©La joie de l'attaquant allemand Timo Werner (à gauche), félicité par ses coéquipiers, après avoir marqué le 4e but face à l'Italie, lors de leur match de Ligue des nations, mardi à Mönchengladbach. John MacDougall/AFP
Après trois nuls en Ligue des nations et un flot de critiques, l'Allemagne s'est enfin montrée digne de ses ambitions en dominant l'Italie 5-2 mardi à Mönchengladbach, avec un doublé de Timo Werner.
Selon le statisticien Opta, c'est la première fois depuis 1957 que l'Italie encaisse cinq buts en match international (6-1 contre la Yougoslavie).
Cette défaite des Azzurri n'est pourtant pas une grosse surprise. Elle s'inscrit dans le processus de reconstruction de l'équipe par Roberto Mancini, après le choc de l'élimination du Mondial au Qatar, en barrage contre la Macédoine du Nord.
Le sélectionneur a fait débuter au total douze joueurs sous le maillot aux quatre étoiles en ce mois de juin, dont trois mardi contre l'Allemagne.
"Cela n'annule pas ce qu'on a fait dans les matches précédents", a-t-il dit. "C'est un parcours, il y aura de bonnes et de moins bonnes choses, on devra perdre des matches".
Ce succès de prestige va en revanche donner de l'air à son homologue allemand Hansi Flick et à ses hommes, qui n'avaient pas montré grand-chose lors de leurs trois premiers matches de la compétition (1-1 à chaque fois contre l'Italie, l'Angleterre et la Hongrie).
"Si nous jouons toujours comme nous avons joué ce soir, beaucoup d'équipes vont avoir du mal contre nous", a lâché Ilkay Gündogan, tandis que son capitaine Manuel Neuer parlait d'un "match référence en vue du Mondial".
La Mannschaft a pris le contrôle du match dès le début (75% de possession en première période), avec un but de Joshua Kimmich dès la 10e minute: oublié par la défense en deuxième rideau, il a repris dans la surface un centre de David Raum pour ouvrir le score (1-0).
Ilkay Gündogan, sur pénalty, a doublé la mise avant la pause, après une "poussette" d'Alessandro Bastoni sur Hofmann dans la surface (2-0, 45e+3).
Doublé de Werner
Les Italiens, regonflés par Mancini aux vestiaires, ont attaqué la deuxième période à 100 à l'heure, et porté pour la première fois le danger sur la cage de Neuer, avec dès la première minute un tir lointain de Bryan Cristante et une tête sur corner de Giorgio Scalvini, quasiment pour son premier ballon en sélection.
Mais l'orage n'était qu'un éclair très bref, et Thomas Müller a marqué rapidement le troisième but allemand d'une superbe reprise sans contrôle de 15 m, sur un ballon mal repoussé par la défense de la Nazionale (3-0, 51e).
Timo Werner a transformé le succès en punition, en reprenant du bout du pied dans les six mètres un centre de Gnabry (4-0, 68e), et en récidivant du point de pénalty une minute plus tard (5-0, 69e).
Wilfried Gnonto, la pépite de 18 ans dénichée au FC Zurich par Mancini, a sauvé l'honneur en fin de match en reprenant un ballon repoussé dans ses pieds par Manuel Neuer (5-1, 78e), et Alessandro Bastoni a repris victorieusement un corner de la tête dans le temps additionnel, pour adoucir la note (5-2, 90e+3).
Donnarumma, le gardien capitaine italien, a eu du mal à digérer: "On est énervés... Il n'y a pas d'excuse. Il nous a manqué de tout ce soir", a-t-il dit à chaud, "mais on grandit à partir de nos erreurs, il faut seulement se regarder en face et repartir."
Les choses sérieuses reprendront en septembre avec les deux derniers matches de Ligue des nations, ultime revue d'effectif pour Flick avant le Mondial au Qatar. On devrait au moins y retrouver la colonne vertébrale axiale composée de Manuel Neuer, Antonio Rüdiger en défense, Joshua Kimmich au milieu et Thomas Müller devant.
Selon le statisticien Opta, c'est la première fois depuis 1957 que l'Italie encaisse cinq buts en match international (6-1 contre la Yougoslavie).
Cette défaite des Azzurri n'est pourtant pas une grosse surprise. Elle s'inscrit dans le processus de reconstruction de l'équipe par Roberto Mancini, après le choc de l'élimination du Mondial au Qatar, en barrage contre la Macédoine du Nord.
Le sélectionneur a fait débuter au total douze joueurs sous le maillot aux quatre étoiles en ce mois de juin, dont trois mardi contre l'Allemagne.
"Cela n'annule pas ce qu'on a fait dans les matches précédents", a-t-il dit. "C'est un parcours, il y aura de bonnes et de moins bonnes choses, on devra perdre des matches".
Ce succès de prestige va en revanche donner de l'air à son homologue allemand Hansi Flick et à ses hommes, qui n'avaient pas montré grand-chose lors de leurs trois premiers matches de la compétition (1-1 à chaque fois contre l'Italie, l'Angleterre et la Hongrie).
"Si nous jouons toujours comme nous avons joué ce soir, beaucoup d'équipes vont avoir du mal contre nous", a lâché Ilkay Gündogan, tandis que son capitaine Manuel Neuer parlait d'un "match référence en vue du Mondial".
La Mannschaft a pris le contrôle du match dès le début (75% de possession en première période), avec un but de Joshua Kimmich dès la 10e minute: oublié par la défense en deuxième rideau, il a repris dans la surface un centre de David Raum pour ouvrir le score (1-0).
Ilkay Gündogan, sur pénalty, a doublé la mise avant la pause, après une "poussette" d'Alessandro Bastoni sur Hofmann dans la surface (2-0, 45e+3).
Doublé de Werner
Les Italiens, regonflés par Mancini aux vestiaires, ont attaqué la deuxième période à 100 à l'heure, et porté pour la première fois le danger sur la cage de Neuer, avec dès la première minute un tir lointain de Bryan Cristante et une tête sur corner de Giorgio Scalvini, quasiment pour son premier ballon en sélection.
Mais l'orage n'était qu'un éclair très bref, et Thomas Müller a marqué rapidement le troisième but allemand d'une superbe reprise sans contrôle de 15 m, sur un ballon mal repoussé par la défense de la Nazionale (3-0, 51e).
Timo Werner a transformé le succès en punition, en reprenant du bout du pied dans les six mètres un centre de Gnabry (4-0, 68e), et en récidivant du point de pénalty une minute plus tard (5-0, 69e).
Wilfried Gnonto, la pépite de 18 ans dénichée au FC Zurich par Mancini, a sauvé l'honneur en fin de match en reprenant un ballon repoussé dans ses pieds par Manuel Neuer (5-1, 78e), et Alessandro Bastoni a repris victorieusement un corner de la tête dans le temps additionnel, pour adoucir la note (5-2, 90e+3).
Donnarumma, le gardien capitaine italien, a eu du mal à digérer: "On est énervés... Il n'y a pas d'excuse. Il nous a manqué de tout ce soir", a-t-il dit à chaud, "mais on grandit à partir de nos erreurs, il faut seulement se regarder en face et repartir."
Les choses sérieuses reprendront en septembre avec les deux derniers matches de Ligue des nations, ultime revue d'effectif pour Flick avant le Mondial au Qatar. On devrait au moins y retrouver la colonne vertébrale axiale composée de Manuel Neuer, Antonio Rüdiger en défense, Joshua Kimmich au milieu et Thomas Müller devant.
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