L'Espagnol Dani Sordo (Hyundai), grand spécialiste du rallye de Sardaigne, espère briser à partir de jeudi le monopole du jeune Finlandais Kalle Rovanperä (Toyota) qui vient de s'imposer trois fois de suite, en Suède, en Croatie et au Portugal.
L'Espagnol Dani Sordo (Hyundai), grand spécialiste du rallye de Sardaigne, espère briser à partir de jeudi le monopole du jeune Finlandais Kalle Rovanperä (Toyota) qui vient de s'imposer trois fois de suite, en Suède, en Croatie et au Portugal.
Si l'on met de côté la victoire du vétéran et revenant Sébastien Loeb au Rallye Monte-Carlo, à 47 ans, cette saison 2022 est, pour le moment, ultra-dominée par Rovanperä. Le plus jeune leader de l'histoire du Championnat du monde des rallyes (WRC) compte désormais 46 points d'avance sur son plus proche poursuivant, Thierry Neuville (Hyundai).
Mais c'est un autre pilote Hyundai, Dani Sordo, qui semble le mieux armé pour ce week-end, entre Olbia et Alghero, sur des pistes en terre où il a triomphé deux fois en trois ans. Il reste sur une 3e place au Portugal, derrière deux pilotes Toyota, Rovanperä et le Gallois Elfyn Evans.
L'Espagnol va prendre son 14e départ en Sardaigne et va pouvoir mettre son énorme expérience à profit, avec en prime une position favorable sur la piste, le premier jour: 6e dans l'ordre des départs, car il ne joue pas le titre et n'avait pas disputé les trois premières manches.
Routes étroites
"Ce rallye m'a souvent souri", rappelle l'ancien lieutenant de Sébastien Loeb chez Citroën. "Je m'y sens bien. J'aime à la fois les routes et le site. L'an dernier, nous avons manqué de réussite avec une petite erreur provoquant une sortie, mais nous avions été solides l'année précédente et j'espère que ce sera aussi le cas cette saison".
Les pistes sardes sont truffées de pièges, Sordo le sait: "Les routes sont très étroites et la trajectoire extérieure peut aussi être glissante. Il faut donc être intelligent et prudent pour rester dans les traces. Si on sort trop large, on peut taper de grosses pierres. Il faut aussi ajuster les réglages entre deux passages, à cause de la différence d'adhérence: faible au premier passage, plus élevée lors du second".
Sordo a déjà pris la mesure des nouvelles voitures hybrides, après une pause de six mois à la maison, pour permettre au jeune Oliver Solberg de faire ses classes: "Deux rallyes qui s'enchaînent, c'est très exigeant après ma pause, mais je suis vraiment motivé", dit Sordo.
Face à Neuville et Sordo, qui ont gagné deux fois chacun en Sardaigne, il n'y aura pas Sébastien Ogier, vainqueur l'an dernier, qui continue à préparer les 24 Heures du Mans. Les deux "Seb" semi-retraités seront de retour au Kenya, pour le fameux Safari, donc raison de plus pour en profiter, chez Toyota aussi.
"Rapide et fiable", la Toyota
Après le doublé Kalle Rovanperä/Elfyn Evans au Portugal, Toyota ne veut pas s'endormir sur ses lauriers, d'autant qu'Evans n'est que 5e du championnat, après son début de saison raté.
"Nous savons que nous avons construit une voiture rapide et fiable", souligne Jari-Matti Latvala, l'ancien pilote devenu Team Principal pour la marque japonaise. "Mais nous savons que ce ne sera pas facile d'obtenir un aussi bon résultat qu'au Portugal. Nous nous attendons à des températures élevées et à des pistes plus dures, avec beaucoup de cailloux".
L'ouverture aura lieu jeudi soir dans une nouvelle super-spéciale de 3 km dans les faubourgs d'Olbia, au nord-est de l'île. Vendredi sera la journée la plus longue, avec huit spéciales et 133 km chronométrés entre 6h et 20h, pour les premiers partis.
Il y aura encore huit spéciales samedi, soit 131 km chronométrés, sans pause de midi au parc d'assistance, et encore quatre dimanche matin, dont la Power Stage, avant une arrivée triomphale sur le port d'Alghero, dans le sud de l'île.
Triomphale pour qui ? On le saura dimanche.
L'Espagnol Dani Sordo (Hyundai), grand spécialiste du rallye de Sardaigne, espère briser à partir de jeudi le monopole du jeune Finlandais Kalle Rovanperä (Toyota) qui vient de s'imposer trois fois de suite, en Suède, en Croatie et au Portugal.
Si l'on met de côté la victoire du vétéran et revenant Sébastien Loeb au Rallye Monte-Carlo, à 47 ans, cette saison 2022 est, pour le moment, ultra-dominée par Rovanperä. Le plus jeune leader de l'histoire du Championnat du monde des rallyes (WRC) compte désormais 46 points d'avance sur son plus proche poursuivant, Thierry Neuville (Hyundai).
Mais c'est un autre pilote Hyundai, Dani Sordo, qui semble le mieux armé pour ce week-end, entre Olbia et Alghero, sur des pistes en terre où il a triomphé deux fois en trois ans. Il reste sur une 3e place au Portugal, derrière deux pilotes Toyota, Rovanperä et le Gallois Elfyn Evans.
L'Espagnol va prendre son 14e départ en Sardaigne et va pouvoir mettre son énorme expérience à profit, avec en prime une position favorable sur la piste, le premier jour: 6e dans l'ordre des départs, car il ne joue pas le titre et n'avait pas disputé les trois premières manches.
Routes étroites
"Ce rallye m'a souvent souri", rappelle l'ancien lieutenant de Sébastien Loeb chez Citroën. "Je m'y sens bien. J'aime à la fois les routes et le site. L'an dernier, nous avons manqué de réussite avec une petite erreur provoquant une sortie, mais nous avions été solides l'année précédente et j'espère que ce sera aussi le cas cette saison".
Les pistes sardes sont truffées de pièges, Sordo le sait: "Les routes sont très étroites et la trajectoire extérieure peut aussi être glissante. Il faut donc être intelligent et prudent pour rester dans les traces. Si on sort trop large, on peut taper de grosses pierres. Il faut aussi ajuster les réglages entre deux passages, à cause de la différence d'adhérence: faible au premier passage, plus élevée lors du second".
Sordo a déjà pris la mesure des nouvelles voitures hybrides, après une pause de six mois à la maison, pour permettre au jeune Oliver Solberg de faire ses classes: "Deux rallyes qui s'enchaînent, c'est très exigeant après ma pause, mais je suis vraiment motivé", dit Sordo.
Face à Neuville et Sordo, qui ont gagné deux fois chacun en Sardaigne, il n'y aura pas Sébastien Ogier, vainqueur l'an dernier, qui continue à préparer les 24 Heures du Mans. Les deux "Seb" semi-retraités seront de retour au Kenya, pour le fameux Safari, donc raison de plus pour en profiter, chez Toyota aussi.
"Rapide et fiable", la Toyota
Après le doublé Kalle Rovanperä/Elfyn Evans au Portugal, Toyota ne veut pas s'endormir sur ses lauriers, d'autant qu'Evans n'est que 5e du championnat, après son début de saison raté.
"Nous savons que nous avons construit une voiture rapide et fiable", souligne Jari-Matti Latvala, l'ancien pilote devenu Team Principal pour la marque japonaise. "Mais nous savons que ce ne sera pas facile d'obtenir un aussi bon résultat qu'au Portugal. Nous nous attendons à des températures élevées et à des pistes plus dures, avec beaucoup de cailloux".
L'ouverture aura lieu jeudi soir dans une nouvelle super-spéciale de 3 km dans les faubourgs d'Olbia, au nord-est de l'île. Vendredi sera la journée la plus longue, avec huit spéciales et 133 km chronométrés entre 6h et 20h, pour les premiers partis.
Il y aura encore huit spéciales samedi, soit 131 km chronométrés, sans pause de midi au parc d'assistance, et encore quatre dimanche matin, dont la Power Stage, avant une arrivée triomphale sur le port d'Alghero, dans le sud de l'île.
Triomphale pour qui ? On le saura dimanche.
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