©Le perchiste suédois Armand Duplantis lors de la réunion Ligue de Diamant d'Oslo, jeudi. Beate Oma Dahle/AFP
Malgré un temps capricieux, Armand Duplantis a placé la barre un peu plus haut à Oslo en améliorant légèrement sa meilleure performance mondiale de l'année, avec 6,02 m, en Ligue de diamant jeudi soir, à un mois des Championnats du monde à Eugene (Etats-Unis, 15-24 juillet).
Pour sa troisième et avant-dernière sortie en plein air avant la première grande échéance estivale, le champion olympique en titre et détenteur du record du monde du saut à la perche (6,20 m en mars) n'a pas été exaucé. Lui qui espérait enfin sauter avec une météo favorable, a disputé le concours norvégien sous une pluie intermittente et orageuse.
Ça ne l'a pas empêché de signer un énième concours au-dessus des six mètres, le deuxième de suite après ses 6,01 m réussis à Hengelo (Pays-Bas) il y a dix jours. De bon augure pour le jeune Suédois (22 ans), dont l'or mondial en extérieur est le seul qui manque à son palmarès.
"Ça a été une soirée mouvementée avec la pluie qui allait et venait, c'était fatigant à gérer, alors je suis satisfait de mes 6,02 m, je me suis quand même senti bien. La compétition a été longue, je n'avais plus de jus dans les jambes, mais l'énergie du public m'a beaucoup aidé", a expliqué "Mondo".
Kendricks fait faux bond
Profitant d'une rare éclaircie - alors que le soleil avait largement brillé sur Oslo dans l'après-midi - Duplantis a franchi 6,02 m au premier essai, avant d'échouer à 6,10 m.
Après une entrée tranquille dans le concours, le longiligne Scandinave, jambes ruisselantes sur le tapis de réception, s'est toutefois fait une petite frayeur en ne passant 5,92 m qu'à sa dernière tentative, quand la pluie tombait le plus fort.
Avant Eugene, se profile une ultime répétition pour Duplantis, sur ses terres à Stockholm à la fin du mois.
Sam Kendricks, qui devait lui lancer sa saison internationale sur le sautoir norvégien, a fait faux bond à la dernière minute, genou douloureux.
Si sa qualification pour les Mondiaux est assurée au titre de son statut de (double) champion du monde en titre (2017 et 2019), sa forme interroge forcément. L'Américain, 30 ans en septembre, est a priori attendu au meeting de Paris dans 48 heures.
Renaud Lavillenie a lui plafonné à 5,60 m, sa barre d'entrée dans le concours, avant d'échouer une fois à 5,80 m, puis deux à 5,86 m. Son petit frère Valentin n'a lui passé aucune barre : il a renversé à trois reprises celle fixée à 5,40 m.
Ingebrigtsen dans le mile
Sur 110 m haies, quatre jours après avoir frôlé le record du monde à New York (à quatre centièmes, 12.84 pour 12.80), Devon Allen, vainqueur en 13 sec 22, n'a pas réédité de performance comparable. "Pas si mal dans ces conditions", estime-t-il. Avant les décisives sélections américaines pour les Mondiaux organisées la semaine prochaine (23-26 juin), il doit encore courir samedi à Paris.
Wilhem Belocian a lui stoppé son effort, par précaution a priori : "J'ai senti un truc à l'ischio-jambier" mais "on ne s'alarme pas", a-t-il estimé.
Au disque, avec un meilleur jet mesuré à 58,70 m, Mélina Robert-Michon est resté loin des minima pour Eugene fixés par la Fédération française d'athlétisme (63,50 m). Avant Paris, son meilleur lancer de la saison reste ses 62,61 m atteints fin mai à Vénissieux.
Médaillé de bronze olympique du 100 m l'été dernier, Andre De Grasse s'est imposé sur la ligne droite en 10 sec 05, son meilleur chrono de la saison. Le champion olympique en titre du 200 m prendra un dernier départ avant Eugene, sur le demi-tour de piste justement, au stade Charléty samedi.
En fin de programme, le phénomène norvégien Jakob Ingebrigtsen a réchauffé le public d'Oslo en s'approchant sur le mile, épreuve non olympique mais historique, à 14 centièmes seulement du record d'Europe, qui date de plus de 35 ans (3:46.46 contre 3:46.32 par le Britannique Steve Cram en 1985). Et qui a toutes les chances de ne plus résister très longtemps.
Pour sa troisième et avant-dernière sortie en plein air avant la première grande échéance estivale, le champion olympique en titre et détenteur du record du monde du saut à la perche (6,20 m en mars) n'a pas été exaucé. Lui qui espérait enfin sauter avec une météo favorable, a disputé le concours norvégien sous une pluie intermittente et orageuse.
Ça ne l'a pas empêché de signer un énième concours au-dessus des six mètres, le deuxième de suite après ses 6,01 m réussis à Hengelo (Pays-Bas) il y a dix jours. De bon augure pour le jeune Suédois (22 ans), dont l'or mondial en extérieur est le seul qui manque à son palmarès.
"Ça a été une soirée mouvementée avec la pluie qui allait et venait, c'était fatigant à gérer, alors je suis satisfait de mes 6,02 m, je me suis quand même senti bien. La compétition a été longue, je n'avais plus de jus dans les jambes, mais l'énergie du public m'a beaucoup aidé", a expliqué "Mondo".
Kendricks fait faux bond
Profitant d'une rare éclaircie - alors que le soleil avait largement brillé sur Oslo dans l'après-midi - Duplantis a franchi 6,02 m au premier essai, avant d'échouer à 6,10 m.
Après une entrée tranquille dans le concours, le longiligne Scandinave, jambes ruisselantes sur le tapis de réception, s'est toutefois fait une petite frayeur en ne passant 5,92 m qu'à sa dernière tentative, quand la pluie tombait le plus fort.
Avant Eugene, se profile une ultime répétition pour Duplantis, sur ses terres à Stockholm à la fin du mois.
Sam Kendricks, qui devait lui lancer sa saison internationale sur le sautoir norvégien, a fait faux bond à la dernière minute, genou douloureux.
Si sa qualification pour les Mondiaux est assurée au titre de son statut de (double) champion du monde en titre (2017 et 2019), sa forme interroge forcément. L'Américain, 30 ans en septembre, est a priori attendu au meeting de Paris dans 48 heures.
Renaud Lavillenie a lui plafonné à 5,60 m, sa barre d'entrée dans le concours, avant d'échouer une fois à 5,80 m, puis deux à 5,86 m. Son petit frère Valentin n'a lui passé aucune barre : il a renversé à trois reprises celle fixée à 5,40 m.
Ingebrigtsen dans le mile
Sur 110 m haies, quatre jours après avoir frôlé le record du monde à New York (à quatre centièmes, 12.84 pour 12.80), Devon Allen, vainqueur en 13 sec 22, n'a pas réédité de performance comparable. "Pas si mal dans ces conditions", estime-t-il. Avant les décisives sélections américaines pour les Mondiaux organisées la semaine prochaine (23-26 juin), il doit encore courir samedi à Paris.
Wilhem Belocian a lui stoppé son effort, par précaution a priori : "J'ai senti un truc à l'ischio-jambier" mais "on ne s'alarme pas", a-t-il estimé.
Au disque, avec un meilleur jet mesuré à 58,70 m, Mélina Robert-Michon est resté loin des minima pour Eugene fixés par la Fédération française d'athlétisme (63,50 m). Avant Paris, son meilleur lancer de la saison reste ses 62,61 m atteints fin mai à Vénissieux.
Médaillé de bronze olympique du 100 m l'été dernier, Andre De Grasse s'est imposé sur la ligne droite en 10 sec 05, son meilleur chrono de la saison. Le champion olympique en titre du 200 m prendra un dernier départ avant Eugene, sur le demi-tour de piste justement, au stade Charléty samedi.
En fin de programme, le phénomène norvégien Jakob Ingebrigtsen a réchauffé le public d'Oslo en s'approchant sur le mile, épreuve non olympique mais historique, à 14 centièmes seulement du record d'Europe, qui date de plus de 35 ans (3:46.46 contre 3:46.32 par le Britannique Steve Cram en 1985). Et qui a toutes les chances de ne plus résister très longtemps.
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