Le déroulement du vote pour les élections législatives en ce long dimanche pas comme les autres, aura connu des turbulences tous azimuts dont on aurait pu se passer dans une démocratie qui se respecte.
Ainsi, le Hezbollah a voulu manifester sa volonté d'imposer un rapport dominant-dominé en ayant recours à l’intimidation et surtout en s’attaquant aux femmes pro-Forces libanaises. Des sources bien informées ont signalé que, lors du déroulement du scrutin, «nombreux sont les délégués qui auraient été agressés (femmes et jeunes surtout), et même battus dans les régions de Kneisseh, de Riha et de Bednayel". Les partisans du Hezbollah les auraient « menacés de mort au cas où ils ne quittaient les lieux ». Une femme a été heurtée par un motard, obligée de mettre pied à terre et battue. A Ksarnaba, des voitures de sympathisants des FL auraient été caillassées. Toutes ces agressions ont notamment eu lieu dans la Békaa, à Baalbek-Hermel; région considérée comme fief du parti de Dieu.
« Ces agressions ont pour seul objectif d’entraver le processus électoral. Elles sont anti-démocratiques », affirme une personnalité avant d’insister que, malgré toutes les tentatives d’intimidation, « les gens sont allés voter ».
Des altercations et conflits similaires se seraient déroulés également à Beitchéma, Nab’al-harfouche, Sarine, Ia’at, Nabi-chit.
De plus, des altercations ont eu lieu à Jezzine (dans le Sud), à Zahlé (Bekaa) où des partisans du parti de Dieu ont attaqué des tentes des FL et des machines électorales. Plusieurs agressions ont été documentées.
En raison de ces exactions, Samir Geagea, leader des Forces Libanaises, a brandi la menace d’un recours en invalidation des résultats.. Il a affirmé que, « ce qui se produit dans la majorité des bureaux de vote du Hermel et d'autres régions de Baalbek, remet en cause l’essence même du processus électoral. Il est de la responsabilité du Premier ministre et du ministre de l’Intérieur d’intervenir immédiatement. D'abord, pour faire cesser les agressions sur les représentants électoraux et leur permettre de revenir dans les bureaux de vote, notamment pour la phase de dépouillement", dit-il. "Puis, je demande aux responsables des bureaux de vote de Brital, Bednayel, Kneisseh, Riha et bien d’autres d’assumer leurs responsabilités. Tous ces événements sont sujets à des recours en invalidation des résultats des élections dans cette circonscription, si les infractions se poursuivraient », conclut Geagea.
Comme à l'accoutumée, en fin de journée, la machine électorale du Hezbollah dans la Békaa, dément toutes ces infractions et agressions, soutenant même que les incidents de Kneisseh se seraient déroulés entre les FL et les Zaaiter. Le Hezb a aussi rebondi en accusant les FL d’avoir agressé des délégués de leur parti à Zahlé et leur avoir interdit d’entrer dans les bureaux de vote, ce qui les a poussé à réagir.
Toutefois, les agressions par les partisans du Hezbollah, de ses alliés et d'autres, se sont poursuivies depuis le matin dans plusieurs régions touchant des candidats aux élections.
Wassef el Haraké, prétendant au siège chiite du Mont-Liban III , sur la liste « Baabda pour le changement », soutenue par le Bloc national ainsi que des indépendants, a été agressé par des partisans du tandem Hezbollah-Amal dans le bureau de vote de Bourj al-Barajné – Al Menchiyé. Haraké a été traité de sioniste et l’armée libanaise a dû intervenir.
A Jbeil aussi, la situation était tendue. Dans le village de Aa’lmat, à majorité chiite, le candidat Mahmoud Aouad, allié aux FL, a été agressé et les vitres de sa voiture brisées alors qu’il allait voter. Des habitants du village, refusant les vexations des militants rattachés au Wali Al-Fakih, ont expliqué que le Hezbollah leur imposait de voter pour son candidat qui n'est pas de la région. Toujours selon ces mêmes habitants, les partisans du hezb ont eu recours à l'intimidation face à un quelconque refus.
D'autre part, le député sortant et candidat aux élections, Pierre Bou Assi, a échappé à une agression dans le village de Hammana, caza de Baabda. Selon son bureau de presse, une voiture portant une plaque d’immatriculation syrienne et roulant à toute allure sur la place du village, a essayé de l'écraser. Trois de ses compagnons ont été cependant blessés.
De son côté, le candidat au siège grec-catholique, Michel Daher, inscrit sur la liste "Souverainistes indépendants" dans la circonscription de la Békaa I, a été chassé par des dizaines d’électeurs, de l’un des bureaux de vote.
A son tour, le député et candidat au siège alaouite dans la circonscription Nord II, Ali Darwiche, inscrit sur la liste « Pour le peuple » soutenue par le Premier ministre Najib Mikati et des anciens du Courant du Futur, a été harcelé par des habitants de Jabal Mohsen à l’entrée de l’école Abi Firas Al-Hamadani.
En outre, la machine électorale des Kataëb a été l'objet d’une attaque cybernétique « DDOS ATTACK ». Le signal IP enregistré est en provenance de la banlieue-sud de Beyrouth, un fief du Hezbollah. Cependant, cette machine a pu reprendre son travail suite à l’intervention du département d’ingénierie informatique.
Aussi, faut-il noter qu’un conflit au niveau de Chekka au Nord, entre les sympathisants des FL et ceux du Courant patriotique libre s’est produit lors du passage du chef de ces derniers, Gebran Bassil.
A noter que tout au long de la journée, les contrôleurs de LADE ont fixé sur pellicule, les interventions flagrantes des délégués du tandem chiite au sein même de l'isoloir.
Une bien longue journée de vote étaillée de graves infractions et de violences dans plus d'une région du pays.
Ainsi, le Hezbollah a voulu manifester sa volonté d'imposer un rapport dominant-dominé en ayant recours à l’intimidation et surtout en s’attaquant aux femmes pro-Forces libanaises. Des sources bien informées ont signalé que, lors du déroulement du scrutin, «nombreux sont les délégués qui auraient été agressés (femmes et jeunes surtout), et même battus dans les régions de Kneisseh, de Riha et de Bednayel". Les partisans du Hezbollah les auraient « menacés de mort au cas où ils ne quittaient les lieux ». Une femme a été heurtée par un motard, obligée de mettre pied à terre et battue. A Ksarnaba, des voitures de sympathisants des FL auraient été caillassées. Toutes ces agressions ont notamment eu lieu dans la Békaa, à Baalbek-Hermel; région considérée comme fief du parti de Dieu.
« Ces agressions ont pour seul objectif d’entraver le processus électoral. Elles sont anti-démocratiques », affirme une personnalité avant d’insister que, malgré toutes les tentatives d’intimidation, « les gens sont allés voter ».
Des altercations et conflits similaires se seraient déroulés également à Beitchéma, Nab’al-harfouche, Sarine, Ia’at, Nabi-chit.
De plus, des altercations ont eu lieu à Jezzine (dans le Sud), à Zahlé (Bekaa) où des partisans du parti de Dieu ont attaqué des tentes des FL et des machines électorales. Plusieurs agressions ont été documentées.
En raison de ces exactions, Samir Geagea, leader des Forces Libanaises, a brandi la menace d’un recours en invalidation des résultats.. Il a affirmé que, « ce qui se produit dans la majorité des bureaux de vote du Hermel et d'autres régions de Baalbek, remet en cause l’essence même du processus électoral. Il est de la responsabilité du Premier ministre et du ministre de l’Intérieur d’intervenir immédiatement. D'abord, pour faire cesser les agressions sur les représentants électoraux et leur permettre de revenir dans les bureaux de vote, notamment pour la phase de dépouillement", dit-il. "Puis, je demande aux responsables des bureaux de vote de Brital, Bednayel, Kneisseh, Riha et bien d’autres d’assumer leurs responsabilités. Tous ces événements sont sujets à des recours en invalidation des résultats des élections dans cette circonscription, si les infractions se poursuivraient », conclut Geagea.
Comme à l'accoutumée, en fin de journée, la machine électorale du Hezbollah dans la Békaa, dément toutes ces infractions et agressions, soutenant même que les incidents de Kneisseh se seraient déroulés entre les FL et les Zaaiter. Le Hezb a aussi rebondi en accusant les FL d’avoir agressé des délégués de leur parti à Zahlé et leur avoir interdit d’entrer dans les bureaux de vote, ce qui les a poussé à réagir.
Toutefois, les agressions par les partisans du Hezbollah, de ses alliés et d'autres, se sont poursuivies depuis le matin dans plusieurs régions touchant des candidats aux élections.
Wassef el Haraké, prétendant au siège chiite du Mont-Liban III , sur la liste « Baabda pour le changement », soutenue par le Bloc national ainsi que des indépendants, a été agressé par des partisans du tandem Hezbollah-Amal dans le bureau de vote de Bourj al-Barajné – Al Menchiyé. Haraké a été traité de sioniste et l’armée libanaise a dû intervenir.
A Jbeil aussi, la situation était tendue. Dans le village de Aa’lmat, à majorité chiite, le candidat Mahmoud Aouad, allié aux FL, a été agressé et les vitres de sa voiture brisées alors qu’il allait voter. Des habitants du village, refusant les vexations des militants rattachés au Wali Al-Fakih, ont expliqué que le Hezbollah leur imposait de voter pour son candidat qui n'est pas de la région. Toujours selon ces mêmes habitants, les partisans du hezb ont eu recours à l'intimidation face à un quelconque refus.
D'autre part, le député sortant et candidat aux élections, Pierre Bou Assi, a échappé à une agression dans le village de Hammana, caza de Baabda. Selon son bureau de presse, une voiture portant une plaque d’immatriculation syrienne et roulant à toute allure sur la place du village, a essayé de l'écraser. Trois de ses compagnons ont été cependant blessés.
De son côté, le candidat au siège grec-catholique, Michel Daher, inscrit sur la liste "Souverainistes indépendants" dans la circonscription de la Békaa I, a été chassé par des dizaines d’électeurs, de l’un des bureaux de vote.
A son tour, le député et candidat au siège alaouite dans la circonscription Nord II, Ali Darwiche, inscrit sur la liste « Pour le peuple » soutenue par le Premier ministre Najib Mikati et des anciens du Courant du Futur, a été harcelé par des habitants de Jabal Mohsen à l’entrée de l’école Abi Firas Al-Hamadani.
En outre, la machine électorale des Kataëb a été l'objet d’une attaque cybernétique « DDOS ATTACK ». Le signal IP enregistré est en provenance de la banlieue-sud de Beyrouth, un fief du Hezbollah. Cependant, cette machine a pu reprendre son travail suite à l’intervention du département d’ingénierie informatique.
Aussi, faut-il noter qu’un conflit au niveau de Chekka au Nord, entre les sympathisants des FL et ceux du Courant patriotique libre s’est produit lors du passage du chef de ces derniers, Gebran Bassil.
A noter que tout au long de la journée, les contrôleurs de LADE ont fixé sur pellicule, les interventions flagrantes des délégués du tandem chiite au sein même de l'isoloir.
Une bien longue journée de vote étaillée de graves infractions et de violences dans plus d'une région du pays.
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