©Les Lyonnaises vont jouer samedi la dixième finale de ligue des champions de leur histoire. Photo d’archives AFP
Le doublé catalan ou le retour des Lyonnaises ? La finale de Ligue des champions féminine, samedi (20h00) à Turin, offre un duel de haut vol entre Barcelone, inarrêtable tenant du titre, et Lyon, club référence déterminé à reconquérir son trône.
Après avoir délaissé tous leurs titres en 2021, en France et en Europe, les Lyonnaises sont proches de retrouver les sommets. Et pour réaffirmer leur suprématie continentale, elles ne pouvaient rêver d'une meilleure affiche.
FC Barcelone - Olympique lyonnais, c'est le défi ultime pour les deux formations: une victoire espagnole face au septuple vainqueur de l'épreuve installerait durablement le Barça dans le paysage continental; un succès français rétablirait la hiérarchie implacable de la dernière décennie, marquée par sept sacres en dix saisons pour les "Fenottes".
"Il faut récupérer ce qui nous appartient", assène l'attaquante Melvine Malard, symbole à 21 ans d'un OL alliant expérience et jeunesse. "Nous sommes concentrées, expérimentées. Nous avons de la confiance et de la sérénité."
"Transformation" barcelonaise
L'internationale française n'était pas sur la pelouse lors de la précédente confrontation entre les deux équipes, lors d'une finale 2019 à sens unique pour l'OL (4-1) à Budapest, avec un triplé phénoménal de l'attaquante norvégienne Ada Hegerberg en 16 minutes.
De cette humiliation en Hongrie est né le Barça d'aujourd'hui, transfiguré pour devenir une insatiable machine à gagner dans le sillage d'un effectif essentiellement composé de joueuses espagnoles.
"Il y a deux ou trois ans encore, on était quelques crans en-dessous de Lyon, de Wolfsburg et des meilleures équipes d'Europe. Le changement a été brutal, et très rapide, en l'espace de quelques saisons. Notre transformation physique a été énorme", expliquait la milieu Patri Guijarro durant les demi-finales, remportées par les Catalanes face à l'équipe allemande avec notamment un impressionnant succès à l'aller (5-1) devant plus de 91.000 spectateurs au Camp Nou.
A Barcelone, la ferveur de cette saison historique pour la section féminine ne va pas retomber: un écran géant sera installé samedi soir sur la place de Catalogne, où 20.000 personnes pourront être accueillies dans une fan-zone éphémère.
Putellas-Hegerberg, duel de reines
A l'Allianz Stadium de Turin, les Barcelonaises abordent cette finale en mode rouleau compresseur, après une saison à 30 victoires en 30 matches dans leur Championnat national.
En Ligue des champions, malgré la surprenante défaite - sans conséquence - à Wolfsburg en demi-finale retour (2-0), elles caracolent en tête dans de nombreux secteurs statistiques, de la possession de balle (66,3% de moyenne) aux buts inscrits (37), et comptent dans leurs rangs la co-meilleure buteuse de l'édition, l'inévitable Alexia Putellas (10 buts), détentrice du Ballon d'Or.
La superstar espagnole met elle aussi en jeu sa suprématie individuelle, dans un prometteur duel à distance face à Hegerberg, première Ballon d'Or de l'histoire en 2018 et meilleure buteuse de l'épreuve (58 buts).
"Plus il y a de la concurrence et mieux c'est. Barcelone a livré une belle saison mais il faut noter que l'OL n'a encore jamais perdu contre le Barça", disait la Norvégienne dès octobre à l'AFP, déjà impatiente d'en découdre avec la nouvelle place forte du football féminin européen.
Pour sa dixième finale de C1 en 21 éditions depuis la création de l'épreuve, Lyon dispose d'un effectif quasiment au complet, à l'exception des absentes de longue date Dzsenifer Marozsan et Amel Majri.
Il en est de même pour le Barça, qui vient de récupérer l'une de ses stars offensives, la Néerlandaise Lieke Martens, de retour après deux mois d'absence dus à une blessure à une cuisse. Sûres de leurs forces, les deux équipes peuvent désormais se disputer le trône dans un sommet qui risque de faire date.
Après avoir délaissé tous leurs titres en 2021, en France et en Europe, les Lyonnaises sont proches de retrouver les sommets. Et pour réaffirmer leur suprématie continentale, elles ne pouvaient rêver d'une meilleure affiche.
FC Barcelone - Olympique lyonnais, c'est le défi ultime pour les deux formations: une victoire espagnole face au septuple vainqueur de l'épreuve installerait durablement le Barça dans le paysage continental; un succès français rétablirait la hiérarchie implacable de la dernière décennie, marquée par sept sacres en dix saisons pour les "Fenottes".
"Il faut récupérer ce qui nous appartient", assène l'attaquante Melvine Malard, symbole à 21 ans d'un OL alliant expérience et jeunesse. "Nous sommes concentrées, expérimentées. Nous avons de la confiance et de la sérénité."
"Transformation" barcelonaise
L'internationale française n'était pas sur la pelouse lors de la précédente confrontation entre les deux équipes, lors d'une finale 2019 à sens unique pour l'OL (4-1) à Budapest, avec un triplé phénoménal de l'attaquante norvégienne Ada Hegerberg en 16 minutes.
De cette humiliation en Hongrie est né le Barça d'aujourd'hui, transfiguré pour devenir une insatiable machine à gagner dans le sillage d'un effectif essentiellement composé de joueuses espagnoles.
"Il y a deux ou trois ans encore, on était quelques crans en-dessous de Lyon, de Wolfsburg et des meilleures équipes d'Europe. Le changement a été brutal, et très rapide, en l'espace de quelques saisons. Notre transformation physique a été énorme", expliquait la milieu Patri Guijarro durant les demi-finales, remportées par les Catalanes face à l'équipe allemande avec notamment un impressionnant succès à l'aller (5-1) devant plus de 91.000 spectateurs au Camp Nou.
A Barcelone, la ferveur de cette saison historique pour la section féminine ne va pas retomber: un écran géant sera installé samedi soir sur la place de Catalogne, où 20.000 personnes pourront être accueillies dans une fan-zone éphémère.
Putellas-Hegerberg, duel de reines
A l'Allianz Stadium de Turin, les Barcelonaises abordent cette finale en mode rouleau compresseur, après une saison à 30 victoires en 30 matches dans leur Championnat national.
En Ligue des champions, malgré la surprenante défaite - sans conséquence - à Wolfsburg en demi-finale retour (2-0), elles caracolent en tête dans de nombreux secteurs statistiques, de la possession de balle (66,3% de moyenne) aux buts inscrits (37), et comptent dans leurs rangs la co-meilleure buteuse de l'édition, l'inévitable Alexia Putellas (10 buts), détentrice du Ballon d'Or.
La superstar espagnole met elle aussi en jeu sa suprématie individuelle, dans un prometteur duel à distance face à Hegerberg, première Ballon d'Or de l'histoire en 2018 et meilleure buteuse de l'épreuve (58 buts).
"Plus il y a de la concurrence et mieux c'est. Barcelone a livré une belle saison mais il faut noter que l'OL n'a encore jamais perdu contre le Barça", disait la Norvégienne dès octobre à l'AFP, déjà impatiente d'en découdre avec la nouvelle place forte du football féminin européen.
Pour sa dixième finale de C1 en 21 éditions depuis la création de l'épreuve, Lyon dispose d'un effectif quasiment au complet, à l'exception des absentes de longue date Dzsenifer Marozsan et Amel Majri.
Il en est de même pour le Barça, qui vient de récupérer l'une de ses stars offensives, la Néerlandaise Lieke Martens, de retour après deux mois d'absence dus à une blessure à une cuisse. Sûres de leurs forces, les deux équipes peuvent désormais se disputer le trône dans un sommet qui risque de faire date.
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