loi. «Pour cela, il faudrait amender la loi électorale au Parlement car nous ne faisons que l’appliquer», affirme M. Chmaytelli.
Le 15 mai, un dispositif similaire sera mis en place sur l’ensemble du territoire pour que les Libanais puissent exprimer leur vote et espérer un résultat de scrutin qui lui soit fidèle.
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