«Le Conseil des ministres sera vendredi devant la dernière chance pour sauver le secteur des télécoms de l’effondrement, en approuvant une hausse des tarifs. La continuité du secteur est clairement en péril car nos dépenses s’élèvent à 205 millions de dollars et nos recettes sont de 70 millions de dollars».
C’est pratiquement un avertissement que Johny Corm, ministre des Télécoms, a adressé au gouvernement lors d'une conférence de presse qu'il a tenue jeudi dans l’après-midi, à la veille du dernier Conseil des ministres qui se tiendra vendredi au Palais présidentiel. L'équipe du Premier ministre Najib Mikati expédiera les affaires courantes à partir de dimanche, avec l'entrée en fonction du nouveau Parlement issu des législatives du 15 mai 2022.
Lors de cette conférence de presse, le ministre a brandi la menace d'une démission si sa requête n'est pas prise en compte. Il n'a présenté aucune réforme pour le secteur des télécommunications, considéré, avec celui de l'électricité, comme l'une des principales plaques de gaspillage et de corruption, mais a développé les mesures prises par son département pour qu'Internet continue à fonctionner normalement dans le pays. La réforme des secteurs des télécoms et de l'électricité est exigée par la communauté internationale qui pose des conditions pour soutenir un plan de redressement au Liban. Celle-ci réclame notamment la mise en place d'une autorité de régulation pour l'électricité et d'une autre pour les télécoms.
Il a souligné que «le citoyen sera le premier à faire les frais d’une tergiversation dans la prise de décision concernant un relèvement des tarifs». «Si les décrets portant sur une hausse des tarifs ne sont pas approuvés en Conseil des ministres, ma démission sera mise sur la table», a-t-il affirmé, en indiquant que certains lui avaient conseillé d'interrompre Internet afin que les utilisateurs acceptent une hausse des tarifs, mais qu’il avait refusé de se prêter à une telle manœuvre.
Johny Corm a insisté ensuite sur le fait que «le dossier des télécoms ne peut plus attendre et ne tolère plus d’être politisé»: «Je lance un cri pour le sauvetage de l’économie du pays car le secteur des télécoms n’a pas de substitut.»
Son bureau de presse avait auparavant publié un communiqué de Johny Corm dans lequel il a répondu aux opérateurs privés d'Internet qui avaient contesté son projet de tarification. Le ministre a insisté dans le texte qu'il ne porte pas atteinte à leurs intérêts mais qu'il est tenu de contrer le réseau illégal de télécommunications qui porte préjudice au secteur officiel.
C’est pratiquement un avertissement que Johny Corm, ministre des Télécoms, a adressé au gouvernement lors d'une conférence de presse qu'il a tenue jeudi dans l’après-midi, à la veille du dernier Conseil des ministres qui se tiendra vendredi au Palais présidentiel. L'équipe du Premier ministre Najib Mikati expédiera les affaires courantes à partir de dimanche, avec l'entrée en fonction du nouveau Parlement issu des législatives du 15 mai 2022.
Lors de cette conférence de presse, le ministre a brandi la menace d'une démission si sa requête n'est pas prise en compte. Il n'a présenté aucune réforme pour le secteur des télécommunications, considéré, avec celui de l'électricité, comme l'une des principales plaques de gaspillage et de corruption, mais a développé les mesures prises par son département pour qu'Internet continue à fonctionner normalement dans le pays. La réforme des secteurs des télécoms et de l'électricité est exigée par la communauté internationale qui pose des conditions pour soutenir un plan de redressement au Liban. Celle-ci réclame notamment la mise en place d'une autorité de régulation pour l'électricité et d'une autre pour les télécoms.
Il a souligné que «le citoyen sera le premier à faire les frais d’une tergiversation dans la prise de décision concernant un relèvement des tarifs». «Si les décrets portant sur une hausse des tarifs ne sont pas approuvés en Conseil des ministres, ma démission sera mise sur la table», a-t-il affirmé, en indiquant que certains lui avaient conseillé d'interrompre Internet afin que les utilisateurs acceptent une hausse des tarifs, mais qu’il avait refusé de se prêter à une telle manœuvre.
Johny Corm a insisté ensuite sur le fait que «le dossier des télécoms ne peut plus attendre et ne tolère plus d’être politisé»: «Je lance un cri pour le sauvetage de l’économie du pays car le secteur des télécoms n’a pas de substitut.»
Son bureau de presse avait auparavant publié un communiqué de Johny Corm dans lequel il a répondu aux opérateurs privés d'Internet qui avaient contesté son projet de tarification. Le ministre a insisté dans le texte qu'il ne porte pas atteinte à leurs intérêts mais qu'il est tenu de contrer le réseau illégal de télécommunications qui porte préjudice au secteur officiel.
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