Des paysages bleutés, des tissus et des accessoires précieux et des détails architecturaux dignes des plus grands maîtres flamands : longtemps restés dans l’ombre, les peintres de la Renaissance portugaise s’exposent au Musée du Louvre à Paris.
Cette exposition, à partir de vendredi et jusqu’au 10 octobre, présente 13 œuvres, toutes religieuses, peintes dans la première moitié du XVIe siècle.
À cette époque, Lisbonne, capitale d’un vaste empire, est une ville multiculturelle où affluent les richesses et les découvertes du Nouveau Monde. Elle abrite aussi la cour du roi Manuel Ier.
Cousin du roi Jean II, auquel il succède en 1495, Manuel Ier assoit sa légitimité non seulement grâce à l’exploration maritime, puisque c’est durant son règne que Vasco de Gama découvre la route des Indes et Pedro Alvares Cabral le Brésil, mais aussi grâce au mécénat, en invitant des représentants de l’école flamande à s’installer dans le royaume.
Parmi eux, Francisco Henriques ou le « Maître de Lourinha » (dont le vrai nom n’est pas connu) importent au Portugal une technique très raffinée de la peinture à l’huile, qui permet l’éclosion de ce qui est désormais communément appelé l’âge d’or de la Renaissance portugaise.
Reste que cette période faste est peu connue du grand public. Pour quelles raisons ? Un tremblement de terre qui dévasta Lisbonne en 1755 emporte ses trésors architecturaux et picturaux. Et le processus de « désamortissement » (saisie des biens) engagé au XIXe siècle, qui permit à l’État portugais de récupérer une part importante du patrimoine de l’Église, entrava sa circulation au-delà des frontières, limitant son rayonnement international.
« On aime dire que c’est une très bonne chose qui a évité la dispersion du patrimoine portugais, mais il y a aussi un autre côté : on n’a pas une présence dans les grands musées du monde, et l’intérêt des historiens sur cette période est donc plus court », a expliqué à la presse, au Musée du Louvre, Joaquim Oliveira Caetano, du Musée national des arts anciens de Lisbonne.
Parmi les peintres à découvrir : Nuno Gonçalves (considéré comme le père de la Renaissance portugaise), Jorge Afonso (actif entre 1504 et 1540), Cristovao de Figueiredo (entre 1515 et 1554) ou encore Gregorio Lopes (entre 1513 et 1550).
Cette exposition, à partir de vendredi et jusqu’au 10 octobre, présente 13 œuvres, toutes religieuses, peintes dans la première moitié du XVIe siècle.
À cette époque, Lisbonne, capitale d’un vaste empire, est une ville multiculturelle où affluent les richesses et les découvertes du Nouveau Monde. Elle abrite aussi la cour du roi Manuel Ier.
Cousin du roi Jean II, auquel il succède en 1495, Manuel Ier assoit sa légitimité non seulement grâce à l’exploration maritime, puisque c’est durant son règne que Vasco de Gama découvre la route des Indes et Pedro Alvares Cabral le Brésil, mais aussi grâce au mécénat, en invitant des représentants de l’école flamande à s’installer dans le royaume.
Parmi eux, Francisco Henriques ou le « Maître de Lourinha » (dont le vrai nom n’est pas connu) importent au Portugal une technique très raffinée de la peinture à l’huile, qui permet l’éclosion de ce qui est désormais communément appelé l’âge d’or de la Renaissance portugaise.
Reste que cette période faste est peu connue du grand public. Pour quelles raisons ? Un tremblement de terre qui dévasta Lisbonne en 1755 emporte ses trésors architecturaux et picturaux. Et le processus de « désamortissement » (saisie des biens) engagé au XIXe siècle, qui permit à l’État portugais de récupérer une part importante du patrimoine de l’Église, entrava sa circulation au-delà des frontières, limitant son rayonnement international.
« On aime dire que c’est une très bonne chose qui a évité la dispersion du patrimoine portugais, mais il y a aussi un autre côté : on n’a pas une présence dans les grands musées du monde, et l’intérêt des historiens sur cette période est donc plus court », a expliqué à la presse, au Musée du Louvre, Joaquim Oliveira Caetano, du Musée national des arts anciens de Lisbonne.
Parmi les peintres à découvrir : Nuno Gonçalves (considéré comme le père de la Renaissance portugaise), Jorge Afonso (actif entre 1504 et 1540), Cristovao de Figueiredo (entre 1515 et 1554) ou encore Gregorio Lopes (entre 1513 et 1550).
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