©Rafael Nadal exulte après sa victoire sur le Néerlandais Botic Van De Zandschulp, vendredi à Roland-Garros. Anne-Christine Poujoulat/AFP
Trois matches en trois sets, moins de trois jeux perdus par manche : Rafael Nadal et Novak Djokovic ont rallié au plus vite la deuxième semaine de Roland-Garros vendredi.
Passé à un point de la défaite au tour précédent, le phénomène espagnol Carlos Alcaraz a lui remis les gaz pour atteindre pour la première fois les huitièmes de finale sur la terre battue parisienne.
Rafa et Toni, réunion de famille
Pour la première fois depuis qu'il n'est plus entraîné par son oncle Toni, "Rafa" va le retrouver dans le camp opposé, celui de Félix Auger-Aliassime, son prochain adversaire, avec lequel son ancien mentor travaille depuis un peu plus d'un an.
Nadal se présentera dans les meilleures conditions possibles compte tenu des circonstances : lui qui avait quitté Rome boitillant et grimaçant, trahi par son pied gauche, à une dizaine de jours de Roland-Garros, vit un début de quinzaine idéal. En trois matches, il n'a pas laissé échapper le moindre set et n'a perdu que 23 jeux.
Sous le soleil retrouvé, et sous les yeux de Zinedine Zidane, l'Espagnol a joué ses "meilleures minutes de match depuis que je suis revenu de ma blessure aux côtes" début mai, a-t-il estimé.
Concrètement : une victoire 6-3, 6-2, 6-4 aux dépens de Botic van de Zandschulp (29e), et un seul moment délicat, quand après avoir obtenu en vain une balle de 5 jeux à 0 dans le troisième set, il a dû écarter ensuite une balle de 5 jeux partout alors qu'il servait pour le gain du match.
Auger-Aliassime, lui, n'avait jamais gagné le moindre match Porte d'Auteuil avant cette édition 2022. Il s'est fait une place en huitièmes de finale en maîtrisant le Serbe Filip Krajinovic (55e) 7-6 (7/3), 7-6 (7/2), 7-5.
Ni Nadal ni "FAA" ne veulent faire tout un plat de ces retrouvailles familiales.
Pour "Rafa", "c'est très simple, je sais qu'il veut le meilleur pour moi, et moi pour lui. On est avant tout de la même famille".
"S'il y avait un secret pour battre +Rafa+, il n'aurait pas gagné treize fois ici", répond le Canadien.
Djokovic en vitesse
Comme Nadal, Djokovic connaît une entame de tournoi des plus sereines : lui aussi n'a laissé filer que 23 jeux en trois matches.
Face au Slovène Aljaz Bedene, ex-top 50 aujourd'hui 195e mondial, le N.1 mondial s'est imposé 6-3, 6-3, 6-2 en 1h44 min.
Sa première semaine parisienne confirme l'impression romaine : "Nole" semble bien redevenu lui-même après un premier trimestre passé quasiment sans compétition après sa rocambolesque expulsion d'Australie, faute de vaccin contre le Covid-19.
On en saura plus encore avec son huitième de finale face à Diego Schwartzman (16e), le joueur qui compte le plus de matches gagnés sur terre battue cette saison devant Alcaraz. Le petit Argentin n'a fait qu'une bouchée du Bulgare Grigor Dimitrov (6-3, 6-1, 6-2) au troisième tour.
"Je suis prêt pour le combat physique. Je n'ai pas passé trop de temps sur le court et je sens bien la balle", prévient Djokovic.
Alcaraz réaccélère
Face au talent américain Sebastian Korda (30e), le dernier joueur à l'avoir battu, à Monte-Carlo au premier tour mi-avril - sa seule défaite sur ocre sur 2022 -, Alcaraz a remis le pied sur l'accélérateur en s'imposant 6-4, 6-4, 6-2 en à peine plus de deux heures en session de soirée.
Deux jours plus tôt, le jeune Espagnol avait sauvé une balle de match face à son compatriote Albert Ramos, avant de s'en sortir au bout d'un match marathon de 4h34 min. Le plus long de sa carrière naissante.
Pas de frayeur telle vendredi soir : "Carlitos", soutenu par quelques suppporters madrilènes présents en tribunes du Central à la veille de la finale de la Ligue des champions entre le Real Madrid et Liverpool au Stade de France, n'a jamais concédé son service et a affiché une réussite exceptionnelle au filet (82%, 18 points gagnés sur 22).
Le voilà désormais sur une série de treize matches gagnés d'affilée.
Pour une place en quarts de finale, Alcaraz, déjà N.6 mondial à 19 ans après un printemps ébouriffant, affrontera le Russe Karen Khachanov (25e).
Le N.3 mondial Alexander Zverev a lui écarté l'Américain Brandon Nakashima (75e) 7-6 (7/2), 6-3, 7-6 (7/5).
Parry, c'est fini
Le joli parcours de Diane Parry, 19 ans et 97e mondiale, a pris fin au troisième tour - son premier en Grand Chelem - contre la finaliste 2018, l'Américaine Sloane Stephens (64e), victorieuse 6-2, 6-3.
Deux autres Américaines ont également rallié la deuxième semaine : la jeune Coco Gauff (23 ans, 18e), tombeuse de l'Estonienne Kaia Kanepi 6-3, 6-4, et Amanda Anisimova (28e), vainqueure par abandon (6-7 (7/9), 6-2, 3-0) de la Tchèque Karolina Muchova, cheville tordue.
Passé à un point de la défaite au tour précédent, le phénomène espagnol Carlos Alcaraz a lui remis les gaz pour atteindre pour la première fois les huitièmes de finale sur la terre battue parisienne.
Rafa et Toni, réunion de famille
Pour la première fois depuis qu'il n'est plus entraîné par son oncle Toni, "Rafa" va le retrouver dans le camp opposé, celui de Félix Auger-Aliassime, son prochain adversaire, avec lequel son ancien mentor travaille depuis un peu plus d'un an.
Nadal se présentera dans les meilleures conditions possibles compte tenu des circonstances : lui qui avait quitté Rome boitillant et grimaçant, trahi par son pied gauche, à une dizaine de jours de Roland-Garros, vit un début de quinzaine idéal. En trois matches, il n'a pas laissé échapper le moindre set et n'a perdu que 23 jeux.
Sous le soleil retrouvé, et sous les yeux de Zinedine Zidane, l'Espagnol a joué ses "meilleures minutes de match depuis que je suis revenu de ma blessure aux côtes" début mai, a-t-il estimé.
Concrètement : une victoire 6-3, 6-2, 6-4 aux dépens de Botic van de Zandschulp (29e), et un seul moment délicat, quand après avoir obtenu en vain une balle de 5 jeux à 0 dans le troisième set, il a dû écarter ensuite une balle de 5 jeux partout alors qu'il servait pour le gain du match.
Auger-Aliassime, lui, n'avait jamais gagné le moindre match Porte d'Auteuil avant cette édition 2022. Il s'est fait une place en huitièmes de finale en maîtrisant le Serbe Filip Krajinovic (55e) 7-6 (7/3), 7-6 (7/2), 7-5.
Ni Nadal ni "FAA" ne veulent faire tout un plat de ces retrouvailles familiales.
Pour "Rafa", "c'est très simple, je sais qu'il veut le meilleur pour moi, et moi pour lui. On est avant tout de la même famille".
"S'il y avait un secret pour battre +Rafa+, il n'aurait pas gagné treize fois ici", répond le Canadien.
Djokovic en vitesse
Comme Nadal, Djokovic connaît une entame de tournoi des plus sereines : lui aussi n'a laissé filer que 23 jeux en trois matches.
Face au Slovène Aljaz Bedene, ex-top 50 aujourd'hui 195e mondial, le N.1 mondial s'est imposé 6-3, 6-3, 6-2 en 1h44 min.
Sa première semaine parisienne confirme l'impression romaine : "Nole" semble bien redevenu lui-même après un premier trimestre passé quasiment sans compétition après sa rocambolesque expulsion d'Australie, faute de vaccin contre le Covid-19.
On en saura plus encore avec son huitième de finale face à Diego Schwartzman (16e), le joueur qui compte le plus de matches gagnés sur terre battue cette saison devant Alcaraz. Le petit Argentin n'a fait qu'une bouchée du Bulgare Grigor Dimitrov (6-3, 6-1, 6-2) au troisième tour.
"Je suis prêt pour le combat physique. Je n'ai pas passé trop de temps sur le court et je sens bien la balle", prévient Djokovic.
Alcaraz réaccélère
Face au talent américain Sebastian Korda (30e), le dernier joueur à l'avoir battu, à Monte-Carlo au premier tour mi-avril - sa seule défaite sur ocre sur 2022 -, Alcaraz a remis le pied sur l'accélérateur en s'imposant 6-4, 6-4, 6-2 en à peine plus de deux heures en session de soirée.
Deux jours plus tôt, le jeune Espagnol avait sauvé une balle de match face à son compatriote Albert Ramos, avant de s'en sortir au bout d'un match marathon de 4h34 min. Le plus long de sa carrière naissante.
Pas de frayeur telle vendredi soir : "Carlitos", soutenu par quelques suppporters madrilènes présents en tribunes du Central à la veille de la finale de la Ligue des champions entre le Real Madrid et Liverpool au Stade de France, n'a jamais concédé son service et a affiché une réussite exceptionnelle au filet (82%, 18 points gagnés sur 22).
Le voilà désormais sur une série de treize matches gagnés d'affilée.
Pour une place en quarts de finale, Alcaraz, déjà N.6 mondial à 19 ans après un printemps ébouriffant, affrontera le Russe Karen Khachanov (25e).
Le N.3 mondial Alexander Zverev a lui écarté l'Américain Brandon Nakashima (75e) 7-6 (7/2), 6-3, 7-6 (7/5).
Parry, c'est fini
Le joli parcours de Diane Parry, 19 ans et 97e mondiale, a pris fin au troisième tour - son premier en Grand Chelem - contre la finaliste 2018, l'Américaine Sloane Stephens (64e), victorieuse 6-2, 6-3.
Deux autres Américaines ont également rallié la deuxième semaine : la jeune Coco Gauff (23 ans, 18e), tombeuse de l'Estonienne Kaia Kanepi 6-3, 6-4, et Amanda Anisimova (28e), vainqueure par abandon (6-7 (7/9), 6-2, 3-0) de la Tchèque Karolina Muchova, cheville tordue.
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