©A gauche, Nadal soulevant son premier Roland-Garros. A droite, Nadal soulevant samedi ce même trophée pour la quatorzième fois. Photo Christine Poujoulat AFP
Rafael Nadal a encore repoussé les limites en remportant un quatorzième titre à Roland-Garros et un 22e trophée record en Grand Chelem aux dépens du Norvégien Casper Ruud (N.8), balayé 6-3, 6-3, 6-0 dimanche.
L'Espagnol (N.5), 36 ans depuis vendredi, pourtant gêné par des douleurs au pied gauche, est devenu le vainqueur le plus âgé de l'histoire sur la terre battue parisienne.
Dans la course au record de couronnes majeures, il compte désormais deux longueurs d'avance sur ses deux rivaux historiques, Roger Federer et Novak Djokovic (vingt chacun).
Sa mainmise sur le Grand Chelem parisien est sans égale. Sur leur terrain de jeu favori, Djokovic, à l'Open d'Australie, et Federer, à Wimbledon, ne se sont imposés respectivement "que" neuf et huit fois.
Porte d'Auteuil, dans l'histoire du tennis masculin, personne d'autre que Nadal que ne s'est imposé plus de six fois (Björn Borg).
Le gaucher majorquin s'est montré plus fort que la douleur, plus fort que les doutes, lui qui était arrivé à Paris avec des incertitudes, après avoir quitté Rome mi-mai boitant et grimaçant de douleur à cause de son pied gauche, rongé depuis plus de quinze ans par le syndrome de Müller-Weiss, une nécrose de l'os scaphoïde.
Après une première partie de tournoi tranquille, Nadal est sorti victorieux d'une deuxième semaine éreintante. Avant la finale contre Ruud, il a bataillé plus de quatre heures contre Félix-Auger Aliassime (N.9) en huitièmes de finale et Djokovic en quarts, puis a sué à grosses gouttes pendant plus de trois heures dans la touffeur du Central contre Alexander Zverev en demi-finales, avant l'abandon du N.3 mondial, cheville droite tordue.
Avenir incertain
Dimanche après-midi face à Ruud, sous un ciel lourd, mais avec le toit ouvert, le maître des lieux a pris le meilleur départ en breakant d'entrée et en empochant le premier set en une quarantaine de minutes, même sans déployer son meilleur jeu.
Sa domination n'a fait que s'accentuer au fur et à mesure que le temps s'est dégagé, et que le soleil a réchauffé l'ocre parisienne et ainsi favorisé son lift dévastateur en coup droit.
Dans la deuxième manche, le Norvégien de 23 ans a bien pris les devants 3 jeux à 1, mais son avance a fondu en quelques minutes.
Nadal lui a infligé à partir de là un cinglant 10-0, jusqu'à s'imposer en 2h18, dix-sept ans jour pour jour après son premier sacre en 2005.
Et maintenant ? Nadal a semé, au fil de ses conférences de presse de la quinzaine parisienne, le doute sur son avenir. "J'ai ce que j'ai au pied. Si on n'est pas capable de trouver une solution ou une amélioration, ça va devenir super difficile pour moi", a-t-il déclaré après son épatante victoire contre Djokovic.
"Chaque match que je joue ici, je suis conscient que ça peut être mon dernier dans ce tournoi", avait-il lâché deux jours plus tôt.
En attendant qu'il en dévoile plus, son bilan en finale sur la terre battue parisienne est toujours impeccable : quatorze gagnées, aucune perdue. Et il n'a toujours perdu que trois matches à Roland-Garros, pour 112 gagnés en 115 joués.
L'Espagnol (N.5), 36 ans depuis vendredi, pourtant gêné par des douleurs au pied gauche, est devenu le vainqueur le plus âgé de l'histoire sur la terre battue parisienne.
Dans la course au record de couronnes majeures, il compte désormais deux longueurs d'avance sur ses deux rivaux historiques, Roger Federer et Novak Djokovic (vingt chacun).
Sa mainmise sur le Grand Chelem parisien est sans égale. Sur leur terrain de jeu favori, Djokovic, à l'Open d'Australie, et Federer, à Wimbledon, ne se sont imposés respectivement "que" neuf et huit fois.
Porte d'Auteuil, dans l'histoire du tennis masculin, personne d'autre que Nadal que ne s'est imposé plus de six fois (Björn Borg).
Le gaucher majorquin s'est montré plus fort que la douleur, plus fort que les doutes, lui qui était arrivé à Paris avec des incertitudes, après avoir quitté Rome mi-mai boitant et grimaçant de douleur à cause de son pied gauche, rongé depuis plus de quinze ans par le syndrome de Müller-Weiss, une nécrose de l'os scaphoïde.
Après une première partie de tournoi tranquille, Nadal est sorti victorieux d'une deuxième semaine éreintante. Avant la finale contre Ruud, il a bataillé plus de quatre heures contre Félix-Auger Aliassime (N.9) en huitièmes de finale et Djokovic en quarts, puis a sué à grosses gouttes pendant plus de trois heures dans la touffeur du Central contre Alexander Zverev en demi-finales, avant l'abandon du N.3 mondial, cheville droite tordue.
Avenir incertain
Dimanche après-midi face à Ruud, sous un ciel lourd, mais avec le toit ouvert, le maître des lieux a pris le meilleur départ en breakant d'entrée et en empochant le premier set en une quarantaine de minutes, même sans déployer son meilleur jeu.
Sa domination n'a fait que s'accentuer au fur et à mesure que le temps s'est dégagé, et que le soleil a réchauffé l'ocre parisienne et ainsi favorisé son lift dévastateur en coup droit.
Dans la deuxième manche, le Norvégien de 23 ans a bien pris les devants 3 jeux à 1, mais son avance a fondu en quelques minutes.
Nadal lui a infligé à partir de là un cinglant 10-0, jusqu'à s'imposer en 2h18, dix-sept ans jour pour jour après son premier sacre en 2005.
Et maintenant ? Nadal a semé, au fil de ses conférences de presse de la quinzaine parisienne, le doute sur son avenir. "J'ai ce que j'ai au pied. Si on n'est pas capable de trouver une solution ou une amélioration, ça va devenir super difficile pour moi", a-t-il déclaré après son épatante victoire contre Djokovic.
"Chaque match que je joue ici, je suis conscient que ça peut être mon dernier dans ce tournoi", avait-il lâché deux jours plus tôt.
En attendant qu'il en dévoile plus, son bilan en finale sur la terre battue parisienne est toujours impeccable : quatorze gagnées, aucune perdue. Et il n'a toujours perdu que trois matches à Roland-Garros, pour 112 gagnés en 115 joués.
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