Le Liban débute les qualifications pour le Mondial 2023 à domicile aujourd’hui dans une rencontre face à l’Indonésie. Le Liban, qui s’est qualifié haut la main (avec six victoires en six matchs de qualification) pour les prochains championnats d’Asie prévus en juillet 2022, partira favori de son groupe qui compte en plus des deux protagonistes de ce soir, la Jordanie et l’Arabie saoudite.
À quelques heures de cette entrée en matière, Ici Beyrouth fait un coup de projecteur sur le meneur de jeu de l’équipe, Waël Arakji, pour connaître son avis sur les perspectives pour le basket libanais mais aussi sur ses ambitions personnelles et son parcours. M. Arakji s’approche d’un âge optimal (26 ans) pour la pratique du basketball de haut niveau et affiche clairement ses ambitions.
Depuis la retraite sportive de Fadi el-Khatib, Waël Arakji est la star d’une génération qui n’a pas participé aux coupes du monde 2014 et 2019. Composé de joueurs de la trempe de Haidar et Ezzedine, ce cru guidé par M. Arakji aura à cœur d’émuler les Mechantaf, Khatib et autres Abdel Nour qui avaient qualifié le Liban pour trois coupes du monde à la suite en 2002, 2006 et 2010.
Waël Arakji est globalement ambitieux pour l’équipe, qui vise la qualification pour une 4e édition du Mondial de basket. Pour ce qui est des prochains championnats d’Asie, M. Arakji affirme qu'il « joue chaque compétition pour la gagner. Nous espérons faire un très beau parcours », promettant ainsi une belle performance en juillet prochain. Tout un peuple l’attend après la débâcle de 2017 – qui plus est à domicile – lorsque le Liban n’avait pu faire mieux qu’une piètre 6e place dans l’épreuve continentale reine.
M. Arakji, talent précoce, avait commencé à jouer au basket à 4 ans avant de rejoindre Riyadi à 15 ans. La progression de ses statistiques depuis ses débuts au sein de l’élite libanaise est impressionnante. En 2012-2013, ses stats au cours de sa première saison affichaient 2,7 points par match et 1,8 passe décisive. Au cours de sa dernière saison avec Riyadi en 2019-2020, il tournait à 10 points et 4 assists par match, soit une progression de 270% en huit ans. Il a même connu une saison plus prolifique d’efficacité en 2017-2018 lorsqu'il avait inscrit 13,1 points et 6,3 assists par match en moyenne.
Ses statistiques dans les championnats chinois, qatari et tunisien, où il n’a certes évolué qu’une saison dans chacun d’entre eux, en 2017-2018, 2019-2020 et 2020-2021 respectivement, sont tout aussi bonnes et prouvent que le championnat local n’a rien à envier aux meilleurs championnats arabes et continentaux. En effet, en Chine, Waël Arakji a marqué 16,6 points par match pour 7,2 assists. En Tunisie, M. Arakji tournait à 14,7 points par match pour 3,2 assists. Au Qatar, il a réussi la meilleure saison de sa carrière en inscrivant 26,4 points par match et 5,5 assists, avec de plus 6 rebonds par match en moyenne. Des stats donc encore meilleures que celles de sa meilleure saison avec Riyadi dans les 3 championnats étrangers où il a donc foulé le parquet.
Waël Arakji n’approuve pas pleinement notre lecture des chiffres sur le volet de la comparaison avec la Chine en affirmant que « le championnat chinois reste légèrement supérieur au championnat local, tout en précisant que si davantage de ressources financières étaient allouées à notre championnat, il deviendrait le meilleur du continent ».
Si les statistiques individuelles sont donc au rendez-vous et en constance progression en club, les récompenses collectives, qui restent le paramètre le plus important dans l’évaluation de la réussite d’une carrière, ont également été au rendez-vous jusqu’à présent. En effet, il a déjà un palmarès long comme le bras avec quatre championnats du Liban, une coupe d’Asie des clubs, un championnat de Tunisie, un championnat du Qatar, en plus d'avoir été avec son équipe vice-champion d’Afrique des clubs.
Le joueur de 27 ans, qui a rejoint le club koweitien d’Al-Jahra cette saison ambitionne d’« atteindre les tours finaux dans le championnat local et se qualifier pour le tournoi des pays du Golfe ».
Le joueur d’1 m 93 est aujourd’hui à un tournant de sa carrière. Si en 2015, il n’avait pas été sélectionné au cours de la draft NBA, Waël Arakji affirme que « c’est toujours un rêve pour tout joueur professionnel de haut niveau de jouer en NBA ou en Europe, et quand se présentera l’opportunité je la saisirai ».
Atteindre cet objectif passera notamment par la constance dans l’excellence de ses résultats en club mais aussi par de meilleures performances en équipe nationale, où son palmarès est encore vierge. L’exposition médiatique que pourrait lui donner le prochain Mondial pourrait être le tremplin vers une carrière européenne ou NBA. Éviter tout faux pas en campagne qualificative serait donc une excellente idée. En commençant par éviter toute mauvaise surprise contre l’Indonésie aujourd’hui.
À quelques heures de cette entrée en matière, Ici Beyrouth fait un coup de projecteur sur le meneur de jeu de l’équipe, Waël Arakji, pour connaître son avis sur les perspectives pour le basket libanais mais aussi sur ses ambitions personnelles et son parcours. M. Arakji s’approche d’un âge optimal (26 ans) pour la pratique du basketball de haut niveau et affiche clairement ses ambitions.
Depuis la retraite sportive de Fadi el-Khatib, Waël Arakji est la star d’une génération qui n’a pas participé aux coupes du monde 2014 et 2019. Composé de joueurs de la trempe de Haidar et Ezzedine, ce cru guidé par M. Arakji aura à cœur d’émuler les Mechantaf, Khatib et autres Abdel Nour qui avaient qualifié le Liban pour trois coupes du monde à la suite en 2002, 2006 et 2010.
Waël Arakji est globalement ambitieux pour l’équipe, qui vise la qualification pour une 4e édition du Mondial de basket. Pour ce qui est des prochains championnats d’Asie, M. Arakji affirme qu'il « joue chaque compétition pour la gagner. Nous espérons faire un très beau parcours », promettant ainsi une belle performance en juillet prochain. Tout un peuple l’attend après la débâcle de 2017 – qui plus est à domicile – lorsque le Liban n’avait pu faire mieux qu’une piètre 6e place dans l’épreuve continentale reine.
M. Arakji, talent précoce, avait commencé à jouer au basket à 4 ans avant de rejoindre Riyadi à 15 ans. La progression de ses statistiques depuis ses débuts au sein de l’élite libanaise est impressionnante. En 2012-2013, ses stats au cours de sa première saison affichaient 2,7 points par match et 1,8 passe décisive. Au cours de sa dernière saison avec Riyadi en 2019-2020, il tournait à 10 points et 4 assists par match, soit une progression de 270% en huit ans. Il a même connu une saison plus prolifique d’efficacité en 2017-2018 lorsqu'il avait inscrit 13,1 points et 6,3 assists par match en moyenne.
Ses statistiques dans les championnats chinois, qatari et tunisien, où il n’a certes évolué qu’une saison dans chacun d’entre eux, en 2017-2018, 2019-2020 et 2020-2021 respectivement, sont tout aussi bonnes et prouvent que le championnat local n’a rien à envier aux meilleurs championnats arabes et continentaux. En effet, en Chine, Waël Arakji a marqué 16,6 points par match pour 7,2 assists. En Tunisie, M. Arakji tournait à 14,7 points par match pour 3,2 assists. Au Qatar, il a réussi la meilleure saison de sa carrière en inscrivant 26,4 points par match et 5,5 assists, avec de plus 6 rebonds par match en moyenne. Des stats donc encore meilleures que celles de sa meilleure saison avec Riyadi dans les 3 championnats étrangers où il a donc foulé le parquet.
Waël Arakji n’approuve pas pleinement notre lecture des chiffres sur le volet de la comparaison avec la Chine en affirmant que « le championnat chinois reste légèrement supérieur au championnat local, tout en précisant que si davantage de ressources financières étaient allouées à notre championnat, il deviendrait le meilleur du continent ».
Si les statistiques individuelles sont donc au rendez-vous et en constance progression en club, les récompenses collectives, qui restent le paramètre le plus important dans l’évaluation de la réussite d’une carrière, ont également été au rendez-vous jusqu’à présent. En effet, il a déjà un palmarès long comme le bras avec quatre championnats du Liban, une coupe d’Asie des clubs, un championnat de Tunisie, un championnat du Qatar, en plus d'avoir été avec son équipe vice-champion d’Afrique des clubs.
Le joueur de 27 ans, qui a rejoint le club koweitien d’Al-Jahra cette saison ambitionne d’« atteindre les tours finaux dans le championnat local et se qualifier pour le tournoi des pays du Golfe ».
Le joueur d’1 m 93 est aujourd’hui à un tournant de sa carrière. Si en 2015, il n’avait pas été sélectionné au cours de la draft NBA, Waël Arakji affirme que « c’est toujours un rêve pour tout joueur professionnel de haut niveau de jouer en NBA ou en Europe, et quand se présentera l’opportunité je la saisirai ».
Atteindre cet objectif passera notamment par la constance dans l’excellence de ses résultats en club mais aussi par de meilleures performances en équipe nationale, où son palmarès est encore vierge. L’exposition médiatique que pourrait lui donner le prochain Mondial pourrait être le tremplin vers une carrière européenne ou NBA. Éviter tout faux pas en campagne qualificative serait donc une excellente idée. En commençant par éviter toute mauvaise surprise contre l’Indonésie aujourd’hui.
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