Les joueurs étrangers des quatre équipes qualifiées pour le «Final 4» du Championnat de basketball libanais ont réalisé des performances hétérogènes. Quand Salah Mejri a éclaboussé la demi-finale entre SC Beirut et Sagesse par sa classe mondiale, Kikanovic et Arman, n’ont quant à eux pas pu créer de grosses différences dans la deuxième demi-finale entre Riyadi et Dynamo.
Contrairement à la saison régulière, au cours de laquelle, seuls des joueurs locaux composaient les équipes libanaises de basketball, le règlement du «Final 4» permettait à chaque équipe de recruter un joueur international. Ces joueurs ont eu des rendements différents au sein de leur équipe, amplifiant la domination de SC Beirut face à Sagesse dans la première demi-finale et confirmant l’équilibre dans les niveaux de Riyadi et Dynamo, dans la deuxième.
Mejri, sur une autre planète
Le SC Beirut, vainqueur de la saison régulière, a engagé pour la phase finale du championnat Salah Mejri, international tunisien, qui a, dans sa carrière, évolué aux Dallas Mavericks (2015 à 2019) et au Real Madrid (2013 à 2015 et la saison 2019-2020). Son apport fut très grand dans les larges succès de SC Beirut face à Sagesse, par 26 points d’écart en moyenne, au cours des deux premiers matches. Sa seule absence au cours du troisième match de la série a remplacé les succès écrasants des coéquipiers de Wael Arakji, en une victoire étriquée, après prolongations, qui leur a ouvert les portes de la finale. Mejri a rendu les pénétrations sous le panier de Sagesse très difficiles et a dominé son adversaire direct, Jad Bitar, au rebond.
Mejri a aussi montré des qualités dans un registre qui n’est généralement pas l’apanage des centres, à savoir le tir à trois points. Le Tunisien a en effet marqué trois tirs sur cette distance au cours des deux matches qu’il a joués, profitant notamment de l’absence de marquage des joueurs de Sagesse, quand il s’est retrouvé en position de tir, à l’extérieur de la raquette.
Les statistiques de l’ancien Madrilène sont exceptionnelles, d’autant plus qu’il n’a joué que vingt-deux minutes de moyenne au cours des deux premiers matches, totalisant dans ce faible temps de jeu 14,5 points, 9 rebonds, 2,5 «blockshots» et 1,5 «steal», en moyenne par rencontre, pour chacun de ces quatre indicateurs.
Seule ombre au tableau, le joueur de 2 mètres 17 est incertain pour la finale, en raison de sa blessure.
Dwayn Jackson, le flop de Sagesse
Le joueur recruté par Sagesse, Dwayn Jackson, a quant à lui été décevant. Choisi notamment pour son adresse sur les tirs de longue distance, Jackson n’aura pas été à la hauteur des attentes. Le point d’orgue de son manque d’efficacité aura été au cours du second match de la série, où il aura raté la totalité de ses neuf tirs à trois points.
Autre fait marquant du couac Jackson, son manque de discipline au cours du match 3 de la série. Alors que Sagesse tenait la dragée haute à un SC Beirut privé de Mejri, Jackson a fait sa cinquième faute avant la fin du temps règlementaire, et a ainsi privé les Verts d’un apport, qui aurait pu être crucial au cours de la prolongation.
Ses statistiques d’ensemble, au regard notamment de son temps de jeu conséquent (38 minutes 40 secondes par match), sont en-deçà des attentes. Jackson a marqué 23,3 points, gagné 5,7 rebonds et concédé 4,3 «turnovers» par match.
Le choix tactique de Sagesse de recruter un ailier plutôt qu’un centre est lui aussi critiquable, d’autant plus que des joueurs comme Mark Khoueiry, Aziz Abdel Massih et Ali Mezher sont des joueurs de qualité pour la construction du jeu et les tirs à trois points.
Kikanovic et Arman ne font pas pencher la balance pour l’instant
Dans la deuxième demi-finale, les deux étrangers se sont neutralisés dans l’ensemble par leurs performances. Elmedin Kikanovic, le centre Bosnien de Riyadi, a eu un passage à vide au cours du troisième match de la série, tandis que l’ailier américain de Dynamo Sean Arman, n’a pas pu disputer le quatrième quart-temps du premier match de la série pour cause de blessure, précipitant la défaite de son équipe dans ce match.
Kikanovic, joueur de l’Alba Berlin de 2015 à 2017 et de Monaco de 2017 à 2019, a des statistiques correctes au cours de cette demi-finale indécise, avec 15,3 points, 6 rebonds, 2 «steals » et 2 «assists» de moyenne par match. À noter que l’international bosnien a disputé le Championnat d’Europe des nations avec la Bosnie en 2011, 2013 et 2015, preuve d’un certain standing.
De son côté, Sean Arman, doté d’une bonne vision du jeu, a tourné à 14,3 points, 5 rebonds et 8,5 «assists» par match. Son jeu entraîne cependant des passes risquées qui ont provoqué 5,5 pertes de balle en moyenne par match.
Riyadi, qui mène désormais 2-1 dans la série, se rendra à Zouk samedi pour disputer le quatrième match de la série sur le terrain de Dynamo. Les performances de Kikanovic et Arman seront très attendues et décisives, pour déterminer l’adversaire du SC Beirut en finale.
Contrairement à la saison régulière, au cours de laquelle, seuls des joueurs locaux composaient les équipes libanaises de basketball, le règlement du «Final 4» permettait à chaque équipe de recruter un joueur international. Ces joueurs ont eu des rendements différents au sein de leur équipe, amplifiant la domination de SC Beirut face à Sagesse dans la première demi-finale et confirmant l’équilibre dans les niveaux de Riyadi et Dynamo, dans la deuxième.
Mejri, sur une autre planète
Le SC Beirut, vainqueur de la saison régulière, a engagé pour la phase finale du championnat Salah Mejri, international tunisien, qui a, dans sa carrière, évolué aux Dallas Mavericks (2015 à 2019) et au Real Madrid (2013 à 2015 et la saison 2019-2020). Son apport fut très grand dans les larges succès de SC Beirut face à Sagesse, par 26 points d’écart en moyenne, au cours des deux premiers matches. Sa seule absence au cours du troisième match de la série a remplacé les succès écrasants des coéquipiers de Wael Arakji, en une victoire étriquée, après prolongations, qui leur a ouvert les portes de la finale. Mejri a rendu les pénétrations sous le panier de Sagesse très difficiles et a dominé son adversaire direct, Jad Bitar, au rebond.
Mejri a aussi montré des qualités dans un registre qui n’est généralement pas l’apanage des centres, à savoir le tir à trois points. Le Tunisien a en effet marqué trois tirs sur cette distance au cours des deux matches qu’il a joués, profitant notamment de l’absence de marquage des joueurs de Sagesse, quand il s’est retrouvé en position de tir, à l’extérieur de la raquette.
Les statistiques de l’ancien Madrilène sont exceptionnelles, d’autant plus qu’il n’a joué que vingt-deux minutes de moyenne au cours des deux premiers matches, totalisant dans ce faible temps de jeu 14,5 points, 9 rebonds, 2,5 «blockshots» et 1,5 «steal», en moyenne par rencontre, pour chacun de ces quatre indicateurs.
Seule ombre au tableau, le joueur de 2 mètres 17 est incertain pour la finale, en raison de sa blessure.
Dwayn Jackson, le flop de Sagesse
Le joueur recruté par Sagesse, Dwayn Jackson, a quant à lui été décevant. Choisi notamment pour son adresse sur les tirs de longue distance, Jackson n’aura pas été à la hauteur des attentes. Le point d’orgue de son manque d’efficacité aura été au cours du second match de la série, où il aura raté la totalité de ses neuf tirs à trois points.
Autre fait marquant du couac Jackson, son manque de discipline au cours du match 3 de la série. Alors que Sagesse tenait la dragée haute à un SC Beirut privé de Mejri, Jackson a fait sa cinquième faute avant la fin du temps règlementaire, et a ainsi privé les Verts d’un apport, qui aurait pu être crucial au cours de la prolongation.
Ses statistiques d’ensemble, au regard notamment de son temps de jeu conséquent (38 minutes 40 secondes par match), sont en-deçà des attentes. Jackson a marqué 23,3 points, gagné 5,7 rebonds et concédé 4,3 «turnovers» par match.
Le choix tactique de Sagesse de recruter un ailier plutôt qu’un centre est lui aussi critiquable, d’autant plus que des joueurs comme Mark Khoueiry, Aziz Abdel Massih et Ali Mezher sont des joueurs de qualité pour la construction du jeu et les tirs à trois points.
Kikanovic et Arman ne font pas pencher la balance pour l’instant
Dans la deuxième demi-finale, les deux étrangers se sont neutralisés dans l’ensemble par leurs performances. Elmedin Kikanovic, le centre Bosnien de Riyadi, a eu un passage à vide au cours du troisième match de la série, tandis que l’ailier américain de Dynamo Sean Arman, n’a pas pu disputer le quatrième quart-temps du premier match de la série pour cause de blessure, précipitant la défaite de son équipe dans ce match.
Kikanovic, joueur de l’Alba Berlin de 2015 à 2017 et de Monaco de 2017 à 2019, a des statistiques correctes au cours de cette demi-finale indécise, avec 15,3 points, 6 rebonds, 2 «steals » et 2 «assists» de moyenne par match. À noter que l’international bosnien a disputé le Championnat d’Europe des nations avec la Bosnie en 2011, 2013 et 2015, preuve d’un certain standing.
De son côté, Sean Arman, doté d’une bonne vision du jeu, a tourné à 14,3 points, 5 rebonds et 8,5 «assists» par match. Son jeu entraîne cependant des passes risquées qui ont provoqué 5,5 pertes de balle en moyenne par match.
Riyadi, qui mène désormais 2-1 dans la série, se rendra à Zouk samedi pour disputer le quatrième match de la série sur le terrain de Dynamo. Les performances de Kikanovic et Arman seront très attendues et décisives, pour déterminer l’adversaire du SC Beirut en finale.
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