©Jokic devient le 13eme joueur à être sacré MVP deux années de suite en NBA. Photo Erza Shaw Getty Images
Le pivot serbe des Denver Nuggets Nikola Jokic va être désigné meilleur joueur de la saison régulière pour la deuxième année d'affilée, rapporte lundi Adrian Wojnarowski, journaliste très informé d'ESPN, quelques jours avant l'annonce officielle par la NBA.
La star de Denver, concurrencée par le pivot camerounais de Philadelphie, Joel Embiid, longtemps perçu comme le favori pour le titre, et par l'ailier fort de Milwaukee, Giannis Antetokounmpo, double lauréat en 2019 et 2020, a fini la saison avec 27,1 points, 13,8 rebonds et 7,9 passes de moyenne.
Il est aussi récompensé pour son considérable impact sur les performances des Nuggets, affaiblis par les absences de Jamal Murray et Michael Porter Jr, blessés de longue date, et qu'il a menés à la 6e place à l'Ouest, certes sans pouvoir ensuite empêcher une élimination au 1er tour des play-offs face à Golden State.
Jokic, 27 ans, est le 13e joueur à être MVP en "back-to-back" (deux années de suite), après Bill Russell, Wilt Chamberlain, Kareem Abdul-Jabbar, Moses Malone, Larry Bird, Magic Johnson, Michael Jordan, Tim Duncan, Steve Nash, LeBron James, Stephen Curry et Giannis Antetokounmpo.
Drafté en 41e position en 2014 par Denver, le "Joker" négocie une prolongation de contrat et pourrait signer, selon les médias américains, pour plus de 240 millions de dollars sur cinq ans.
Ce qui serait un record en NBA. La déception doit être grande pour le Camerounais Embiid, que beaucoup voyaient devenir le deuxième joueur né Afrique à recevoir le trophée Maurice Podolof, après Hakeem Olajuwon, nigérian d'origine naturalisé en 1993 et désigné MVP l'année suivante.
C'est la 4e année consécutive qu'un joueur non-Américain est consacré à titre individuel. Comme une manifestation supplémentaire, à la fois du pouvoir pris par les basketteurs étrangers dans la ligue et de l'ultra-polyvalence de ceux-ci dans un jeu qui refuse désormais de figer les postes, trois intérieurs sachant quasiment tout faire sur un parquet, étaient finalistes pour cette distinction.
D'une certaine façon, la nouvelle consécration de Jokic, par le vote des journalistes (voix), prolonge l'hégémonie de ces géants ultra-dominants. Ce qui aurait également été le cas avec Embiid ou Antetokounmpo MVP.
La star de Denver, concurrencée par le pivot camerounais de Philadelphie, Joel Embiid, longtemps perçu comme le favori pour le titre, et par l'ailier fort de Milwaukee, Giannis Antetokounmpo, double lauréat en 2019 et 2020, a fini la saison avec 27,1 points, 13,8 rebonds et 7,9 passes de moyenne.
Il est aussi récompensé pour son considérable impact sur les performances des Nuggets, affaiblis par les absences de Jamal Murray et Michael Porter Jr, blessés de longue date, et qu'il a menés à la 6e place à l'Ouest, certes sans pouvoir ensuite empêcher une élimination au 1er tour des play-offs face à Golden State.
Jokic, 27 ans, est le 13e joueur à être MVP en "back-to-back" (deux années de suite), après Bill Russell, Wilt Chamberlain, Kareem Abdul-Jabbar, Moses Malone, Larry Bird, Magic Johnson, Michael Jordan, Tim Duncan, Steve Nash, LeBron James, Stephen Curry et Giannis Antetokounmpo.
Drafté en 41e position en 2014 par Denver, le "Joker" négocie une prolongation de contrat et pourrait signer, selon les médias américains, pour plus de 240 millions de dollars sur cinq ans.
Ce qui serait un record en NBA. La déception doit être grande pour le Camerounais Embiid, que beaucoup voyaient devenir le deuxième joueur né Afrique à recevoir le trophée Maurice Podolof, après Hakeem Olajuwon, nigérian d'origine naturalisé en 1993 et désigné MVP l'année suivante.
C'est la 4e année consécutive qu'un joueur non-Américain est consacré à titre individuel. Comme une manifestation supplémentaire, à la fois du pouvoir pris par les basketteurs étrangers dans la ligue et de l'ultra-polyvalence de ceux-ci dans un jeu qui refuse désormais de figer les postes, trois intérieurs sachant quasiment tout faire sur un parquet, étaient finalistes pour cette distinction.
D'une certaine façon, la nouvelle consécration de Jokic, par le vote des journalistes (voix), prolonge l'hégémonie de ces géants ultra-dominants. Ce qui aurait également été le cas avec Embiid ou Antetokounmpo MVP.
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