Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a affirmé dimanche, dans son homélie dominicale, que certaines factions cherchent à «torpiller le résultat des élections législatives», appelant sur ce plan la population et les responsables politiques à se «préparer à faire face à ces tentatives».
Commentant dans son homélie le bilan des élections législatives, le patriarche maronite a notamment souligné que ce scrutin a débouché sur «un nouveau climat national qui a donné aux citoyens un brin d’espoir pour la réalisation d’un changement positif susceptible d’inciter la communauté internationale et les instances arabes à aider le Liban sérieusement, et non pas symboliquement, de manière à le sortir du marasme économique et de surmonter sa crise existentielle».
«Ce qui nous a surpris et étonné, a ajouté le patriarche Raï, c’est qu’au lendemain de la publication des résultats, des secousses sécuritaires se sont produites, sans compter que la crise de l’essence a réapparu, le pain a manqué, de même que les médicaments, les prix ont augmenté, la spéculation contre la livre libanaise a repris, alors que c’est le contraire qui aurait dû se produire. Ce développement suspect apporte une fois de plus la preuve que certaines factions veulent torpiller le changement au niveau parlementaire et politique, saboter les résultats des élections et imposer leur diktat pour les prochaines échéances. Nous refusons cet état de fait et nous demandons à tous les responsables et leaders d’assumer leurs responsabilités et au peuple de faire face à cette tentative».
Et d’ajouter : «La victoire aux élections législatives n’est nullement l’aboutissement de la lutte, mais plutôt le début. De ce fait, nous invitons tous les citoyens, notamment ceux qui croient en la souveraineté, le changement positif, le monopole des armes, la neutralité et la décentralisation à se préparer à faire face aux tentatives de court-circuiter la volonté populaire afin que la voix populaire ne soit pas étouffée face aux intérêts politiques, aux compromis et aux compromissions».
Le patriarche maronite a par ailleurs indiqué qu’il avait reçu la veille, samedi, une délégation nombreuse venue lui demander d’intervenir afin d’obtenir la libération de l’activiste Tony Khoury, arrêté en pleine nuit il y a plus de deux semaines à son domicile par des agents du tribunal militaire pour avoir tagué sur une affiche électorale du Parti syrien national social (PSNS) l’inscription «Bachir (le président Bachir Gemayel) est vivant en nous».
Dénonçant explicitement le caractère inique de cette arrestation «motivée par des considérations politiques et partisanes», le patriarche Raï a déclaré : «La cause de cette arrestation ne justifie pas cette mesure. Nous demandons aux autorités judiciaires concernées de mettre fin à l’injustice et de se conformer aux normes judiciaires afin que notre système démocratique ne se transforme pas en un système policier, répressif et totalitaire. Il faut mettre fin à la fabrication des dossiers et aux fausses accusations de collusion avec l’ennemi».
«Bachir est vivant en nous»
Rappelons que le patriarche maronite avait adopté samedi soir une position en flèche sur ce plan en recevant des dizaines de jeunes venus lui demander d’intervenir en vue d’obtenir la libération de l’activiste Tony Khoury, arrêté parce qu’il avait tagué l’inscription «Bachir est vivant en nous» sur une affiche électorale du PSNS dont deux des cadres supérieurs ont été reconnus coupables de l’assassinat du président Bachir Gemayel, en 1982.
«Nous sommes peinés de relever que le slogan Bachir est vivant en nous est devenu un crime, a déclaré le cardinal Raï en s’adressant au député Nadim Gemayel qui accompagnait la délégation populaire. Si le président Bachir Gemayel n’avait pas été assassiné, nous n’aurions pas atteint cette situation et nous n’aurions pas vécu à l’ombre de cette République à laquelle nous sommes parvenus», a souligné le patriarche maronite.
Commentant dans son homélie le bilan des élections législatives, le patriarche maronite a notamment souligné que ce scrutin a débouché sur «un nouveau climat national qui a donné aux citoyens un brin d’espoir pour la réalisation d’un changement positif susceptible d’inciter la communauté internationale et les instances arabes à aider le Liban sérieusement, et non pas symboliquement, de manière à le sortir du marasme économique et de surmonter sa crise existentielle».
«Ce qui nous a surpris et étonné, a ajouté le patriarche Raï, c’est qu’au lendemain de la publication des résultats, des secousses sécuritaires se sont produites, sans compter que la crise de l’essence a réapparu, le pain a manqué, de même que les médicaments, les prix ont augmenté, la spéculation contre la livre libanaise a repris, alors que c’est le contraire qui aurait dû se produire. Ce développement suspect apporte une fois de plus la preuve que certaines factions veulent torpiller le changement au niveau parlementaire et politique, saboter les résultats des élections et imposer leur diktat pour les prochaines échéances. Nous refusons cet état de fait et nous demandons à tous les responsables et leaders d’assumer leurs responsabilités et au peuple de faire face à cette tentative».
Et d’ajouter : «La victoire aux élections législatives n’est nullement l’aboutissement de la lutte, mais plutôt le début. De ce fait, nous invitons tous les citoyens, notamment ceux qui croient en la souveraineté, le changement positif, le monopole des armes, la neutralité et la décentralisation à se préparer à faire face aux tentatives de court-circuiter la volonté populaire afin que la voix populaire ne soit pas étouffée face aux intérêts politiques, aux compromis et aux compromissions».
Le patriarche maronite a par ailleurs indiqué qu’il avait reçu la veille, samedi, une délégation nombreuse venue lui demander d’intervenir afin d’obtenir la libération de l’activiste Tony Khoury, arrêté en pleine nuit il y a plus de deux semaines à son domicile par des agents du tribunal militaire pour avoir tagué sur une affiche électorale du Parti syrien national social (PSNS) l’inscription «Bachir (le président Bachir Gemayel) est vivant en nous».
Dénonçant explicitement le caractère inique de cette arrestation «motivée par des considérations politiques et partisanes», le patriarche Raï a déclaré : «La cause de cette arrestation ne justifie pas cette mesure. Nous demandons aux autorités judiciaires concernées de mettre fin à l’injustice et de se conformer aux normes judiciaires afin que notre système démocratique ne se transforme pas en un système policier, répressif et totalitaire. Il faut mettre fin à la fabrication des dossiers et aux fausses accusations de collusion avec l’ennemi».
«Bachir est vivant en nous»
Rappelons que le patriarche maronite avait adopté samedi soir une position en flèche sur ce plan en recevant des dizaines de jeunes venus lui demander d’intervenir en vue d’obtenir la libération de l’activiste Tony Khoury, arrêté parce qu’il avait tagué l’inscription «Bachir est vivant en nous» sur une affiche électorale du PSNS dont deux des cadres supérieurs ont été reconnus coupables de l’assassinat du président Bachir Gemayel, en 1982.
«Nous sommes peinés de relever que le slogan Bachir est vivant en nous est devenu un crime, a déclaré le cardinal Raï en s’adressant au député Nadim Gemayel qui accompagnait la délégation populaire. Si le président Bachir Gemayel n’avait pas été assassiné, nous n’aurions pas atteint cette situation et nous n’aurions pas vécu à l’ombre de cette République à laquelle nous sommes parvenus», a souligné le patriarche maronite.
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