Les auxiliaires de justice ont confirmé dans un communiqué samedi qu’ils s’associaient à la grève d’une semaine décrétée vendredi par un groupe de magistrats pour alerter les autorités sur les conditions déplorables, à tous les niveaux, dans lesquelles ils effectuent leur travail.
Le document reprend à son compte les doléances de la magistrature, que ce soit au niveau de la dévalorisation de leurs salaires, de la détérioration correspondante de leur pouvoir d’achat ou de l’absence de couverture médicale «qui fait qu’ils risquent de mourir aux portes des hôpitaux».
Les auxiliaires de justice ont rappelé que tous leurs appels lancés aux autorités au cours des mois derniers «sont restés sans réponse» et qu’ils ne sont «plus en mesure de venir plus de deux fois par semaine aux Palais de justice» à cause de la dévaluation continue de la livre et de la flambée du prix de l’essence.
Ils ont cependant indiqué que «par souci de ne pas bloquer la justice, deux fonctionnaires seulement seront présents dans chaque palais durant la semaine, pour réceptionner et enregistrer exclusivement les formalités associées à des délais précis».
Samedi, des sources judiciaires ont indiqué à Ici Beyrouth que c’est «parce qu’ils prononcent leurs jugements au nom du peuple libanais que les magistrats ont décidé de faire la grève», leur initiative étant «un écho aux souffrances du peuple dont ils font partie. "Les magistrats sont en mode de survie", selon ces sources.
Les causes de cette grève sont d’ordre moral, matériel et logistique. Il s’agit de questions relatives au coût du transport, à la santé, à la rémunération en livres libanaises, ainsi qu’à l’absence de ressources essentielles pour pouvoir travailler: pas d’électricité, manque de papier, une hygiène des lieux qui laisse à désirer. En d’autres termes, même le contexte de travail des magistrats s’est radicalement détérioré, sans qu’aucune mesure ne soit prise pour l’améliorer.
A cela il faut aussi, et surtout, ajouter la frustration pour certains magistrats de voir que des jugements ne sont pas exécutés, que certaines immunités semblent plus importantes que la justice et que celle-ci est exploitée à des fins d’intérêts politiques, toujours selon les mêmes sources qui avaient ajouté: «Le secteur public risque de ne plus fonctionner. L’État est pillé et les personnes au pouvoir sont responsables de la situation dramatique dans laquelle sombrent le pays et la population».
Le document reprend à son compte les doléances de la magistrature, que ce soit au niveau de la dévalorisation de leurs salaires, de la détérioration correspondante de leur pouvoir d’achat ou de l’absence de couverture médicale «qui fait qu’ils risquent de mourir aux portes des hôpitaux».
Les auxiliaires de justice ont rappelé que tous leurs appels lancés aux autorités au cours des mois derniers «sont restés sans réponse» et qu’ils ne sont «plus en mesure de venir plus de deux fois par semaine aux Palais de justice» à cause de la dévaluation continue de la livre et de la flambée du prix de l’essence.
Ils ont cependant indiqué que «par souci de ne pas bloquer la justice, deux fonctionnaires seulement seront présents dans chaque palais durant la semaine, pour réceptionner et enregistrer exclusivement les formalités associées à des délais précis».
Samedi, des sources judiciaires ont indiqué à Ici Beyrouth que c’est «parce qu’ils prononcent leurs jugements au nom du peuple libanais que les magistrats ont décidé de faire la grève», leur initiative étant «un écho aux souffrances du peuple dont ils font partie. "Les magistrats sont en mode de survie", selon ces sources.
Les causes de cette grève sont d’ordre moral, matériel et logistique. Il s’agit de questions relatives au coût du transport, à la santé, à la rémunération en livres libanaises, ainsi qu’à l’absence de ressources essentielles pour pouvoir travailler: pas d’électricité, manque de papier, une hygiène des lieux qui laisse à désirer. En d’autres termes, même le contexte de travail des magistrats s’est radicalement détérioré, sans qu’aucune mesure ne soit prise pour l’améliorer.
A cela il faut aussi, et surtout, ajouter la frustration pour certains magistrats de voir que des jugements ne sont pas exécutés, que certaines immunités semblent plus importantes que la justice et que celle-ci est exploitée à des fins d’intérêts politiques, toujours selon les mêmes sources qui avaient ajouté: «Le secteur public risque de ne plus fonctionner. L’État est pillé et les personnes au pouvoir sont responsables de la situation dramatique dans laquelle sombrent le pays et la population».
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