La sensation Swiatek lévite depuis 28 matches et cinq tournois au-dessus du tennis féminin. La N.1 mondiale, grandissime favorite de Roland-Garros qui s'ouvre dimanche, peut s'affirmer comme la régente de la terre battue en cas de nouveau succès à Paris.
Depuis Serena Williams en 2015, aucune joueuse ne s'est imposée à plusieurs reprises en simple femmes Porte d'Auteuil. Le tournoi n'ayant pas encore commencé, Iga Swiatek, vainqueure surprise en 2020, en est encore loin. Précisément à sept matches. Mais rapportés à sa série en cours de 28 victoires, ces sept marches paraissent déjà moins hautes. Et à regarder celles qu'elle vient d'avaler à grandes enjambées, elles rapetissent encore.
"Si je l'aborde (Roland-Garros) comme n'importe quel autre tournoi, je pense que tout ira bien et que je pourrai continuer ainsi", se projetait-elle sans appréhension après son deuxième succès consécutif à Rome, dimanche.
En pleine confiance, la Polonaise au jeu terriblement agressif, n'a perdu qu'un set (en 9 matches) depuis le début de la saison de terre battue.
A bientôt 21 ans (le 31 mai), Iga Swiatek confirme que l'ocre est son royaume. Le premier titre de sa carrière -- à Roland-Garros tout simplement -- le laissait deviner. Depuis, elle a collectionné la moitié de ses titres sur terre.
"Energie fraîche et intrépide"
"Je suis toujours plus à l'aise pour jouer sur terre battue, reconnaissait-elle en avril. En fait, j'ai l'impression de pouvoir frapper des coups encore plus variés que sur les courts en dur."
Même si elle se débrouille aussi sur l'acrylique: ses victoires à Indian Wells et Miami cette année en attestent. En fait, elle ne s'est inclinée que trois fois en 2022, dont une contre une joueuse ayant depuis remisé sa raquette: l'ex-N.1 mondiale Ashleigh Barty, à qui elle a succédé pour le plus grand bonheur de l'Australienne.
"Si c'est Iga (qui prend la première place du classement), il n'y a pas de meilleure personne", louait Barty après l'annonce de sa retraite du tennis.
"C'est une personne incroyable, une grande joueuse de tennis. L'énergie fraîche et intrépide qu'elle apporte sur le court est incroyable."
La série insensée de Swiatek lui a donné raison depuis. Avec 28 succès d'affilée, la droitière a signé la plus longue depuis Serena Williams (34) en 2013. Impressionnant! En cas de nouveau sacre Porte d'Auteuil, elle pourrait la dépasser et égaler le record des années 2000, celui de l'autre sœur Williams, Venus (35 en 2000).
"Déclic"
"Faire partie de ce genre de groupe est comme un rêve qui se réalise pour moi, savourait-elle en Italie (...) Je suis assez contente d'avoir fait (cette série) parce que la constance était la chose sur laquelle je voulais vraiment travailler l'année dernière. Cette année, j'ai l'impression qu'il y a eu un déclic."
Plus jeune lauréate de Roland-Garros depuis 1992 et la victoire de Monica Seles, Swiatek a fait d'énormes progrès dans sa façon d'aborder les matches depuis son élimination contre la Grecque Maria Sakkari en quarts de finale l'an passé.
"Avec Daria (Abramowicz, la psychologue spécialisée dans le sport qui l'accompagne), nous avons beaucoup travaillé pour changer mon approche mentale. J'en suis plutôt fière", a-t-elle livré la semaine passée.
"Ce que nous avons fait ces dernières semaines, c'est développer cet état d'esprit permettant d'accepter qu'il n'y a pas de série qui dure indéfiniment. À un moment donné, elle va perdre un match (...) Et ce n'est pas grave car c'est la vie, c'est le sport, sa beauté et la réalité", décrivait le mois dernier Daria Abramowicz dans un podcast de la WTA.
"Mais une fois accepté que cela puisse arriver, prévient-elle, cela ne signifie pas le vouloir."
Depuis Serena Williams en 2015, aucune joueuse ne s'est imposée à plusieurs reprises en simple femmes Porte d'Auteuil. Le tournoi n'ayant pas encore commencé, Iga Swiatek, vainqueure surprise en 2020, en est encore loin. Précisément à sept matches. Mais rapportés à sa série en cours de 28 victoires, ces sept marches paraissent déjà moins hautes. Et à regarder celles qu'elle vient d'avaler à grandes enjambées, elles rapetissent encore.
"Si je l'aborde (Roland-Garros) comme n'importe quel autre tournoi, je pense que tout ira bien et que je pourrai continuer ainsi", se projetait-elle sans appréhension après son deuxième succès consécutif à Rome, dimanche.
En pleine confiance, la Polonaise au jeu terriblement agressif, n'a perdu qu'un set (en 9 matches) depuis le début de la saison de terre battue.
A bientôt 21 ans (le 31 mai), Iga Swiatek confirme que l'ocre est son royaume. Le premier titre de sa carrière -- à Roland-Garros tout simplement -- le laissait deviner. Depuis, elle a collectionné la moitié de ses titres sur terre.
"Energie fraîche et intrépide"
"Je suis toujours plus à l'aise pour jouer sur terre battue, reconnaissait-elle en avril. En fait, j'ai l'impression de pouvoir frapper des coups encore plus variés que sur les courts en dur."
Même si elle se débrouille aussi sur l'acrylique: ses victoires à Indian Wells et Miami cette année en attestent. En fait, elle ne s'est inclinée que trois fois en 2022, dont une contre une joueuse ayant depuis remisé sa raquette: l'ex-N.1 mondiale Ashleigh Barty, à qui elle a succédé pour le plus grand bonheur de l'Australienne.
"Si c'est Iga (qui prend la première place du classement), il n'y a pas de meilleure personne", louait Barty après l'annonce de sa retraite du tennis.
"C'est une personne incroyable, une grande joueuse de tennis. L'énergie fraîche et intrépide qu'elle apporte sur le court est incroyable."
La série insensée de Swiatek lui a donné raison depuis. Avec 28 succès d'affilée, la droitière a signé la plus longue depuis Serena Williams (34) en 2013. Impressionnant! En cas de nouveau sacre Porte d'Auteuil, elle pourrait la dépasser et égaler le record des années 2000, celui de l'autre sœur Williams, Venus (35 en 2000).
"Déclic"
"Faire partie de ce genre de groupe est comme un rêve qui se réalise pour moi, savourait-elle en Italie (...) Je suis assez contente d'avoir fait (cette série) parce que la constance était la chose sur laquelle je voulais vraiment travailler l'année dernière. Cette année, j'ai l'impression qu'il y a eu un déclic."
Plus jeune lauréate de Roland-Garros depuis 1992 et la victoire de Monica Seles, Swiatek a fait d'énormes progrès dans sa façon d'aborder les matches depuis son élimination contre la Grecque Maria Sakkari en quarts de finale l'an passé.
"Avec Daria (Abramowicz, la psychologue spécialisée dans le sport qui l'accompagne), nous avons beaucoup travaillé pour changer mon approche mentale. J'en suis plutôt fière", a-t-elle livré la semaine passée.
"Ce que nous avons fait ces dernières semaines, c'est développer cet état d'esprit permettant d'accepter qu'il n'y a pas de série qui dure indéfiniment. À un moment donné, elle va perdre un match (...) Et ce n'est pas grave car c'est la vie, c'est le sport, sa beauté et la réalité", décrivait le mois dernier Daria Abramowicz dans un podcast de la WTA.
"Mais une fois accepté que cela puisse arriver, prévient-elle, cela ne signifie pas le vouloir."
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