Le ministre de l'Énergie, Walid Fayyad, favorable à l'offre des sociétés allemande et chinoise, Siemens et CMEC, pour la production d'électricité, s’est rétracté, contre toute attente. Il semblerait qu'une personne ait soufflé à l'oreille du ministre Fayyad qu'il n’est pas envisageable de laisser le Premier ministre Nagib Mikati, à l'origine de cette offre électrique, inscrire cette réalisation à son crédit.
L’offre consiste à établir deux centrales pour produire de l'électricité par le gaz à Deir Ammar et Zahrani, d'une capacité comprise entre 1500 et 2000 mégawatts, en plus de lignes de transmission et de stations de sous-transformation. Les deux entreprises se chargeraient de la conception, de la construction des usines ainsi que du financement, de l'exploitation et de la maintenance. Ce consortium se contenterait de garanties souveraines de l'État libanais sans exiger des garanties internationales ou l'achèvement des négociations avec le FMI, voire des réformes dans le secteur.
Le coût de ce projet oscille entre 1,5 et 2 milliards de dollars, financés par ce consortium, avec une période de grâce de 3 ans, après quoi le remboursement s’échelonnera sur une période de 12 ans.
Toute personne sensée ne peut refuser ces conditions au regard de la situation financière du Liban. En effet, le pays n'est pas en mesure de produire de l'électricité par ses propres moyens, notamment en l’absence d’un partenariat entre les secteurs public et privé dans ce domaine. Sans compter l’absence de confiance dans le secteur public et dans sa gestion du secteur de l’électricité et de ses ressources.
En réalité, le ministre de l'Énergie Walid Fayyad bénéficiait de l’autorisation du Conseil des ministres pour mener les négociations avec les grands constructeurs tels que General Electric, Siemens, Ansaldo et Mitsubishi. Le but étant d’explorer la possibilité et la volonté de ces entreprises de financer et implanter des centrales selon la formule présentée par le consortium Siemens et CMEC. De plus, le Cabinet a également convenu de préparer un protocole d'accord à présenter et faire signer par les entreprises intéressées, en vue des négociations concurrentielles directes avec ces dernières. De même, le Conseil des ministres a par ailleurs approuvé le recours à des consultants internationaux et locaux pour suivre l’avancée des négociations et projets à plus d’un égard.
Cependant, la rétractation du ministre Fayyad ainsi que son refus d'inclure l'offre allemande à l'ordre du jour du Cabinet a torpillé tout ce qui précède. Ainsi, les échanges entre le ministre et les Américains au sujet de l'intérêt de General Electric pour ce processus, ont été interrompus. Alors que cette dernière collabore avec les Irakiens dans le domaine de l'électricité.
Par ailleurs, Fayyad avait aussi rencontré le directeur général du département des adjudications, Jean Allieh, pour discuter de la légalité du procédé d'attribution, après que des voix se sont élevées pour refuser d'attribuer le marché de la création des deux centrales sans appel d'offres.
Selon le ministre Fayyad, le processus d'appel d'offres prolongera la période d’exécution du projet, alors que la formule proposée par les entreprises allemandes et chinoises permet de sécuriser le projet d'ici à deux ans au plus tard. Parallèlement, l'insistance de Jean Allieh de passer par les appels d'offres pourrait être un autre facteur qui a poussé le ministre de l'Énergie et ses compères à retirer les offres électriques de l'ordre du jour du Cabinet, en raison du grand conflit qui a opposé Allieh aux ministres du Courant patriotique libre qui se sont succédé au ministère de l'Énergie et qu’il accusait de violer les lois au détriment de l'argent public.
L’offre consiste à établir deux centrales pour produire de l'électricité par le gaz à Deir Ammar et Zahrani, d'une capacité comprise entre 1500 et 2000 mégawatts, en plus de lignes de transmission et de stations de sous-transformation. Les deux entreprises se chargeraient de la conception, de la construction des usines ainsi que du financement, de l'exploitation et de la maintenance. Ce consortium se contenterait de garanties souveraines de l'État libanais sans exiger des garanties internationales ou l'achèvement des négociations avec le FMI, voire des réformes dans le secteur.
Le coût de ce projet oscille entre 1,5 et 2 milliards de dollars, financés par ce consortium, avec une période de grâce de 3 ans, après quoi le remboursement s’échelonnera sur une période de 12 ans.
Toute personne sensée ne peut refuser ces conditions au regard de la situation financière du Liban. En effet, le pays n'est pas en mesure de produire de l'électricité par ses propres moyens, notamment en l’absence d’un partenariat entre les secteurs public et privé dans ce domaine. Sans compter l’absence de confiance dans le secteur public et dans sa gestion du secteur de l’électricité et de ses ressources.
En réalité, le ministre de l'Énergie Walid Fayyad bénéficiait de l’autorisation du Conseil des ministres pour mener les négociations avec les grands constructeurs tels que General Electric, Siemens, Ansaldo et Mitsubishi. Le but étant d’explorer la possibilité et la volonté de ces entreprises de financer et implanter des centrales selon la formule présentée par le consortium Siemens et CMEC. De plus, le Cabinet a également convenu de préparer un protocole d'accord à présenter et faire signer par les entreprises intéressées, en vue des négociations concurrentielles directes avec ces dernières. De même, le Conseil des ministres a par ailleurs approuvé le recours à des consultants internationaux et locaux pour suivre l’avancée des négociations et projets à plus d’un égard.
Cependant, la rétractation du ministre Fayyad ainsi que son refus d'inclure l'offre allemande à l'ordre du jour du Cabinet a torpillé tout ce qui précède. Ainsi, les échanges entre le ministre et les Américains au sujet de l'intérêt de General Electric pour ce processus, ont été interrompus. Alors que cette dernière collabore avec les Irakiens dans le domaine de l'électricité.
Par ailleurs, Fayyad avait aussi rencontré le directeur général du département des adjudications, Jean Allieh, pour discuter de la légalité du procédé d'attribution, après que des voix se sont élevées pour refuser d'attribuer le marché de la création des deux centrales sans appel d'offres.
Selon le ministre Fayyad, le processus d'appel d'offres prolongera la période d’exécution du projet, alors que la formule proposée par les entreprises allemandes et chinoises permet de sécuriser le projet d'ici à deux ans au plus tard. Parallèlement, l'insistance de Jean Allieh de passer par les appels d'offres pourrait être un autre facteur qui a poussé le ministre de l'Énergie et ses compères à retirer les offres électriques de l'ordre du jour du Cabinet, en raison du grand conflit qui a opposé Allieh aux ministres du Courant patriotique libre qui se sont succédé au ministère de l'Énergie et qu’il accusait de violer les lois au détriment de l'argent public.
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