Le N.1 mondial Novak Djokovic a assuré lundi avoir l'intention d'aller jouer à Wimbledon cet été même s'il soutient la décision de l'ATP de priver le tournoi de ses points pour avoir exclu les joueurs Russes et Bélarusses en raison de la guerre en Ukraine.
"Oui, j'ai l'intention d'aller à Wimbledon", a affirmé le Serbe à l'issue de sa qualification pour le 2e tour à Roland-Garros.
Tenant du titre sur le gazon londonien, il a également réaffirmé considérer comme une "erreur" la décision du tournoi visant les Russes et les Bélarusses.
"C'est une situation perdant-perdant", a-t-il insisté en regrettant que Wimbledon ou la Fédération anglaise (LTA) n'aient pas cherché de terrain d'entente avec les joueurs et joueuses russes et bélarusses.
"C'est Wimbledon ou la LTA qui a pris cette décision, mais j'ai appris il y a quelques jours qu'il y avait un document portant des recommandations du gouvernement britannique pour le All England Lawn Tennis Club (AELTC, organisateur de Wimbledon) où il y avait plusieurs options. Ils n'ont discuté avec personne de l'ATP ou des joueurs russes ou bélarusses pour tenter de trouver un terrain d'entente", a souligné Djokovic.
"C'est une mauvaise décision, je ne la soutiens pas du tout", a-t-il martelé en apportant un exemple de terrain d'entente qui lui semblait envisageable.
"La WTA et l'ATP avaient proposé aux joueurs et joueuses russes, bélarusse et ukrainiens de jouer ensemble des exhibitions en marge du tournoi dont les bénéfices auraient été reversés aux victimes en Ukraine. Mais Wimbledon n'en a jamais vraiment parlé", a-t-il assuré.
En réponse à la décision de Wimbledon, l'ATP et la WTA ont décidé de ne pas attribuer de points lors de la prochaine édition du Majeur sur gazon si l'organisation maintient les exclusions, ce qui va coûter cher en particulier aux joueurs qui vont perdre les points de l'an dernier et ne pourront pas en marquer de nouveaux. Au premier chef, Djokovic.
"D'un point de vue personnel, cette année je vais perdre au total 4.000 points d'Australie et de Wimbledon parce que je n'aurai pas été autorisé à les défendre. Donc évidemment ça m'affecte très négativement", a rappelé le Serbe qui avait été expulsé de Melbourne avant le début du premier Majeur de l'année, dont il était également tenant du titre, pour avoir refusé de se vacciner contre le Covid-19.
"J'ai parlé avec l'ATP et je suis heureux que collectivement les joueurs se soient réunis avec l'ATP et qu'ils aient montré aux tournois du Grand Chelem que lorsqu'il y a une erreur de commise, et il y en a eu une de la part de Wimbledon, il y a des conséquences", a insisté Djokovic.
Néanmoins, "les tournois du Grand Chelem demeurent des tournois du Grand Chelem et Wimbledon a toujours été un rêve pour moi quand j'étais enfant. Je ne le vois pas au prisme des points ou du prize money", a-t-il conclu.
"Oui, j'ai l'intention d'aller à Wimbledon", a affirmé le Serbe à l'issue de sa qualification pour le 2e tour à Roland-Garros.
Tenant du titre sur le gazon londonien, il a également réaffirmé considérer comme une "erreur" la décision du tournoi visant les Russes et les Bélarusses.
"C'est une situation perdant-perdant", a-t-il insisté en regrettant que Wimbledon ou la Fédération anglaise (LTA) n'aient pas cherché de terrain d'entente avec les joueurs et joueuses russes et bélarusses.
"C'est Wimbledon ou la LTA qui a pris cette décision, mais j'ai appris il y a quelques jours qu'il y avait un document portant des recommandations du gouvernement britannique pour le All England Lawn Tennis Club (AELTC, organisateur de Wimbledon) où il y avait plusieurs options. Ils n'ont discuté avec personne de l'ATP ou des joueurs russes ou bélarusses pour tenter de trouver un terrain d'entente", a souligné Djokovic.
"C'est une mauvaise décision, je ne la soutiens pas du tout", a-t-il martelé en apportant un exemple de terrain d'entente qui lui semblait envisageable.
"La WTA et l'ATP avaient proposé aux joueurs et joueuses russes, bélarusse et ukrainiens de jouer ensemble des exhibitions en marge du tournoi dont les bénéfices auraient été reversés aux victimes en Ukraine. Mais Wimbledon n'en a jamais vraiment parlé", a-t-il assuré.
En réponse à la décision de Wimbledon, l'ATP et la WTA ont décidé de ne pas attribuer de points lors de la prochaine édition du Majeur sur gazon si l'organisation maintient les exclusions, ce qui va coûter cher en particulier aux joueurs qui vont perdre les points de l'an dernier et ne pourront pas en marquer de nouveaux. Au premier chef, Djokovic.
"D'un point de vue personnel, cette année je vais perdre au total 4.000 points d'Australie et de Wimbledon parce que je n'aurai pas été autorisé à les défendre. Donc évidemment ça m'affecte très négativement", a rappelé le Serbe qui avait été expulsé de Melbourne avant le début du premier Majeur de l'année, dont il était également tenant du titre, pour avoir refusé de se vacciner contre le Covid-19.
"J'ai parlé avec l'ATP et je suis heureux que collectivement les joueurs se soient réunis avec l'ATP et qu'ils aient montré aux tournois du Grand Chelem que lorsqu'il y a une erreur de commise, et il y en a eu une de la part de Wimbledon, il y a des conséquences", a insisté Djokovic.
Néanmoins, "les tournois du Grand Chelem demeurent des tournois du Grand Chelem et Wimbledon a toujours été un rêve pour moi quand j'étais enfant. Je ne le vois pas au prisme des points ou du prize money", a-t-il conclu.
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