Anticipé depuis le tirage au sort, le quart de finale entre Rafael Nadal et Novak Djokovic à Roland-Garros, programmé mardi soir (21h45, Beyrouth), est la pièce la plus jouée de l'histoire du tennis masculin, mais sa trame est hors du commun.
Après la finale à sens unique de 2020 en faveur de Nadal (6-0, 6-2, 7-5) et la spectaculaire demi-finale de 2021 en forme de revanche pour Djokovic (3-6, 6-3, 7-6 (7/4), 6-2), ce troisième duel en trois éditions de Roland-Garros a des airs de belle entre les deux géants.
Si on se fie aux statistiques, le Serbe de 35 ans, tenant du trophée, a un léger avantage global (30-28 toutes surfaces et toutes compétitions confondues), mais l'Espagnol, 36 ans vendredi, mène tant sur terre battue (18-8), sa surface chérie, qu'en Grand Chelem (10-7) et à Roland-Garros (7-2).
Néanmoins la situation est délicate pour "Rafa", loin de celle de ses grandes années sur ocre, et qui affirme qu'il ne partira pas favori mardi soir.
"Avec 2015 (défaite 7-5, 6-3, 6-1 en quarts, NDLR), ce sont peut-être les deux fois où Djokovic est le plus clairement favori quand je l'affronte ici. Toutes les autres fois, soit j'étais plutôt favori, soit c'était du 50-50", compare Nadal. "Là, avec nos dynamiques respectives des derniers mois, il arrive dans une meilleure situation", poursuit-il.
Bien sûr, Roland-Garros est la deuxième maison du champion majorquin. Il y a triomphé treize fois depuis 2005, n'y a perdu que trois fois en 112 matches, et n'a été poussé que trois fois seulement jusqu'à un cinquième set.
"Essayer de toutes mes forces"
Mais Nadal est arrivé à Paris sur une dynamique des plus précaires. En cause : une fracture de fatigue aux côtes survenue à deux mois de Roland-Garros, qui a stoppé son formidable élan du début de saison (21e Grand Chelem en Australie et vingt premiers matches gagnés), et le réveil de ses douleurs chroniques au pied gauche mi-mai.
"Je n'ai pas joué ce genre de match ces trois derniers mois, ça va être un gros défi", reconnaît-il.
D'autant que, 48 heures avant de retrouver Djokovic, il a ferraillé pendant près de quatre heures et demie face à Félix Auger-Aliassime (9e).
"Je ne sais pas si je vais être capable ou pas, je n'ai pas de bagage suffisamment fourni pour sentir si j'ai le fond nécessaire pour jouer au niveau dont j'ai besoin pour battre quelqu'un comme Novak, mais je vais essayer de toutes mes forces", promet l'Espagnol.
De son match marathon contre "FAA", Nadal retient en particulier un élément positif : avoir "été capable de faire la différence au moment le plus critique en étant beaucoup plus agressif et en montant au filet".
Inévitablement, se pose la question de son état physique. "Je ne pense pas être touché physiquement après ce match, au niveau musculaire ça va, au niveau de la fatigue aussi. Après, ce qui peut se passer là-dessous, on ne sait pas", constate l'actuel N.5 mondial en faisant référence à son pied gauche, rongé par une nécrose de l'os scaphoïde (syndrome de Muller-Weiss) depuis plus de quinze ans.
Après la finale à sens unique de 2020 en faveur de Nadal (6-0, 6-2, 7-5) et la spectaculaire demi-finale de 2021 en forme de revanche pour Djokovic (3-6, 6-3, 7-6 (7/4), 6-2), ce troisième duel en trois éditions de Roland-Garros a des airs de belle entre les deux géants.
Si on se fie aux statistiques, le Serbe de 35 ans, tenant du trophée, a un léger avantage global (30-28 toutes surfaces et toutes compétitions confondues), mais l'Espagnol, 36 ans vendredi, mène tant sur terre battue (18-8), sa surface chérie, qu'en Grand Chelem (10-7) et à Roland-Garros (7-2).
Néanmoins la situation est délicate pour "Rafa", loin de celle de ses grandes années sur ocre, et qui affirme qu'il ne partira pas favori mardi soir.
"Avec 2015 (défaite 7-5, 6-3, 6-1 en quarts, NDLR), ce sont peut-être les deux fois où Djokovic est le plus clairement favori quand je l'affronte ici. Toutes les autres fois, soit j'étais plutôt favori, soit c'était du 50-50", compare Nadal. "Là, avec nos dynamiques respectives des derniers mois, il arrive dans une meilleure situation", poursuit-il.
Bien sûr, Roland-Garros est la deuxième maison du champion majorquin. Il y a triomphé treize fois depuis 2005, n'y a perdu que trois fois en 112 matches, et n'a été poussé que trois fois seulement jusqu'à un cinquième set.
"Essayer de toutes mes forces"
Mais Nadal est arrivé à Paris sur une dynamique des plus précaires. En cause : une fracture de fatigue aux côtes survenue à deux mois de Roland-Garros, qui a stoppé son formidable élan du début de saison (21e Grand Chelem en Australie et vingt premiers matches gagnés), et le réveil de ses douleurs chroniques au pied gauche mi-mai.
"Je n'ai pas joué ce genre de match ces trois derniers mois, ça va être un gros défi", reconnaît-il.
D'autant que, 48 heures avant de retrouver Djokovic, il a ferraillé pendant près de quatre heures et demie face à Félix Auger-Aliassime (9e).
"Je ne sais pas si je vais être capable ou pas, je n'ai pas de bagage suffisamment fourni pour sentir si j'ai le fond nécessaire pour jouer au niveau dont j'ai besoin pour battre quelqu'un comme Novak, mais je vais essayer de toutes mes forces", promet l'Espagnol.
De son match marathon contre "FAA", Nadal retient en particulier un élément positif : avoir "été capable de faire la différence au moment le plus critique en étant beaucoup plus agressif et en montant au filet".
Inévitablement, se pose la question de son état physique. "Je ne pense pas être touché physiquement après ce match, au niveau musculaire ça va, au niveau de la fatigue aussi. Après, ce qui peut se passer là-dessous, on ne sait pas", constate l'actuel N.5 mondial en faisant référence à son pied gauche, rongé par une nécrose de l'os scaphoïde (syndrome de Muller-Weiss) depuis plus de quinze ans.
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