©Le nouveau maillot rose du Giro, l'Equatorien Richard Carapaz, lors de la 14e étape entre Santena et Turin. Luca Bettini/AFP
Coup de chaud sur le Giro: le Britannique Simon Yates a enlevé la 14e étape, samedi à Turin, où l'Equatorien Richard Carapaz a pris les commandes de la course rose au bout d'une étape courte (147 km) et d'une intensité extrême.
"C'était une étape folle", a confirmé Jai Hindley, désormais deuxième au classement à 7 secondes seulement de Carapaz. Un écart minime à ce niveau. L'Australien a devancé le champion olympique sur la ligne, mais une quinzaine de secondes après Yates.
Le Britannique, un des "snipers" les plus redoutables du peloton sur les parcours difficiles, a touché au but une deuxième fois depuis le départ de Hongrie. Déjà vainqueur du contre-la-montre (2e étape), il a remporté son sixième succès d'étape dans le Giro, six jours après avoir perdu toute chance au classement général après sa défaillance du Blockhaus.
Simon Yates, qui est resté fidèle à l'équipe BikeExchange au contraire de son frère jumeau Adam (parti chez Ineos), a porté le coup décisif dans la dernière petite rampe de l'étape, à moins de 5 kilomètres. Et coupé l'herbe sous le pied au vétéran italien Vincenzo Nibali (37 ans) qui visait lui aussi le succès dans le groupe de quatre comprenant également Carapaz et Hindley.
Renaissant, Nibali s'est toutefois replacé (8e) au classement général chamboulé après cette étape aux écarts démesurés compte tenu du dénivelé (3000 m) et de l'altitude limitée à 698 mètres, le point le plus haut atteint sur les collines entourant Turin.
Le précédent porteur du maillot rose, l'Espagnol Juan Pedro Lopez, a tenu bon jusqu'à la seconde ascension de Superga avant de lâcher prise sur une attaque sèche de Carapaz et de perdre plus de quatre minutes.
Des pertes énormes
Carapaz, qui n'a pu creuser l'écart, a été rejoint dans la dernière montée, la Maddalena, sur une route étroite et surchauffée (près de 30 degrés), par ses trois poursuivants (Nibali, Hindley, Yates). Le champion olympique de Tokyo, vainqueur du Giro 2019, s'est déclaré toutefois satisfait de l'opération: "L'important est d'avoir le maillot (rose), c'était l'objectif."
Dans cette étape de grande exigence, Carapaz (Ineos) est apparu tôt esseulé au contraire de Hindley qui a été mis sur orbite par sa formation Bora, partie à l'attaque à quelque 80 kilomètres de l'arrivée. Avec, pour conséquence, des pertes énormes pour l'Espagnol Alejandro Valverde, distancé de plus de huit minutes, et pour le Français Guillaume Martin, relégué à plus de neuf minutes.
"Les gars ont fait un travail colossal, ils ont tout donné pour moi", a apprécié Hindley. Le deuxième du Giro 2020 a semblé seulement frustré d'avoir laissé échapper la victoire d'étape, qui aurait été sa deuxième après celle du Blockhaus.
Au classement, quatre coureurs seulement se situent à moins d'une minute de Carapaz. Le Portugais Joao Almeida, distancé à plusieurs reprises, a limité la perte (39 sec) pour pointer désormais à 30 secondes du maillot rose. L'Espagnol Mikel Landa a déboursé une poignée de secondes supplémentaires pour compter 59 secondes de retard.
"Je ne pensais pas que ce serait si dur", a avoué le Basque en livrant le résumé de la journée: "On regardait tous l'équipe Ineos et, finalement, c'est la Bora qui a tout cassé !"
Dimanche, la 15e étape arrive en altitude (1611 m) dans le val d'Aoste. Le parcours de 177 kilomètres comporte deux ascensions de première catégorie avant la montée finale, classée en deuxième catégorie, jusqu'à Cogne.
"C'était une étape folle", a confirmé Jai Hindley, désormais deuxième au classement à 7 secondes seulement de Carapaz. Un écart minime à ce niveau. L'Australien a devancé le champion olympique sur la ligne, mais une quinzaine de secondes après Yates.
Le Britannique, un des "snipers" les plus redoutables du peloton sur les parcours difficiles, a touché au but une deuxième fois depuis le départ de Hongrie. Déjà vainqueur du contre-la-montre (2e étape), il a remporté son sixième succès d'étape dans le Giro, six jours après avoir perdu toute chance au classement général après sa défaillance du Blockhaus.
Simon Yates, qui est resté fidèle à l'équipe BikeExchange au contraire de son frère jumeau Adam (parti chez Ineos), a porté le coup décisif dans la dernière petite rampe de l'étape, à moins de 5 kilomètres. Et coupé l'herbe sous le pied au vétéran italien Vincenzo Nibali (37 ans) qui visait lui aussi le succès dans le groupe de quatre comprenant également Carapaz et Hindley.
Renaissant, Nibali s'est toutefois replacé (8e) au classement général chamboulé après cette étape aux écarts démesurés compte tenu du dénivelé (3000 m) et de l'altitude limitée à 698 mètres, le point le plus haut atteint sur les collines entourant Turin.
Le précédent porteur du maillot rose, l'Espagnol Juan Pedro Lopez, a tenu bon jusqu'à la seconde ascension de Superga avant de lâcher prise sur une attaque sèche de Carapaz et de perdre plus de quatre minutes.
Des pertes énormes
Carapaz, qui n'a pu creuser l'écart, a été rejoint dans la dernière montée, la Maddalena, sur une route étroite et surchauffée (près de 30 degrés), par ses trois poursuivants (Nibali, Hindley, Yates). Le champion olympique de Tokyo, vainqueur du Giro 2019, s'est déclaré toutefois satisfait de l'opération: "L'important est d'avoir le maillot (rose), c'était l'objectif."
Dans cette étape de grande exigence, Carapaz (Ineos) est apparu tôt esseulé au contraire de Hindley qui a été mis sur orbite par sa formation Bora, partie à l'attaque à quelque 80 kilomètres de l'arrivée. Avec, pour conséquence, des pertes énormes pour l'Espagnol Alejandro Valverde, distancé de plus de huit minutes, et pour le Français Guillaume Martin, relégué à plus de neuf minutes.
"Les gars ont fait un travail colossal, ils ont tout donné pour moi", a apprécié Hindley. Le deuxième du Giro 2020 a semblé seulement frustré d'avoir laissé échapper la victoire d'étape, qui aurait été sa deuxième après celle du Blockhaus.
Au classement, quatre coureurs seulement se situent à moins d'une minute de Carapaz. Le Portugais Joao Almeida, distancé à plusieurs reprises, a limité la perte (39 sec) pour pointer désormais à 30 secondes du maillot rose. L'Espagnol Mikel Landa a déboursé une poignée de secondes supplémentaires pour compter 59 secondes de retard.
"Je ne pensais pas que ce serait si dur", a avoué le Basque en livrant le résumé de la journée: "On regardait tous l'équipe Ineos et, finalement, c'est la Bora qui a tout cassé !"
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