©Les ambassadeurs chinois et russe à Washington ont fustigé l'exclusion de leur pays du sommet virtuel pour la démocratie que le président Joe Biden organisera en décembre. (Crédit : Licence CC)
Dans une rare tribune conjointe, les ambassadeurs chinois et russe à Washington ont fustigé l'exclusion de leur pays du sommet virtuel pour la démocratie que le président Joe Biden organisera en décembre.
Que les Etats-Unis s'autorisent à définir « qui est un +pays démocratique+ et qui n'est pas éligible à ce statut » relève d'une « mentalité de Guerre froide », écrivent d'une seule plume Anatoli Antonov et Qin Gang dans la revue conservatrice National Interest.
« Cela va raviver la confrontation idéologique et les fractures mondiales et créer de nouvelles lignes de division », préviennent-ils, se faisant l'écho des critiques exprimées à Moscou et Pékin dès l'annonce, mardi, des quelque 110 pays et territoires invités.
Rejetant l'idée d'un modèle unique de démocratie, les deux diplomates louent leurs régimes respectifs assis sur « les réalités » chinoises ou « les traditions » russes.
« Il est inutile de s'inquiéter pour la démocratie en Russie et en Chine », poursuivent-ils. « Certains gouvernements étrangers feraient mieux de regarder ce qui se passe chez eux. Peut-on parler de liberté quand des manifestants sont dispersés avec des balles en caoutchouc et du gaz lacrymogène ? »
Les ambassadeurs appellent également l'Occident à ne pas « s'ingérer dans les affaires intérieures » des autres pays « sous prétexte de promouvoir les valeurs démocratique s» et prônent un « vrai multilatéralisme » fonctionnant autour des Nations unies.
Dès son arrivée à la Maison-Blanche, en janvier, le démocrate Joe Biden a placé le combat entre les démocraties et les « autocraties », incarnées à ses yeux par la Chine et la Russie, au cœur de sa politique étrangère.
Le « sommet pour la démocratie », promesse de campagne dont la première version aura lieu en ligne les 9 et 10 décembre avant une rencontre en personne un an plus tard, est l'une des pièces maîtresses de cette priorité.
Parmi les invités figurent l'Inde, le Pakistan, le Brésil, malgré des bilans contrastés en matière de droits humains, mais pas la Turquie ou la Hongrie.
Les Etats-Unis ont également invité Taïwan, ce qui a été vivement critiqué par Pékin. La tribune des ambassadeurs n'y fait toutefois pas référence.
Le géant asiatique considère Taïwan comme l'une de l'une de ses provinces bien qu'il ne contrôle pas l'île de 23 millions d'habitants.
Que les Etats-Unis s'autorisent à définir « qui est un +pays démocratique+ et qui n'est pas éligible à ce statut » relève d'une « mentalité de Guerre froide », écrivent d'une seule plume Anatoli Antonov et Qin Gang dans la revue conservatrice National Interest.
« Cela va raviver la confrontation idéologique et les fractures mondiales et créer de nouvelles lignes de division », préviennent-ils, se faisant l'écho des critiques exprimées à Moscou et Pékin dès l'annonce, mardi, des quelque 110 pays et territoires invités.
Rejetant l'idée d'un modèle unique de démocratie, les deux diplomates louent leurs régimes respectifs assis sur « les réalités » chinoises ou « les traditions » russes.
« Il est inutile de s'inquiéter pour la démocratie en Russie et en Chine », poursuivent-ils. « Certains gouvernements étrangers feraient mieux de regarder ce qui se passe chez eux. Peut-on parler de liberté quand des manifestants sont dispersés avec des balles en caoutchouc et du gaz lacrymogène ? »
Les ambassadeurs appellent également l'Occident à ne pas « s'ingérer dans les affaires intérieures » des autres pays « sous prétexte de promouvoir les valeurs démocratique s» et prônent un « vrai multilatéralisme » fonctionnant autour des Nations unies.
Dès son arrivée à la Maison-Blanche, en janvier, le démocrate Joe Biden a placé le combat entre les démocraties et les « autocraties », incarnées à ses yeux par la Chine et la Russie, au cœur de sa politique étrangère.
Le « sommet pour la démocratie », promesse de campagne dont la première version aura lieu en ligne les 9 et 10 décembre avant une rencontre en personne un an plus tard, est l'une des pièces maîtresses de cette priorité.
Parmi les invités figurent l'Inde, le Pakistan, le Brésil, malgré des bilans contrastés en matière de droits humains, mais pas la Turquie ou la Hongrie.
Les Etats-Unis ont également invité Taïwan, ce qui a été vivement critiqué par Pékin. La tribune des ambassadeurs n'y fait toutefois pas référence.
Le géant asiatique considère Taïwan comme l'une de l'une de ses provinces bien qu'il ne contrôle pas l'île de 23 millions d'habitants.
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