Gustave Klimt, second d’une fratrie composée de sept enfants, naquit dans une banlieue de Vienne en 1862. Durant ses études à l’école des Arts appliqués de Vienne, en 1876, il fonde avec son frère Ernst et son ami Franz Matsch son propre atelier de décoration.
Les commandes affluent et il se voit confier la décoration des «pendentifs du grand escalier» du Kunsthistorisches Museum. En 1888, Klimt se voit remettre la Croix d’or du Mérite artistique par l’empereur François-Joseph.
En 1890, Klimt tombe amoureux de la belle Émilie Flöge. Elle devient son modèle, notamment pour Le Baiser.
La mort de son père, puis celle de son frère Ernst entraînent la dissolution de son atelier et changent sa perception artistique.
Klimt se tourne vers la modernité.
Soutenu par plusieurs artistes engagés, dont les architectes Josef Hoffmann et Josef Maria Olbricht, Klimt quitte la traditionnelle et officielle Künstlerhaus pour fonder la Sécession viennoise en 1897. Leur but est de créer et de promouvoir cet art nouveau, en réaction aux contraintes académiques.
À l’occasion de la quatorzième exposition de la Sécession, en 1902, Klimt crée l’une de ses œuvres les plus célèbres: La Frise Beethoven. C’est une symphonie ornementale longue de trente-quatre mètres et haute de deux mètres, où Klimt réalise l’Hymne à la Joie de Beethoven, en utilisant divers matériaux. Il s’inspire de l’art gothique et utilise l’or à profusion.
C’est alors que son cycle d’or prend forme. De 1904 à 1909, Klimt peint multiples œuvres dans lesquelles l’utilisation de la feuille d’or est prédominante. Symbole de la modernité, il invente un art qui mêle mythologie et art sacré, à l’instar des icônes byzantines.
En 1908 Le Baiser marque l’apogée de cet art. Klimt honore les femmes, les déesses. Il les pare de bijoux, leur donne un attrait sacré et théâtral.
C’est l’image de la bourgeoisie viennoise qui est mise en valeur, notamment dans le portrait d’Adèle Block-Bauer, et l’on ressent également une note de scandale évoquant l’émancipation de la femme.
Par la suite, Klimt rencontre le jeune peintre expressionniste Egon Schiele. Malgré leur différence d’âge, les deux artistes se lient d’une amitié sincère. Tous deux meurent en 1918.
Durant les dix dernières années de sa vie, Klimt épure ses œuvres et bannit l’or de ses toiles. Inspiré par Van Gogh, Bonnard, Gauguin et Matisse, il commence à créer des impressions de formes avec des couleurs flamboyantes.
Après avoir également découvert le fauvisme et le pointillisme, il peint des paysages printaniers qui rappellent les œuvres de Seurat. Il réinvente le néo-impressionnisme avec une palette riche et éclatante de lumière. Il adopte la puissance des tonalités chaudes des fauves.
Puis les motifs des arbres disparaissent presque sous les petites touches de couleurs. On ressent un caractère presque abstrait à ses toiles.
Lorsque Klimt meurt à cinquante-cinq ans d’une hémorragie cérébrale, il laisse une quantité de toiles inachevées et aucun autoportrait.
«Je ne m’intéresse pas à ma propre personne comme objet de représentation, mais aux autres êtres, surtout féminins, et plus encore aux apparitions…»
Les commandes affluent et il se voit confier la décoration des «pendentifs du grand escalier» du Kunsthistorisches Museum. En 1888, Klimt se voit remettre la Croix d’or du Mérite artistique par l’empereur François-Joseph.
En 1890, Klimt tombe amoureux de la belle Émilie Flöge. Elle devient son modèle, notamment pour Le Baiser.
La mort de son père, puis celle de son frère Ernst entraînent la dissolution de son atelier et changent sa perception artistique.
Klimt se tourne vers la modernité.
Soutenu par plusieurs artistes engagés, dont les architectes Josef Hoffmann et Josef Maria Olbricht, Klimt quitte la traditionnelle et officielle Künstlerhaus pour fonder la Sécession viennoise en 1897. Leur but est de créer et de promouvoir cet art nouveau, en réaction aux contraintes académiques.
À l’occasion de la quatorzième exposition de la Sécession, en 1902, Klimt crée l’une de ses œuvres les plus célèbres: La Frise Beethoven. C’est une symphonie ornementale longue de trente-quatre mètres et haute de deux mètres, où Klimt réalise l’Hymne à la Joie de Beethoven, en utilisant divers matériaux. Il s’inspire de l’art gothique et utilise l’or à profusion.
C’est alors que son cycle d’or prend forme. De 1904 à 1909, Klimt peint multiples œuvres dans lesquelles l’utilisation de la feuille d’or est prédominante. Symbole de la modernité, il invente un art qui mêle mythologie et art sacré, à l’instar des icônes byzantines.
En 1908 Le Baiser marque l’apogée de cet art. Klimt honore les femmes, les déesses. Il les pare de bijoux, leur donne un attrait sacré et théâtral.
C’est l’image de la bourgeoisie viennoise qui est mise en valeur, notamment dans le portrait d’Adèle Block-Bauer, et l’on ressent également une note de scandale évoquant l’émancipation de la femme.
Par la suite, Klimt rencontre le jeune peintre expressionniste Egon Schiele. Malgré leur différence d’âge, les deux artistes se lient d’une amitié sincère. Tous deux meurent en 1918.
Durant les dix dernières années de sa vie, Klimt épure ses œuvres et bannit l’or de ses toiles. Inspiré par Van Gogh, Bonnard, Gauguin et Matisse, il commence à créer des impressions de formes avec des couleurs flamboyantes.
Après avoir également découvert le fauvisme et le pointillisme, il peint des paysages printaniers qui rappellent les œuvres de Seurat. Il réinvente le néo-impressionnisme avec une palette riche et éclatante de lumière. Il adopte la puissance des tonalités chaudes des fauves.
Puis les motifs des arbres disparaissent presque sous les petites touches de couleurs. On ressent un caractère presque abstrait à ses toiles.
Lorsque Klimt meurt à cinquante-cinq ans d’une hémorragie cérébrale, il laisse une quantité de toiles inachevées et aucun autoportrait.
«Je ne m’intéresse pas à ma propre personne comme objet de représentation, mais aux autres êtres, surtout féminins, et plus encore aux apparitions…»
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