©Harry Kane, meilleur buteur du mondial 2018, sera de nouveau le leader de l’Angleterre au cours du mondial 2022.
Après la France et le Brésil, Ici Beyrouth continue son tour d’horizon des favoris du mondial 2022, qui débutera en novembre au Qatar. Nous analysons ce mois les chances de l’Angleterre, qui semble mieux armée que jamais pour remporter son second titre mondial après celui de 1966.
Pour la première fois depuis sans doute la coupe du monde 1990, l’Angleterre jouera un Mondial dans la peau d’un des grands favoris pour le titre. Si les éditions se succèdent et se ressemblent pour les Anglais depuis leur victoire en 1966, plusieurs paramètres incitent à penser que les coéquipiers de Harry Kane ont de sérieuses chances de remporter la compétition reine au Qatar.
D’abord, les Anglais sont l’équipe européenne la plus régulière dans ses performances de haut niveau au cours des deux dernières compétitions internationales majeures, à savoir le mondial 2018 et l’Euro 2021. Ils ont en effet atteint le dernier carré du mondial russe en 2018 et la finale du dernier Euro l’été 2021. A comparer avec les autres géants européens actuels, sachant que l’Italie n’est pas qualifiée, personne n’a été aussi régulier. Si les Français ont gagné le mondial 2018, ils n’ont pas pu dépasser le stade des huitièmes de finale du dernier Euro. Tout comme les Anglais, les Belges ont aussi atteint le dernier carré du Mondial 2018, mais n’ont pas pu faire mieux que les quarts de finale à l’Euro 2021. L’Espagne a atteint les demi-finales de l’Euro 2021, mais avait été éliminée dès les huitièmes de finales du Mondial 2018, par le pays organisateur. Quant à l’Allemagne, elle reste sur deux performances décevantes dans ces deux derniers événements, avec une sortie dès le premier tour en 2018 et en huitièmes de finale de l’Euro 2021.
Les trois derniers vainqueurs du mondial, à savoir la France en 2018, l’Allemagne en 2014 et l’Espagne en 2010, avaient eux aussi réussi des performances régulières dans les deux épreuves reines qui avaient précédé leur mondial victorieux. Cette régularité anglaise a permis à la majorité des joueurs qui joueront le mondial 2022 d’acquérir une expérience, qui prouve déjà leur bon niveau, et qui pourrait être la clé lors des matches cruciaux du Mondial qatari.
Une compétition en milieu de saison
Ensuite, l’édition de cette année a la particularité de se jouer au cours de mois de novembre et décembre, alors que d’habitude elle se dispute en juin et juillet. Ce nouveau calendrier avantage l’Angleterre, en raison du fait que tous les joueurs de la sélection jouent en Premier League, championnat le plus éprouvant physiquement, et qui a la particularité de ne pas connaître de trêve hivernale fin décembre et début janvier. D’habitude l’Angleterre arrive à la coupe du monde moins fraîche physiquement que les autres meilleures équipes au monde, et le scénario de leurs éliminations en coupe du monde confirment la thèse de la fatigue physique pour en partie les expliquer. En effet, en 2018, l’Angleterre menait 1-0 face à la Croatie en demi-finales avant de se faire remonter au score en seconde-mi-temps et de s’incliner en prolongations. En 2014, les Anglais ont perdu un match décisif du premier tour face à l’Uruguay (2-1), qui va précipiter leur élimination du tournoi, suite à un but de Luis Suarez dans les dernières minutes du match. Des renversements de situation ont également eu lieu au cours de leurs éliminations des mondiaux 1998 et 2002, face à l’Argentine et le Brésil.
Une génération dorée individuellement et… collectivement
Enfin, les récentes générations de football anglais étaient représentées par de brillantes individualités telles que Steven Gerrard, Franck Lampard, David Beckham, Paul Scholes, Rio Ferdinand, Wayne Rooney… Mais collectivement la mayonnaise n’a jamais pris et les Anglais ont été incapables d’atteindre le dernier carré du Mondial de 1994 à 2014, soit pendant six coupes du monde consécutives. En 2018, la donne a radicalement changé. En effet, en plus d’une ossature de brillantes individualités, telles que Hary Kane et Raheem Sterling, l’équipe désormais dirigée par Gareth Southgate a affiché un jeu collectif bien huilé qui l’a mené jusqu’en demi-finale du Mondial russe en 2018. Trois ans plus tard à l’Euro, malgré de nombreuses rotations entre les matches, l’Angletterre a prouvé qu’elle avait retrouvé un fort esprit d’équipe, et s’est aussi renforcée par l’éclosion de jeunes joueurs tels que Jack Grealish et Phil Foden.
Plus que jamais, les coéquipiers de Harry Kane peuvent mettre fin à 56 années de disette de titre mondial. Si les grands favoris du mondial, à savoir l’Angleterre et la France, sortent vainqueurs de leurs groupes du premier tour, et gagnent ensuite leurs huitièmes de finale, ils se retrouveront en quarts de finale, dans ce qui pourrait être une finale avant la lettre.
Pour la première fois depuis sans doute la coupe du monde 1990, l’Angleterre jouera un Mondial dans la peau d’un des grands favoris pour le titre. Si les éditions se succèdent et se ressemblent pour les Anglais depuis leur victoire en 1966, plusieurs paramètres incitent à penser que les coéquipiers de Harry Kane ont de sérieuses chances de remporter la compétition reine au Qatar.
D’abord, les Anglais sont l’équipe européenne la plus régulière dans ses performances de haut niveau au cours des deux dernières compétitions internationales majeures, à savoir le mondial 2018 et l’Euro 2021. Ils ont en effet atteint le dernier carré du mondial russe en 2018 et la finale du dernier Euro l’été 2021. A comparer avec les autres géants européens actuels, sachant que l’Italie n’est pas qualifiée, personne n’a été aussi régulier. Si les Français ont gagné le mondial 2018, ils n’ont pas pu dépasser le stade des huitièmes de finale du dernier Euro. Tout comme les Anglais, les Belges ont aussi atteint le dernier carré du Mondial 2018, mais n’ont pas pu faire mieux que les quarts de finale à l’Euro 2021. L’Espagne a atteint les demi-finales de l’Euro 2021, mais avait été éliminée dès les huitièmes de finales du Mondial 2018, par le pays organisateur. Quant à l’Allemagne, elle reste sur deux performances décevantes dans ces deux derniers événements, avec une sortie dès le premier tour en 2018 et en huitièmes de finale de l’Euro 2021.
Les trois derniers vainqueurs du mondial, à savoir la France en 2018, l’Allemagne en 2014 et l’Espagne en 2010, avaient eux aussi réussi des performances régulières dans les deux épreuves reines qui avaient précédé leur mondial victorieux. Cette régularité anglaise a permis à la majorité des joueurs qui joueront le mondial 2022 d’acquérir une expérience, qui prouve déjà leur bon niveau, et qui pourrait être la clé lors des matches cruciaux du Mondial qatari.
Une compétition en milieu de saison
Ensuite, l’édition de cette année a la particularité de se jouer au cours de mois de novembre et décembre, alors que d’habitude elle se dispute en juin et juillet. Ce nouveau calendrier avantage l’Angleterre, en raison du fait que tous les joueurs de la sélection jouent en Premier League, championnat le plus éprouvant physiquement, et qui a la particularité de ne pas connaître de trêve hivernale fin décembre et début janvier. D’habitude l’Angleterre arrive à la coupe du monde moins fraîche physiquement que les autres meilleures équipes au monde, et le scénario de leurs éliminations en coupe du monde confirment la thèse de la fatigue physique pour en partie les expliquer. En effet, en 2018, l’Angleterre menait 1-0 face à la Croatie en demi-finales avant de se faire remonter au score en seconde-mi-temps et de s’incliner en prolongations. En 2014, les Anglais ont perdu un match décisif du premier tour face à l’Uruguay (2-1), qui va précipiter leur élimination du tournoi, suite à un but de Luis Suarez dans les dernières minutes du match. Des renversements de situation ont également eu lieu au cours de leurs éliminations des mondiaux 1998 et 2002, face à l’Argentine et le Brésil.
Une génération dorée individuellement et… collectivement
Enfin, les récentes générations de football anglais étaient représentées par de brillantes individualités telles que Steven Gerrard, Franck Lampard, David Beckham, Paul Scholes, Rio Ferdinand, Wayne Rooney… Mais collectivement la mayonnaise n’a jamais pris et les Anglais ont été incapables d’atteindre le dernier carré du Mondial de 1994 à 2014, soit pendant six coupes du monde consécutives. En 2018, la donne a radicalement changé. En effet, en plus d’une ossature de brillantes individualités, telles que Hary Kane et Raheem Sterling, l’équipe désormais dirigée par Gareth Southgate a affiché un jeu collectif bien huilé qui l’a mené jusqu’en demi-finale du Mondial russe en 2018. Trois ans plus tard à l’Euro, malgré de nombreuses rotations entre les matches, l’Angletterre a prouvé qu’elle avait retrouvé un fort esprit d’équipe, et s’est aussi renforcée par l’éclosion de jeunes joueurs tels que Jack Grealish et Phil Foden.
Plus que jamais, les coéquipiers de Harry Kane peuvent mettre fin à 56 années de disette de titre mondial. Si les grands favoris du mondial, à savoir l’Angleterre et la France, sortent vainqueurs de leurs groupes du premier tour, et gagnent ensuite leurs huitièmes de finale, ils se retrouveront en quarts de finale, dans ce qui pourrait être une finale avant la lettre.
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