©Christian Taylor se remet doucement en forme après sa rupture du tendon d’Achille. Photo Michal Cizek
Toujours en rodage un an après une grave blessure, la légende américaine Christian Taylor s'est contenté d'un modeste 16,11 m au triple saut, à l'image des performances sans grand relief du meeting de Montreuil jeudi.
De nombreux Français ont chassé sans succès leur qualification pour les Championnats du monde de Eugene (Oregon, 15-24 juillet), pour lesquels la Fédération française d'athlétisme (FFA) a volontairement fixé des minima très relevés.
Temps clair et température douce (environ 20 degrés), le boisé stade Jean Delbert de Montreuil a pourtant proposé de belles conditions aux athlètes, pas suivies par de grosses performances.
Victime d'une rupture du tendon d'Achille droit le 19 mai 2021 à Ostrava (République tchèque), l'Américain Christian Taylor a poursuivi en Seine-Saint-Denis son processus de reconstruction.
Pour sa deuxième compétition après sa reprise le 12 mai à Porto-Rico, l'Américain de 31 ans s'est contenté d'une 8e place avec un essai à 16,11 m, très loin de ses performances passées (record à 18,21 m) et du vainqueur cubain du jour (Lazaro Martinez avec 17,30 m).
Pas une surprise alors que Taylor sautait sur élan réduit (12 foulées contre 20 normalement) et qu'il construit patiemment sa saison jusqu'aux Mondiaux pour lesquels il est qualifié d'office en tant que champion en titre.
"Vertige"
Les athlètes français ne connaissent pas ce confort, et ils sont nombreux à chasser le niveau de performance demandé par la FFA, volontairement plus difficile que les minima de la fédération internationale, pour emmener une délégation réduite aux Etats-Unis.
Éliminé en séries des Jeux olympiques l'été dernier à Tokyo, le coureur de 800 m Benjamin Robert est encore resté à quai pour sa 5e course de la saison déjà, malgré une nouvelle performance probante (3e en 1 min 45 sec 59, devant le champion olympique kényan Emmanuel Korir).
"C'est un peu stupide ces minima français très élevés (1:44.70 sur 800 m). On l'a vu l'an dernier avec Gabriel Tual qui avait réussi ses minima pour les JO le dernier jour et qui avait terminé en finale olympique (7e), donc à une semaine prêt il n'aurait pas vu les Jeux. Je cours derrières les minima, je cours sans être relâché, donc ça me bouffe du jus pour les Mondiaux si j'arrive à m'y qualifier."
"Les minima sont élevés c'est vrai, c'est plus problématique pour les jeunes qui espèrent se lancer en équipe de France, ça donne le vertige, a estimé pour sa part Rénelle Lamote, vainqueure du 800 m en 2 min 00 sec 68. Mais pour moi, si je ne fais pas 1:59.30 (le chrono demandé par la fédération), c'est que je n'ai pas fait une belle saison. Donc je me fais confiance ça va passer sur une belle course."
Deuxième du 100 m en 10 sec 10, le sprinteur Jimmy Vicaut monte lui en puissance avec son meilleur chrono en 2022. "J'ai loupé ma mise en action. Je la travaille encore, je suis satisfait du reste, j'ai hâte de courir la prochaine à Hengelo (Pays-Bas) lundi. Sur les 10 premiers mètres je perds du temps, je ne suis pas le plus rapide. On travaille avec le coach, on est sur la bonne voie", a-t-il assuré.
De nombreux Français ont chassé sans succès leur qualification pour les Championnats du monde de Eugene (Oregon, 15-24 juillet), pour lesquels la Fédération française d'athlétisme (FFA) a volontairement fixé des minima très relevés.
Temps clair et température douce (environ 20 degrés), le boisé stade Jean Delbert de Montreuil a pourtant proposé de belles conditions aux athlètes, pas suivies par de grosses performances.
Victime d'une rupture du tendon d'Achille droit le 19 mai 2021 à Ostrava (République tchèque), l'Américain Christian Taylor a poursuivi en Seine-Saint-Denis son processus de reconstruction.
Pour sa deuxième compétition après sa reprise le 12 mai à Porto-Rico, l'Américain de 31 ans s'est contenté d'une 8e place avec un essai à 16,11 m, très loin de ses performances passées (record à 18,21 m) et du vainqueur cubain du jour (Lazaro Martinez avec 17,30 m).
Pas une surprise alors que Taylor sautait sur élan réduit (12 foulées contre 20 normalement) et qu'il construit patiemment sa saison jusqu'aux Mondiaux pour lesquels il est qualifié d'office en tant que champion en titre.
"Vertige"
Les athlètes français ne connaissent pas ce confort, et ils sont nombreux à chasser le niveau de performance demandé par la FFA, volontairement plus difficile que les minima de la fédération internationale, pour emmener une délégation réduite aux Etats-Unis.
Éliminé en séries des Jeux olympiques l'été dernier à Tokyo, le coureur de 800 m Benjamin Robert est encore resté à quai pour sa 5e course de la saison déjà, malgré une nouvelle performance probante (3e en 1 min 45 sec 59, devant le champion olympique kényan Emmanuel Korir).
"C'est un peu stupide ces minima français très élevés (1:44.70 sur 800 m). On l'a vu l'an dernier avec Gabriel Tual qui avait réussi ses minima pour les JO le dernier jour et qui avait terminé en finale olympique (7e), donc à une semaine prêt il n'aurait pas vu les Jeux. Je cours derrières les minima, je cours sans être relâché, donc ça me bouffe du jus pour les Mondiaux si j'arrive à m'y qualifier."
"Les minima sont élevés c'est vrai, c'est plus problématique pour les jeunes qui espèrent se lancer en équipe de France, ça donne le vertige, a estimé pour sa part Rénelle Lamote, vainqueure du 800 m en 2 min 00 sec 68. Mais pour moi, si je ne fais pas 1:59.30 (le chrono demandé par la fédération), c'est que je n'ai pas fait une belle saison. Donc je me fais confiance ça va passer sur une belle course."
Deuxième du 100 m en 10 sec 10, le sprinteur Jimmy Vicaut monte lui en puissance avec son meilleur chrono en 2022. "J'ai loupé ma mise en action. Je la travaille encore, je suis satisfait du reste, j'ai hâte de courir la prochaine à Hengelo (Pays-Bas) lundi. Sur les 10 premiers mètres je perds du temps, je ne suis pas le plus rapide. On travaille avec le coach, on est sur la bonne voie", a-t-il assuré.
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