Lors de la commémoration de la mort de l'imam Khomeini, l'ayatollah Khamenei a accusé les États-Unis d'exploiter les troubles sociaux que connait l'Iran pour "frapper le régime islamique", montant le peuple contre la République par un travail psychologique, des activités sur internet, l'argent et la mobilisation de mercenaires. Il a de même réitéré son appel à punir les responsables de l'effondrement d'un immeuble à Téhéran qui a fait plus de 30 morts il y a quelques jours. Enfin, il a nié les accusations selon lesquelles l'Iran aurait "volé" du pétrole lors de la saisie par les forces iraniennes le 27 mai de deux pétroliers battant pavillon grec dans le Golfe, affirmant qu'il s'agissait originellement de pétrole iranien volé au large de la Grèce.
Le guide suprême iranien Ali Khamenei a accusé samedi l'"ennemi", notamment les États-Unis, d'exploiter les manifestations de ces dernières semaines en Iran dénonçant la vie chère et la corruption contre la République islamique.
"Aujourd'hui, l'ennemi compte beaucoup sur les protestations populaires pour frapper le système islamique", a déclaré M. Khamenei dans un discours télévisé à l'occasion de l'anniversaire de la mort du fondateur de la République islamique, l'ayatollah Khomeiny.
Cette déclaration intervient après une vague de manifestations contre la hausse des prix des produits de base, un mouvement de contestation relancé par l'effondrement la semaine dernière d'un immeuble à Abadan, dans la province du Khouzestan, (sud-ouest) qui a fait au moins 37 morts, sur fond d'accusations d'incompétence et de corruption.
Le guide suprême iranien Ali Khamenei a accusé samedi l'"ennemi", notamment les États-Unis, d'exploiter les manifestations de ces dernières semaines en Iran pour "frapper le régime islamique", lors des festivités marquant la commémoration de la mort de l'imam Khomeini. (AFP)
L'ennemi "espère pouvoir monter le peuple contre la République islamique par un travail psychologique, des activités sur internet, l'argent et la mobilisation de mercenaires", a lancé M. Khamenei, sans plus d'explications.
"Les Américains et les Occidentaux ont fait des erreurs de calcul dans le passé (...) Aujourd'hui encore, ils font une erreur de calcul en pensant pouvoir opposer la nation iranienne à la République islamique".
M. Khamenei a tenu ces propos devant une foule rassemblée au mausolée dédié à Khomeiny dans le sud de Téhéran, marquant sa mort en 1989. Il a aussi réitéré son appel à "punir" les responsables de l'effondrement de l'immeuble du 23 mai.
Des manifestations nocturnes ont eu lieu après le drame dans différentes villes pour réclamer des poursuites à l'encontre des responsables de cette catastrophe, l'une les plus meurtrières depuis des années en Iran. La justice a affirmé avoir arrêté 13 personnes, dont le maire d'Abadan, accusées d'être "responsables" du drame.
M. Khamenei a en outre rejeté les accusations selon lesquelles l'Iran avait "volé" du pétrole lors de la saisie par les forces iraniennes le 27 mai de deux pétroliers battant pavillon grec dans le Golfe.
Il a de même réitéré son appel à "punir" les responsables de l'effondrement de l'immeuble du 23 mai. (AFP)
Athènes a dénoncé des actes "assimilables à de la piraterie" ; les États-Unis, la France et l'Allemagne ont exhorté l'Iran à relâcher les navires. L'ennemi "accuse l'Iran de vol (...) mais c'est vous qui avez volé notre pétrole", a-t-il dénoncé. "Le pétrole iranien a été volé au large de la Grèce, puis les braves (soldats, NDLR) de la République islamique se sont rattrapés en s'emparant du navire pétrolier ennemi".
En vertu des sanctions européennes liées à la guerre en Ukraine, les autorités grecques ont saisi le 19 avril au large de l'île d'Eubée un pétrolier russe. Selon des informations à l'époque, le tanker transportait 115.000 tonnes de pétrole iranien.
Avec AFP
Le guide suprême iranien Ali Khamenei a accusé samedi l'"ennemi", notamment les États-Unis, d'exploiter les manifestations de ces dernières semaines en Iran dénonçant la vie chère et la corruption contre la République islamique.
"Aujourd'hui, l'ennemi compte beaucoup sur les protestations populaires pour frapper le système islamique", a déclaré M. Khamenei dans un discours télévisé à l'occasion de l'anniversaire de la mort du fondateur de la République islamique, l'ayatollah Khomeiny.
Cette déclaration intervient après une vague de manifestations contre la hausse des prix des produits de base, un mouvement de contestation relancé par l'effondrement la semaine dernière d'un immeuble à Abadan, dans la province du Khouzestan, (sud-ouest) qui a fait au moins 37 morts, sur fond d'accusations d'incompétence et de corruption.
Le guide suprême iranien Ali Khamenei a accusé samedi l'"ennemi", notamment les États-Unis, d'exploiter les manifestations de ces dernières semaines en Iran pour "frapper le régime islamique", lors des festivités marquant la commémoration de la mort de l'imam Khomeini. (AFP)
L'ennemi "espère pouvoir monter le peuple contre la République islamique par un travail psychologique, des activités sur internet, l'argent et la mobilisation de mercenaires", a lancé M. Khamenei, sans plus d'explications.
"Les Américains et les Occidentaux ont fait des erreurs de calcul dans le passé (...) Aujourd'hui encore, ils font une erreur de calcul en pensant pouvoir opposer la nation iranienne à la République islamique".
M. Khamenei a tenu ces propos devant une foule rassemblée au mausolée dédié à Khomeiny dans le sud de Téhéran, marquant sa mort en 1989. Il a aussi réitéré son appel à "punir" les responsables de l'effondrement de l'immeuble du 23 mai.
Des manifestations nocturnes ont eu lieu après le drame dans différentes villes pour réclamer des poursuites à l'encontre des responsables de cette catastrophe, l'une les plus meurtrières depuis des années en Iran. La justice a affirmé avoir arrêté 13 personnes, dont le maire d'Abadan, accusées d'être "responsables" du drame.
M. Khamenei a en outre rejeté les accusations selon lesquelles l'Iran avait "volé" du pétrole lors de la saisie par les forces iraniennes le 27 mai de deux pétroliers battant pavillon grec dans le Golfe.
Il a de même réitéré son appel à "punir" les responsables de l'effondrement de l'immeuble du 23 mai. (AFP)
Athènes a dénoncé des actes "assimilables à de la piraterie" ; les États-Unis, la France et l'Allemagne ont exhorté l'Iran à relâcher les navires. L'ennemi "accuse l'Iran de vol (...) mais c'est vous qui avez volé notre pétrole", a-t-il dénoncé. "Le pétrole iranien a été volé au large de la Grèce, puis les braves (soldats, NDLR) de la République islamique se sont rattrapés en s'emparant du navire pétrolier ennemi".
En vertu des sanctions européennes liées à la guerre en Ukraine, les autorités grecques ont saisi le 19 avril au large de l'île d'Eubée un pétrolier russe. Selon des informations à l'époque, le tanker transportait 115.000 tonnes de pétrole iranien.
Avec AFP
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