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Après les élections législatives, le chef du CPL, Gebran Bassil, avait appelé à la formation d’un gouvernement politique, en utilisant la phrase «au revoir, les technocrates». Le Hezbollah est aussi favorable à cette formule. Les deux considèrent que les échéances attendues au Liban commandent la présence d’un gouvernement politique, un avis qui est cependant loin de faire l’unanimité et qui bute sur plusieurs considérations.
Gebran Bassil aurait informé le Hezbollah qu'il ne s'opposait pas à ce que le Premier ministre actuel, Najib Mikati forme un nouveau cabinet, à condition que celui-ci soit politique et qu’il en fasse partie. Le chef du CPL veut réintégrer le gouvernement parce qu’il craint un vide institutionnel si jamais le mandat du président Michel Aoun expire et qu’il n’est pas possible d’élire un nouveau chef de l’Etat. Comme c’est le gouvernement qui assume à ce moment-là les prérogatives du président en attendant qu’un successeur à Michel Aoun soit élu, M. Bassil considère qu’il a intérêt à faire partie du gouvernement.
Pour sa part, le Hezbollah aurait à son tour informer la cellule de crise française pour le Liban, via des canaux de communication, qu’il est en faveur de la formation d'un nouveau gouvernement politique, et qu'il préfère que ce soit un gouvernement d'union nationale. La formation pro iranienne estime que l'étape actuelle commande à toutes les parties d’avoir le même niveau de responsabilités alors que le Liban est supposé mettre en œuvre un plan de redressement qui prévoit une série de réformes.
Dans les milieux diplomatiques, on reste plutôt tiède quant à l’option d’un gouvernement politique et on continue de défendre celle d’une équipe de technocrates capables de mettre le pays sur les rails d’un redressement, loin des tiraillements politiques.
Dans ces milieux, on ne conçoit pas la formation d’un gouvernement d’union nationale en raison du refus des forces souverainistes de faire partie d’une équipe ministérielle dans laquelle il y aurait le Hezbollah et parce que le camp présidentiel voudrait imposer les ministres chrétiens. Ces cercles soutiennent qu’aucune réforme ne serait possible à travers un cabinet politique, en rappelant que les gouvernements d’union nationale sont synonymes de blocage ou d’entente basée sur un partage de parts.
Gebran Bassil aurait informé le Hezbollah qu'il ne s'opposait pas à ce que le Premier ministre actuel, Najib Mikati forme un nouveau cabinet, à condition que celui-ci soit politique et qu’il en fasse partie. Le chef du CPL veut réintégrer le gouvernement parce qu’il craint un vide institutionnel si jamais le mandat du président Michel Aoun expire et qu’il n’est pas possible d’élire un nouveau chef de l’Etat. Comme c’est le gouvernement qui assume à ce moment-là les prérogatives du président en attendant qu’un successeur à Michel Aoun soit élu, M. Bassil considère qu’il a intérêt à faire partie du gouvernement.
Pour sa part, le Hezbollah aurait à son tour informer la cellule de crise française pour le Liban, via des canaux de communication, qu’il est en faveur de la formation d'un nouveau gouvernement politique, et qu'il préfère que ce soit un gouvernement d'union nationale. La formation pro iranienne estime que l'étape actuelle commande à toutes les parties d’avoir le même niveau de responsabilités alors que le Liban est supposé mettre en œuvre un plan de redressement qui prévoit une série de réformes.
Dans les milieux diplomatiques, on reste plutôt tiède quant à l’option d’un gouvernement politique et on continue de défendre celle d’une équipe de technocrates capables de mettre le pays sur les rails d’un redressement, loin des tiraillements politiques.
Dans ces milieux, on ne conçoit pas la formation d’un gouvernement d’union nationale en raison du refus des forces souverainistes de faire partie d’une équipe ministérielle dans laquelle il y aurait le Hezbollah et parce que le camp présidentiel voudrait imposer les ministres chrétiens. Ces cercles soutiennent qu’aucune réforme ne serait possible à travers un cabinet politique, en rappelant que les gouvernements d’union nationale sont synonymes de blocage ou d’entente basée sur un partage de parts.
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