La musicographe, Zeina Kayali, a récemment ouvert Beit Tabaris, une maison dédiée à la musique classique à Beyrouth.
Auteure d’un répertoire des compositeurs libanais des XXe et XXIe siècle, Zeina Kayali est passionnée de musique. En parallèle de ses activités à l’Unesco - Paris, elle songeait depuis une vingtaine d'années à convertir la maison où elle a grandi en un lieu de musique classique pour la jeunesse libanaise. Ces deux dernières années, les événements catastrophiques se sont précipités et, très paradoxalement, ont permis que le rêve se réalise.
Zeina Kayali
«Abandonnée dans les années 1990, la maison familiale se détériorait lentement. L'explosion du 4 août a achevé le désastre. L'architecte Joseph Maroun, à qui les travaux de rénovation ont été confiés, a réussi à garder l'âme de la maison tout en la rendant très fonctionnelle et confortable», raconte-t-elle lors d’un entretien avec Ici Beyrouth.
Le cataclysme économique qui s'est abattu sur le Liban, en plus de la crise du Covid-19, ne permet plus aux jeunes d'évoluer dans leur art. Les quelques-uns qui pouvaient, en fin de cycle d'études, partir se perfectionner en Europe, n'en ont plus les moyens financiers, ce qui fait craindre une baisse du niveau musical au Liban.
Crédits : Zeina Kayali
Beit Tabaris propose un cycle de master class, dans le but d’apporter à cette jeunesse ce qu'elle n'a plus la possibilité d'aller chercher ailleurs. Une master class se déroule en ce moment avec le pianiste libanais de renommée mondiale, Abdel Rahman El Bacha, et la violoncelliste Suzanne Vermeyen. Huit jeunes musiciens suivent l'enseignement de ces deux maîtres pendant une semaine.
Au mois de septembre, une master class de chant lyrique est prévue et, en novembre, des ateliers de clarinette et de flûte traversière. Des cours de direction d'orchestre, de chœur et de violon sont programmés pour 2023. «Tout cela n'aurait pas été possible (ou du moins beaucoup plus difficile!) sans le soutien de l'Institut français du Liban», souligne Zeina.
Auteure d’un répertoire des compositeurs libanais des XXe et XXIe siècle, Zeina Kayali est passionnée de musique. En parallèle de ses activités à l’Unesco - Paris, elle songeait depuis une vingtaine d'années à convertir la maison où elle a grandi en un lieu de musique classique pour la jeunesse libanaise. Ces deux dernières années, les événements catastrophiques se sont précipités et, très paradoxalement, ont permis que le rêve se réalise.
Zeina Kayali
«Abandonnée dans les années 1990, la maison familiale se détériorait lentement. L'explosion du 4 août a achevé le désastre. L'architecte Joseph Maroun, à qui les travaux de rénovation ont été confiés, a réussi à garder l'âme de la maison tout en la rendant très fonctionnelle et confortable», raconte-t-elle lors d’un entretien avec Ici Beyrouth.
Le cataclysme économique qui s'est abattu sur le Liban, en plus de la crise du Covid-19, ne permet plus aux jeunes d'évoluer dans leur art. Les quelques-uns qui pouvaient, en fin de cycle d'études, partir se perfectionner en Europe, n'en ont plus les moyens financiers, ce qui fait craindre une baisse du niveau musical au Liban.
Crédits : Zeina Kayali
Beit Tabaris propose un cycle de master class, dans le but d’apporter à cette jeunesse ce qu'elle n'a plus la possibilité d'aller chercher ailleurs. Une master class se déroule en ce moment avec le pianiste libanais de renommée mondiale, Abdel Rahman El Bacha, et la violoncelliste Suzanne Vermeyen. Huit jeunes musiciens suivent l'enseignement de ces deux maîtres pendant une semaine.
Au mois de septembre, une master class de chant lyrique est prévue et, en novembre, des ateliers de clarinette et de flûte traversière. Des cours de direction d'orchestre, de chœur et de violon sont programmés pour 2023. «Tout cela n'aurait pas été possible (ou du moins beaucoup plus difficile!) sans le soutien de l'Institut français du Liban», souligne Zeina.
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