Cabriolet Film Festival: Vous avez dit bizarre?
Malgré les conditions déplorables dans le pays, Cabriolet Film Festival se déroule comme chaque année durant trois soirées consécutives le premier week-end de juin, sur l'escalier Saint-Nicolas à Gemmayzeh, de 20h à 23h.

Durant trois soirées consécutives le premier week-end de juin, sur l'escalier Saint-Nicolas à Gemmayzeh, la 14e édition du Cabriolet Film Festival (CFF) se tient sous le sous le thème «Weird» (Bizarre). Car rien n’a pu arrêter l’équipe du Laboratoire d’art jusqu'à présent. Pas une pandémie mondiale, pas un effondrement économique sans précédent, pas une crise cauchemardesque, même pas l’explosion catastrophique qui a brisé notre ville et nos êtres.

Depuis 2009, le Laboratoire d'art organise le Cabriolet Film Festival, premier festival de courts métrages en plein air au Liban, afin de célébrer la créativité des cinéastes et favoriser leur réseautage. L’idée est de faire découvrir au public des courts métrages, directement dans les rues de Beyrouth, en accès libre et hors compétition. Par conséquent, aucun prix ou récompense ne vient clore cet événement.


 

Le festival s'engage à présenter des films du monde entier, des archives aux courts métrages de fiction, documentaires, animations et vidéo d'art qui traitent des droits de l'homme dans toutes leurs gammes. Les réalisateurs et réalisatrices étudiants, juniors ou seniors sont invités à envoyer leurs films produits les années précédentes s’articulant autour du thème de l’année.

Cette édition prend place autour d’un véritable manifeste: «Bizarre est la liberté d'être qui nous anime, la liberté d'exprimer ce que nous ressentons, de partager ce que nous pensons et d'accepter à quel point nous pouvons être différents les uns des autres. Les frontières de la normalité sont à redéfinir car la tolérance est et reste la base d'une société libre. La vraie liberté n'existe que là où chacun est libre de développer pleinement ses talents et où les gens sont à l'abri de la peur et de la répression.»
Commentaires
  • Aucun commentaire