L'ancien capitaine du Pays de Galles et des British and Irish Lions Phil Bennett, qui a vécu l'âge d'or du rugby gallois dans les années 1970, est mort dimanche à l'âge de 73 ans, a annoncé son ancien club, les Scarlets de Llanelli.
Au cours de sa carrière, dans les années 1970, le demi d'ouverture a multiplié les sélections en équipe nationale (29), a remporté trois fois le Tournoi des cinq nations et a joué huit matches sous le maillot des Lions contre l'Afrique du Sud et la Nouvelle-Zélande.
"Phil est décédé paisiblement chez lui dimanche soir, entouré de sa famille proche. Nos pensées vont à son épouse Pat, à ses fils Steven et James, à sa famille et à ses amis en ce moment incroyablement triste", a déclaré le club gallois dans un communiqué.
Les débuts de Bennett en équipe nationale sont entrés dans l'histoire. A seulement 20 ans, le jeune "Benny" remplace l'ailier Gerald Davies, blessé, lors d'un match contre la France dans le Tournoi en 1969 à Colombes. Ce jour-là, les Gallois seront contraints au match nul (8-8) mais auront gagné un joueur de talent.
Il gagne ses galons de titulaire dans le Tournoi 1973, avec la retraite de Barry John, et forme une charnière mémorable avec Gareth Edwards, qui conduit les Gallois au Grand Chelem en 1976. L'année suivante,
Bennett marque l'histoire du rugby par une causerie d'avant-match adressée à ses coéquipiers avant de recevoir les Anglais à l'Arms Park. "Regardez ce que ces bâtards ont fait au Pays de Galles. Ils ont volé notre charbon, notre eau, notre acier. Ils achètent nos maisons et n'y vivent que quinze jours par an. Que nous ont-ils donné ? Absolument rien. Nous sommes exploités, violés, dominés et punis par les Anglais, et ce sont eux que vous affrontez cet après-midi", lance-t-il dans le vestiaire. Ce jour-là, les Gallois l'emporteront 14-9.
Cette même année, il dirige les Lions contre les All Blacks sans les empêcher de perdre la tournée trois victoires à une.
"Il était au rugby ce que (Ian) Botham était au cricket, (Johan) Cruyff au football et (Ilie) Nastase au tennis", a réagi Willie John McBride, capitaine lors de la tournée des Lions en 1974 à laquelle Bennett avait participé. "Il avait de la magie en lui, une qualité indéfinissable. Il avait l'audace de tenter des gestes rares et faisait se lever de leur siège les spectateurs", a-t-il ajouté.
En club, son meilleur résultat reste la victoire 9-3 de Llanelli sur les All Blacks en 1972. Après sa retraite sportive en 1981, Phil Bennett prend la présidence des Scarlets et endosse également le rôle de conférencier, d'expert à la télévision et à la radio.
En 2005, le Gallois est admis à l'International Rugby Hall of Fame (Temple international de la renommée du rugby), rejoignant son ancien partenaire Gareth Edwards, intronisé huit ans plus tôt.
Au cours de sa carrière, dans les années 1970, le demi d'ouverture a multiplié les sélections en équipe nationale (29), a remporté trois fois le Tournoi des cinq nations et a joué huit matches sous le maillot des Lions contre l'Afrique du Sud et la Nouvelle-Zélande.
"Phil est décédé paisiblement chez lui dimanche soir, entouré de sa famille proche. Nos pensées vont à son épouse Pat, à ses fils Steven et James, à sa famille et à ses amis en ce moment incroyablement triste", a déclaré le club gallois dans un communiqué.
Les débuts de Bennett en équipe nationale sont entrés dans l'histoire. A seulement 20 ans, le jeune "Benny" remplace l'ailier Gerald Davies, blessé, lors d'un match contre la France dans le Tournoi en 1969 à Colombes. Ce jour-là, les Gallois seront contraints au match nul (8-8) mais auront gagné un joueur de talent.
Il gagne ses galons de titulaire dans le Tournoi 1973, avec la retraite de Barry John, et forme une charnière mémorable avec Gareth Edwards, qui conduit les Gallois au Grand Chelem en 1976. L'année suivante,
Bennett marque l'histoire du rugby par une causerie d'avant-match adressée à ses coéquipiers avant de recevoir les Anglais à l'Arms Park. "Regardez ce que ces bâtards ont fait au Pays de Galles. Ils ont volé notre charbon, notre eau, notre acier. Ils achètent nos maisons et n'y vivent que quinze jours par an. Que nous ont-ils donné ? Absolument rien. Nous sommes exploités, violés, dominés et punis par les Anglais, et ce sont eux que vous affrontez cet après-midi", lance-t-il dans le vestiaire. Ce jour-là, les Gallois l'emporteront 14-9.
Cette même année, il dirige les Lions contre les All Blacks sans les empêcher de perdre la tournée trois victoires à une.
"Il était au rugby ce que (Ian) Botham était au cricket, (Johan) Cruyff au football et (Ilie) Nastase au tennis", a réagi Willie John McBride, capitaine lors de la tournée des Lions en 1974 à laquelle Bennett avait participé. "Il avait de la magie en lui, une qualité indéfinissable. Il avait l'audace de tenter des gestes rares et faisait se lever de leur siège les spectateurs", a-t-il ajouté.
En club, son meilleur résultat reste la victoire 9-3 de Llanelli sur les All Blacks en 1972. Après sa retraite sportive en 1981, Phil Bennett prend la présidence des Scarlets et endosse également le rôle de conférencier, d'expert à la télévision et à la radio.
En 2005, le Gallois est admis à l'International Rugby Hall of Fame (Temple international de la renommée du rugby), rejoignant son ancien partenaire Gareth Edwards, intronisé huit ans plus tôt.
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