Le 12 mai à 18h, dans la salle Montaigne de l'Institut français de Beyrouth, l'amoureux du Liban Henry Laurens vient présenter son nouveau livre Le Passé imposé interrogeant à la lumière de l'Histoire notre rapport au passé.
Dans cet essai important, l'éminent historien, professeur au Collège de France, rappelle les bases élémentaires du savoir historique dans la confrontation avec le «postcolonial» qui en est largement la négation. Il aborde ainsi les délicates questions de l'orientalisme, de la violence, de la mémoire (ou plutôt des mémoires) et du passé vécu au présent dans une perspective victimaire.
Contre la violence de certains à l’égard des travaux des historiens, Henry Laurens interroge les enjeux de notre rapport au passé, source régulière de polémiques.
Il part d’un rappel des grands traits du savoir historique, essentiel pour aborder de façon critique un certain nombre de discours actuels, notamment autour des questions mémorielles. S'ensuit une brève histoire de l’occidentalisme et de l’orientalisme qui montre comment les deux mouvements se sont développés parallèlement, sans nécessairement s’opposer. En ouvrant, pour finir, une réflexion sur les violences des XXe et XXIe siècles et les temporalités dans lesquelles elles s’inscrivent, substitution du héros à la victime et du présent au futur, il affronte les débats d’aujourd’hui autour du mouvement postcolonial, promoteur d’un passé imposé.
Un essai stimulant, qui redonne sa valeur à l’indispensable travail de l’historien.
Né en1954, Henry Laurens a fait ses études à Paris. De 1983 à 1990, il est agrégé faisant fonction d'assistant d'histoire contemporaine à l'université Paris-Sorbonne. En 1989, il soutient sa thèse d’État. En 1990, il devient maître de conférences à la Sorbonne et en 1991 il devient professeur à l’Inalco. De septembre 2001 à 2003, il est successivement directeur du Centre d'études et de recherches sur le Moyen-Orient contemporain (Cermoc) à Beyrouth, puis directeur scientifique de l'Institut français du Proche-Orient. En 2003, il prend ses fonctions au Collège de France à la chaire Histoire contemporaine du monde arabe.
Dans cet essai important, l'éminent historien, professeur au Collège de France, rappelle les bases élémentaires du savoir historique dans la confrontation avec le «postcolonial» qui en est largement la négation. Il aborde ainsi les délicates questions de l'orientalisme, de la violence, de la mémoire (ou plutôt des mémoires) et du passé vécu au présent dans une perspective victimaire.
Contre la violence de certains à l’égard des travaux des historiens, Henry Laurens interroge les enjeux de notre rapport au passé, source régulière de polémiques.
Il part d’un rappel des grands traits du savoir historique, essentiel pour aborder de façon critique un certain nombre de discours actuels, notamment autour des questions mémorielles. S'ensuit une brève histoire de l’occidentalisme et de l’orientalisme qui montre comment les deux mouvements se sont développés parallèlement, sans nécessairement s’opposer. En ouvrant, pour finir, une réflexion sur les violences des XXe et XXIe siècles et les temporalités dans lesquelles elles s’inscrivent, substitution du héros à la victime et du présent au futur, il affronte les débats d’aujourd’hui autour du mouvement postcolonial, promoteur d’un passé imposé.
Un essai stimulant, qui redonne sa valeur à l’indispensable travail de l’historien.
Né en1954, Henry Laurens a fait ses études à Paris. De 1983 à 1990, il est agrégé faisant fonction d'assistant d'histoire contemporaine à l'université Paris-Sorbonne. En 1989, il soutient sa thèse d’État. En 1990, il devient maître de conférences à la Sorbonne et en 1991 il devient professeur à l’Inalco. De septembre 2001 à 2003, il est successivement directeur du Centre d'études et de recherches sur le Moyen-Orient contemporain (Cermoc) à Beyrouth, puis directeur scientifique de l'Institut français du Proche-Orient. En 2003, il prend ses fonctions au Collège de France à la chaire Histoire contemporaine du monde arabe.
Lire aussi
Commentaires