L’ancien Premier ministre Fouad Siniora a estimé que «la prochaine étape semble être plus dure si nous n’entamions pas le processus de réforme». «Les dangers imposent à chaque Libanais de contribuer à changer la situation en vue de l’édification d’un État fort», a-t-il ajouté dans une conférence de presse tenue jeudi.
M. Siniora, qui avait refusé de se conformer à la décision de l’ancien Premier ministre et chef du Courant du Futur Saad Hariri, qui s’était désengagé politiquement appelant les membres de son parti à en faire autant, a confié «faire l’objet de campagnes de calomnies et de mensonges, dans le but de détourner l’attention des questions essentielles, d’où la nécessité de rappeler certains faits».
Soulignant qu’il «a abandonné les fonctions officielles, mais non son rôle arabe au service des intérêts du Liban», M. Siniora a estimé qu’il avait «des devoirs envers» l’ancien Premier ministre assassiné Rafic Hariri. «J’ai estimé qu’on ne pouvait pas tourner le dos à l’État et au peuple», a-t-il confié, expliquant que c’est la raison pour laquelle il s’est engagé dans ces législatives «pour éviter que Beyrouth ne soit agressée».
Depuis que Saad Hariri a suspendu sa participation à la vie politique, fin janvier 2022, M. Siniora œuvre à mobiliser l’électorat sunnite. Il a ainsi coordonné dans le cadre des législatives de 2022 avec le Parti socialiste progressiste et les Forces libanaises, soutenant des listes dans sept circonscriptions: Beyrouth II, Tripoli, Saïda, Chouf, Baalbeck-Hermel, Békaa-Ouest-Rachaya et Zahlé.
L’ancien Premier ministre a appelé les électeurs à «participer massivement» au scrutin du dimanche 15 mai et à accorder leur voix «aux listes souverainistes», mettant en garde contre le boycott. «Nous allons faire face» au Hezbollah «à travers une ligne de conduite politique souverainiste», a-t-il insisté. Et d’ajouter: «Ils (le Hezbollah) nous ont qualifiés de gouvernement de résistance politique, alors qu’ils proclament leur suivisme derrière l’Iran qui s’enorgueille d’avoir mis la main sur quatre capitales arabes.»
Fouad Siniora a enfin estimé que le Hezbollah transforme «le Liban d’un État de droit en campement militaire et une plateforme de lancement d’injures». «Ils bafouent les échéances constitutionnelles et entreprennent de paralyser les institutions afin d’être en mesure d’élire un président de la République qui leur livre la décision politique», a-t-il conclu.
M. Siniora, qui avait refusé de se conformer à la décision de l’ancien Premier ministre et chef du Courant du Futur Saad Hariri, qui s’était désengagé politiquement appelant les membres de son parti à en faire autant, a confié «faire l’objet de campagnes de calomnies et de mensonges, dans le but de détourner l’attention des questions essentielles, d’où la nécessité de rappeler certains faits».
Soulignant qu’il «a abandonné les fonctions officielles, mais non son rôle arabe au service des intérêts du Liban», M. Siniora a estimé qu’il avait «des devoirs envers» l’ancien Premier ministre assassiné Rafic Hariri. «J’ai estimé qu’on ne pouvait pas tourner le dos à l’État et au peuple», a-t-il confié, expliquant que c’est la raison pour laquelle il s’est engagé dans ces législatives «pour éviter que Beyrouth ne soit agressée».
Depuis que Saad Hariri a suspendu sa participation à la vie politique, fin janvier 2022, M. Siniora œuvre à mobiliser l’électorat sunnite. Il a ainsi coordonné dans le cadre des législatives de 2022 avec le Parti socialiste progressiste et les Forces libanaises, soutenant des listes dans sept circonscriptions: Beyrouth II, Tripoli, Saïda, Chouf, Baalbeck-Hermel, Békaa-Ouest-Rachaya et Zahlé.
L’ancien Premier ministre a appelé les électeurs à «participer massivement» au scrutin du dimanche 15 mai et à accorder leur voix «aux listes souverainistes», mettant en garde contre le boycott. «Nous allons faire face» au Hezbollah «à travers une ligne de conduite politique souverainiste», a-t-il insisté. Et d’ajouter: «Ils (le Hezbollah) nous ont qualifiés de gouvernement de résistance politique, alors qu’ils proclament leur suivisme derrière l’Iran qui s’enorgueille d’avoir mis la main sur quatre capitales arabes.»
Fouad Siniora a enfin estimé que le Hezbollah transforme «le Liban d’un État de droit en campement militaire et une plateforme de lancement d’injures». «Ils bafouent les échéances constitutionnelles et entreprennent de paralyser les institutions afin d’être en mesure d’élire un président de la République qui leur livre la décision politique», a-t-il conclu.
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