©La joie des joueurs hongrois, après leur victoire, 4-0 face à l'Angleterre, lors de leur match de Ligue des nations, mardi à Wolverhampton. Adrian Dennis/AFP
Très décevante jusqu'ici en Ligue des nations, l'Angleterre a subi une défaite historique contre la Hongrie, mardi, sombrant 4-0, à Wolverhampton, lors de la 4e journée de la compétition.
Il faut remonter à un 5-1 encaissé contre l’Écosse en 1928 pour retrouver trace d'une défaite à domicile aussi large pour les Three Lions.
Ils se retrouvent bons derniers de leur groupe avec 2 points en 4 matches, derrière leur bourreau du jour, la Hongrie (7 points), l'Allemagne (6 pts) et l'Italie (5 pts), elle aussi corrigée 5-2 par la Mannschaft mardi soir.
"Ce n'est pas le moment de paniquer", a lancé après le match le capitaine Harry Kane, au micro de Channel 4: "C'est notre première grosse défaite depuis longtemps. La défense a été la base de notre succès ces 4-5 dernières années. C'est une soirée à oublier, évidemment, mais il va falloir encaisser et continuer à avancer".
L’Angleterre peut tout de même commencer à se faire du souci pour son maintien dans la Ligue A, la "première division" de la Ligue des nations, alors qu'il lui reste deux matches seulement à disputer pour éviter la dernière place de son groupe, un déplacement en Italie, le 23 septembre, et la réception de l'Allemagne le 26.
L'entraîneur Gareth Southgate s'est quant à lui, dit "responsable" de la déroute mais aussi des 4 matches très médiocres de son équipe en juin.
"J'ai essayé de trouver l'équilibre entre voir de nouveaux joueurs et ménager les joueurs qu'on ne pouvait pas solliciter tout le temps, des joueurs plus expérimentés et meilleurs. Mais au final, les équipes que j'ai alignées n'ont pas été assez fortes pour obtenir des résultats", a-t-il déploré.
Déjà peu fringants lors des trois premières journées, les Anglais ont paru encore plus émoussés et à court d'idées contre une Hongrie sans complexe, bien organisée et très motivée.
Il n'y a qu'à voir la façon dont John Stones s'est fait "manger" sur le duel aérien qui a amené le premier but de Roland Sallai (0-1, 15e) pour mesurer la différence de détermination entre les deux équipes.
Sur le deuxième but, Martin Adam, bien plus affûté que Kalvin Philips, lui a chipé le ballon avant de magnifiquement servir Sallai qui a conclu d'un extérieur du gauche sur lequel Aaron Ramsdale, n'a pas été irréprochable (0-2, 69e).
Le gardien anglais ne l'a pas plus été à onze minute de la fin, sur une frappe puissante de Zsolt Nagy côté fermé, là où il se trouvait pourtant (0-3, 79e).
Comme si cela ne suffisait pas, après une expulsion de Stones après un deuxième carton jaune très sévère adressé par Clément Turpin (82e), Daniel Gazdag a achevé la correction d'un ballon piqué tout en finesse (0-4, 89e).
L'action ratée par Jared Bowen à la 5e minute --une tête stoppée sur sa ligne par un défenseur hongrois-- ou la barre trouvée de la tête par Kane à 0-2 ne sont que des cache-misères.
La Ligue des nations, dont personne n'attendait rien côté anglais à ce moment de la saison et à 5 mois du Mondial au Qatar, a toutefois certainement ébranlé les quelques certitudes que l'équipe avait encore après un parcours chaotique depuis la finale de l'Euro 2020 perdue il y a un an.
Il faut remonter à un 5-1 encaissé contre l’Écosse en 1928 pour retrouver trace d'une défaite à domicile aussi large pour les Three Lions.
Ils se retrouvent bons derniers de leur groupe avec 2 points en 4 matches, derrière leur bourreau du jour, la Hongrie (7 points), l'Allemagne (6 pts) et l'Italie (5 pts), elle aussi corrigée 5-2 par la Mannschaft mardi soir.
"Ce n'est pas le moment de paniquer", a lancé après le match le capitaine Harry Kane, au micro de Channel 4: "C'est notre première grosse défaite depuis longtemps. La défense a été la base de notre succès ces 4-5 dernières années. C'est une soirée à oublier, évidemment, mais il va falloir encaisser et continuer à avancer".
L’Angleterre peut tout de même commencer à se faire du souci pour son maintien dans la Ligue A, la "première division" de la Ligue des nations, alors qu'il lui reste deux matches seulement à disputer pour éviter la dernière place de son groupe, un déplacement en Italie, le 23 septembre, et la réception de l'Allemagne le 26.
L'entraîneur Gareth Southgate s'est quant à lui, dit "responsable" de la déroute mais aussi des 4 matches très médiocres de son équipe en juin.
"J'ai essayé de trouver l'équilibre entre voir de nouveaux joueurs et ménager les joueurs qu'on ne pouvait pas solliciter tout le temps, des joueurs plus expérimentés et meilleurs. Mais au final, les équipes que j'ai alignées n'ont pas été assez fortes pour obtenir des résultats", a-t-il déploré.
Déjà peu fringants lors des trois premières journées, les Anglais ont paru encore plus émoussés et à court d'idées contre une Hongrie sans complexe, bien organisée et très motivée.
Il n'y a qu'à voir la façon dont John Stones s'est fait "manger" sur le duel aérien qui a amené le premier but de Roland Sallai (0-1, 15e) pour mesurer la différence de détermination entre les deux équipes.
Sur le deuxième but, Martin Adam, bien plus affûté que Kalvin Philips, lui a chipé le ballon avant de magnifiquement servir Sallai qui a conclu d'un extérieur du gauche sur lequel Aaron Ramsdale, n'a pas été irréprochable (0-2, 69e).
Le gardien anglais ne l'a pas plus été à onze minute de la fin, sur une frappe puissante de Zsolt Nagy côté fermé, là où il se trouvait pourtant (0-3, 79e).
Comme si cela ne suffisait pas, après une expulsion de Stones après un deuxième carton jaune très sévère adressé par Clément Turpin (82e), Daniel Gazdag a achevé la correction d'un ballon piqué tout en finesse (0-4, 89e).
L'action ratée par Jared Bowen à la 5e minute --une tête stoppée sur sa ligne par un défenseur hongrois-- ou la barre trouvée de la tête par Kane à 0-2 ne sont que des cache-misères.
La Ligue des nations, dont personne n'attendait rien côté anglais à ce moment de la saison et à 5 mois du Mondial au Qatar, a toutefois certainement ébranlé les quelques certitudes que l'équipe avait encore après un parcours chaotique depuis la finale de l'Euro 2020 perdue il y a un an.
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