©La Corée du Nord a lancé dimanche huit missiles balistiques dans les eaux au large de sa côte orientale, au lendemain de trois jours d'exercices militaires conjoints des armées américaine et sud-coréenne. (AFP)
Suite à la menée d'exercices conjoints des armées américaines et sud-coréennes avec un porte-avions de 100.000 tonnes à propulsion nucléaire, la Corée du Nord a lancé huit missiles balistiques en direction de la mer de l'Est. En effet, la Corée du Nord proteste depuis longtemps contre les exercices militaires américano-coréens, les considérants comme une menace, et a souhaité envoyer un message clair à leur égard. Selon Séoul et Washington, Pyongyang pourrait procéder à un septième essai nucléaire prochainement, le premier depuis le moratoire que s'était imposé le pays depuis 2019.
Ces nouveaux tirs interviennent après trois jours d'exercices à grande échelle des armées américaine et sud-coréenne (AFP)
La Corée du Nord a lancé dimanche huit missiles balistiques dans les eaux au large de sa côte orientale, au lendemain de trois jours d'exercices militaires conjoints des armées américaine et sud-coréenne.
"Notre armée a détecté le lancement de huit missiles balistiques à courte portée depuis le secteur de Sunan à Pyongyang en direction de la mer de l'Est", a indiqué l'état-major sud-coréen, en se référant à la mer du Japon.
Ces lancements ont eu lieu dans un laps de temps de 30 minutes. Les missiles ont parcouru 110 à 670 km à différentes altitudes, la plus élevée atteignant 90 km, a précisé l'état-major.
Ce lancement multiple est "inhabituel" et "totalement inacceptable", a réagi le ministre japonais de la Défense, Nobuo Kishi.
La Corée du Nord est sous le coup de sévères sanctions des Nations unies pour ses programmes de missiles et d'armement nucléaire.
Ces nouveaux tirs interviennent après trois jours d'exercices à grande échelle des armées américaine et sud-coréenne, avec la participation de l'USS Ronald Reagan, un porte-avions de 100.000 tonnes à propulsion nucléaire.
Il s'agissait des premières manœuvres communes entre les deux pays depuis la prise de fonctions début mai du nouveau président sud-coréen Yoon Suk-yeol, qui a promis une politique plus ferme à l'égard de Pyongyang, et des premières impliquant un porte-avions depuis novembre 2017.
La Corée du Nord proteste depuis longtemps contre ce type d'exercice, qu'elle considère comme une répétition générale pour une invasion.
"L'exercice a renforcé la détermination des deux pays à répondre avec sévérité à toute provocation nord-coréenne, tout en démontrant l'engagement des États-Unis à fournir une dissuasion étendue", a déclaré l'armée sud-coréenne dans un communiqué.
Un message politique clair pour Séoul et Washington
Séoul et Washington avertissent depuis des semaines que Pyongyang pourrait procéder prochainement à un septième essai nucléaire, qui serait son premier depuis 2017. (AFP)
Selon les analystes, la salve de missiles de dimanche, qui s'ajoute à la vingtaine d'essais d'armes effectués par Pyongyang depuis le début de l'année, constitue un message clair pour Séoul et Washington.
"Cela montre l'intention de la Corée du Nord de neutraliser le système de défense antimissile de la Corée du Sud et des États-Unis par de multiples attaques simultanées" en cas de guerre, a déclaré Cheong Seong-jang, chercheur à l'Institut Sejong.
Le mois dernier, lors d'un sommet à Séoul avec M. Yoon, le président américain Joe Biden avait assuré que Washington déploierait des "moyens stratégiques" si nécessaire pour dissuader la Corée du Nord d'attaquer son voisin.
Quelques heures après le départ de M. Biden de la région, le régime de Kim Jong Un avait procédé au tir d'essai de trois missiles, dont un Hwasong-17, présenté comme son plus puissant missile balistique intercontinental.
Séoul et Washington avertissent depuis des semaines que Pyongyang pourrait procéder prochainement à un septième essai nucléaire, qui serait son premier depuis 2017.
La Corée du Nord, frappée par une forte vague épidémique de Covid-19, a repris la construction d'un réacteur nucléaire en sommeil depuis longtemps, selon de nouvelles images satellites.
Une reprise des essais nucléaires probable
Kim Jong Un avait cessé les essais nucléaires et tests de missiles à longue portée lors de la tentative de pourparlers avec le président américain de l'époque Donald Trump, mais les discussions ont échoué en 2019. (AFP)
Selon la présidence sud-coréenne, Pyongyang a procédé à des essais d'un dispositif de détonation en préparation de cet essai.
Kim Jong Un avait cessé les essais nucléaires et tests de missiles à longue portée lors de la tentative de pourparlers avec le président américain de l'époque Donald Trump, mais les discussions ont échoué en 2019.
La Corée du Nord a partiellement rompu ce moratoire qu'elle s'était imposée elle-même en tirant fin mars un missile intercontinental (ICBM).
Des analystes estiment que Kim Jong Un pourrait accélérer ses projets d'essais nucléaires pour détourner l'attention de la population nord-coréenne touchée par le coronavirus.
Le pays a atteint samedi, selon les chiffres officiels, la barre de 4 millions de cas pour une population de 25 millions d'habitants.
Avec AFP
Ces nouveaux tirs interviennent après trois jours d'exercices à grande échelle des armées américaine et sud-coréenne (AFP)
La Corée du Nord a lancé dimanche huit missiles balistiques dans les eaux au large de sa côte orientale, au lendemain de trois jours d'exercices militaires conjoints des armées américaine et sud-coréenne.
"Notre armée a détecté le lancement de huit missiles balistiques à courte portée depuis le secteur de Sunan à Pyongyang en direction de la mer de l'Est", a indiqué l'état-major sud-coréen, en se référant à la mer du Japon.
Ces lancements ont eu lieu dans un laps de temps de 30 minutes. Les missiles ont parcouru 110 à 670 km à différentes altitudes, la plus élevée atteignant 90 km, a précisé l'état-major.
Ce lancement multiple est "inhabituel" et "totalement inacceptable", a réagi le ministre japonais de la Défense, Nobuo Kishi.
La Corée du Nord est sous le coup de sévères sanctions des Nations unies pour ses programmes de missiles et d'armement nucléaire.
Ces nouveaux tirs interviennent après trois jours d'exercices à grande échelle des armées américaine et sud-coréenne, avec la participation de l'USS Ronald Reagan, un porte-avions de 100.000 tonnes à propulsion nucléaire.
Il s'agissait des premières manœuvres communes entre les deux pays depuis la prise de fonctions début mai du nouveau président sud-coréen Yoon Suk-yeol, qui a promis une politique plus ferme à l'égard de Pyongyang, et des premières impliquant un porte-avions depuis novembre 2017.
La Corée du Nord proteste depuis longtemps contre ce type d'exercice, qu'elle considère comme une répétition générale pour une invasion.
"L'exercice a renforcé la détermination des deux pays à répondre avec sévérité à toute provocation nord-coréenne, tout en démontrant l'engagement des États-Unis à fournir une dissuasion étendue", a déclaré l'armée sud-coréenne dans un communiqué.
Un message politique clair pour Séoul et Washington
Séoul et Washington avertissent depuis des semaines que Pyongyang pourrait procéder prochainement à un septième essai nucléaire, qui serait son premier depuis 2017. (AFP)
Selon les analystes, la salve de missiles de dimanche, qui s'ajoute à la vingtaine d'essais d'armes effectués par Pyongyang depuis le début de l'année, constitue un message clair pour Séoul et Washington.
"Cela montre l'intention de la Corée du Nord de neutraliser le système de défense antimissile de la Corée du Sud et des États-Unis par de multiples attaques simultanées" en cas de guerre, a déclaré Cheong Seong-jang, chercheur à l'Institut Sejong.
Le mois dernier, lors d'un sommet à Séoul avec M. Yoon, le président américain Joe Biden avait assuré que Washington déploierait des "moyens stratégiques" si nécessaire pour dissuader la Corée du Nord d'attaquer son voisin.
Quelques heures après le départ de M. Biden de la région, le régime de Kim Jong Un avait procédé au tir d'essai de trois missiles, dont un Hwasong-17, présenté comme son plus puissant missile balistique intercontinental.
Séoul et Washington avertissent depuis des semaines que Pyongyang pourrait procéder prochainement à un septième essai nucléaire, qui serait son premier depuis 2017.
La Corée du Nord, frappée par une forte vague épidémique de Covid-19, a repris la construction d'un réacteur nucléaire en sommeil depuis longtemps, selon de nouvelles images satellites.
Une reprise des essais nucléaires probable
Kim Jong Un avait cessé les essais nucléaires et tests de missiles à longue portée lors de la tentative de pourparlers avec le président américain de l'époque Donald Trump, mais les discussions ont échoué en 2019. (AFP)
Selon la présidence sud-coréenne, Pyongyang a procédé à des essais d'un dispositif de détonation en préparation de cet essai.
Kim Jong Un avait cessé les essais nucléaires et tests de missiles à longue portée lors de la tentative de pourparlers avec le président américain de l'époque Donald Trump, mais les discussions ont échoué en 2019.
La Corée du Nord a partiellement rompu ce moratoire qu'elle s'était imposée elle-même en tirant fin mars un missile intercontinental (ICBM).
Des analystes estiment que Kim Jong Un pourrait accélérer ses projets d'essais nucléaires pour détourner l'attention de la population nord-coréenne touchée par le coronavirus.
Le pays a atteint samedi, selon les chiffres officiels, la barre de 4 millions de cas pour une population de 25 millions d'habitants.
Avec AFP
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