©Sadio Mané a marqué 23 buts toutes compétitions confondues cette saison. Photo Paul Ellis AFP
L'un a ébloui l'Espagne, l'autre conquis l'Afrique : le goleador français du Real Madrid Karim Benzema et l'attaquant sénégalais de Liverpool Sadio Mané s'affrontent samedi (22h00) en finale de Ligue des champions, pour un duel en forme de dernière marche vers le Ballon d'Or.
Il est difficile d'imaginer la plus prestigieuse récompense individuelle du football, décernée le 17 octobre à Paris, échapper à l'avant-centre madrilène : à 34 ans, Benzema vient de signer la meilleure saison de sa carrière.
Avec 44 buts et 15 passes décisives en 45 matches en club cette saison, il a porté son équipe vers un 35e sacre en Liga fin avril, avant une éventuelle "décimocuarta" (14e) inespérée en C1.
C'est notamment grâce à ses coups d'éclat que le Real a pu renverser le Paris SG en 8es de finale, Chelsea tenant du titre en quarts et Manchester City en demi-finale, dans des fins de match haletantes.
En cas de doublé à Saint-Denis, l'ancien Lyonnais pourrait même égaler le record de Cristiano Ronaldo, qui avait marqué 17 buts en C1 en 2013-2014. "Les records sont faits pour être battus", a souri l'attaquant français dans un entretien sur le site de l'UEFA, jeudi.
Benzema, "l'excellence"
"C'est l'excellence, c'est Karim, évidemment. (...) Moi, je suis à fond pour que ce soit un joueur français (qui l'ait, NDLR). De par ce qu'il fait avec son club tout au long de l'année, et avec nous aussi en équipe de France, oui, il le mérite", a assuré le sélectionneur français Didier Deschamps dans un entretien à beIN Sports, dimanche.
Un triomphe samedi tuerait tout suspense : sauf coup de théâtre, Benzema deviendrait le premier Français à être sacré Ballon d'Or depuis son ancien entraîneur Zinédine Zidane en 1998.
Sur le terrain comme dans les suffrages, se dresse face à lui l'ultime barrière qui le sépare du trophée : Sadio Mané, en lice pour devenir le deuxième Africain à remporter le Ballon d'Or après le Libérien George Weah en 1995. "C'est triste qu'aucun autre joueur Africain l'ait gagné depuis Weah", a-t-il déclaré mardi à des journalistes en marge du media day. "Nous allons tout faire gagner la Ligue des champions, et après on verra ce qu'il se passera avec le Ballon d'Or."
S'il marque moins (23 buts toutes compétitions confondues), l'attaquant de 30 ans est le fer de lance d'un collectif qui a presque tout gagné. Avec la Ligue des champions, Liverpool bouclerait un joli triplé, en plus de la Coupe d'Angleterre et la Coupe de la ligue, qui le consolerait de la Premier League qui lui échappé pour un seul point, au profit de Manchester City.
Sous le maillot du Sénégal, dans deux matches différents, il a marqué le tir au but qui a offert au pays sa première Coupe d'Afrique des nations début février, puis celui qui l'envoyé au Mondial-2022 fin mars.
Les deux fois, c'était face l'Égypte de son coéquipier Mohamed Salah.
Mané, "une machine"
"C'est une machine !" s'est récemment enthousiasmé son entraîneur Jürgen Klopp. C'est "un immense joueur ! Le mélange de technique, de désir et d'impact physique, de super buts... c'est un joueur fantastique et de classe mondiale."
Cette année, Mané a su faire face à la concurrence de Luis Diaz, arrivé en janvier, et a souvent été décisif en fin de saison, à l'image de ses deux buts, un à l'aller, un au retour, contre Villarreal (2-0, 3-2), en demi-finale.
Malgré cela, après six années, son avenir sur les bords de la Mersey est des plus incertains. L'ombre de Salah, qui lui aussi s'interroge sur son futur, donne des envies d'ailleurs au Sénégalais. Avec une année de contrat à honorer et 30 ans depuis le 10 avril, l'intérêt manifesté par le Bayern Munich ou le Paris SG ne peut le laisser indifférent s'il veut s'octroyer un dernier défi assorti d'un gros contrat.
Mais pour l'instant, le dernier concurrent crédible de Benzema pour le Ballon d'Or a laissé planer le doute : "Je répondrai après la Ligue des champions. Que je parte ou que je reste, je répondrai après", a-t-il glissé dans un sourire au micro de Sky Sports, mercredi.
Il est difficile d'imaginer la plus prestigieuse récompense individuelle du football, décernée le 17 octobre à Paris, échapper à l'avant-centre madrilène : à 34 ans, Benzema vient de signer la meilleure saison de sa carrière.
Avec 44 buts et 15 passes décisives en 45 matches en club cette saison, il a porté son équipe vers un 35e sacre en Liga fin avril, avant une éventuelle "décimocuarta" (14e) inespérée en C1.
C'est notamment grâce à ses coups d'éclat que le Real a pu renverser le Paris SG en 8es de finale, Chelsea tenant du titre en quarts et Manchester City en demi-finale, dans des fins de match haletantes.
En cas de doublé à Saint-Denis, l'ancien Lyonnais pourrait même égaler le record de Cristiano Ronaldo, qui avait marqué 17 buts en C1 en 2013-2014. "Les records sont faits pour être battus", a souri l'attaquant français dans un entretien sur le site de l'UEFA, jeudi.
Benzema, "l'excellence"
"C'est l'excellence, c'est Karim, évidemment. (...) Moi, je suis à fond pour que ce soit un joueur français (qui l'ait, NDLR). De par ce qu'il fait avec son club tout au long de l'année, et avec nous aussi en équipe de France, oui, il le mérite", a assuré le sélectionneur français Didier Deschamps dans un entretien à beIN Sports, dimanche.
Un triomphe samedi tuerait tout suspense : sauf coup de théâtre, Benzema deviendrait le premier Français à être sacré Ballon d'Or depuis son ancien entraîneur Zinédine Zidane en 1998.
Sur le terrain comme dans les suffrages, se dresse face à lui l'ultime barrière qui le sépare du trophée : Sadio Mané, en lice pour devenir le deuxième Africain à remporter le Ballon d'Or après le Libérien George Weah en 1995. "C'est triste qu'aucun autre joueur Africain l'ait gagné depuis Weah", a-t-il déclaré mardi à des journalistes en marge du media day. "Nous allons tout faire gagner la Ligue des champions, et après on verra ce qu'il se passera avec le Ballon d'Or."
S'il marque moins (23 buts toutes compétitions confondues), l'attaquant de 30 ans est le fer de lance d'un collectif qui a presque tout gagné. Avec la Ligue des champions, Liverpool bouclerait un joli triplé, en plus de la Coupe d'Angleterre et la Coupe de la ligue, qui le consolerait de la Premier League qui lui échappé pour un seul point, au profit de Manchester City.
Sous le maillot du Sénégal, dans deux matches différents, il a marqué le tir au but qui a offert au pays sa première Coupe d'Afrique des nations début février, puis celui qui l'envoyé au Mondial-2022 fin mars.
Les deux fois, c'était face l'Égypte de son coéquipier Mohamed Salah.
Mané, "une machine"
"C'est une machine !" s'est récemment enthousiasmé son entraîneur Jürgen Klopp. C'est "un immense joueur ! Le mélange de technique, de désir et d'impact physique, de super buts... c'est un joueur fantastique et de classe mondiale."
Cette année, Mané a su faire face à la concurrence de Luis Diaz, arrivé en janvier, et a souvent été décisif en fin de saison, à l'image de ses deux buts, un à l'aller, un au retour, contre Villarreal (2-0, 3-2), en demi-finale.
Malgré cela, après six années, son avenir sur les bords de la Mersey est des plus incertains. L'ombre de Salah, qui lui aussi s'interroge sur son futur, donne des envies d'ailleurs au Sénégalais. Avec une année de contrat à honorer et 30 ans depuis le 10 avril, l'intérêt manifesté par le Bayern Munich ou le Paris SG ne peut le laisser indifférent s'il veut s'octroyer un dernier défi assorti d'un gros contrat.
Mais pour l'instant, le dernier concurrent crédible de Benzema pour le Ballon d'Or a laissé planer le doute : "Je répondrai après la Ligue des champions. Que je parte ou que je reste, je répondrai après", a-t-il glissé dans un sourire au micro de Sky Sports, mercredi.
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