Le 7e titre de champion NBA des Warriors est surtout le 4e en six finales d'une génération dorée, celle des Curry, Durant, Kerr, Thompson, Green, piliers d'une dynastie qu'on pensait enterrée en 2019, avant d'être réinstaurée autour de jeunes talentueux.
2014-2015, Kerr à l'ouvrage
Golden State possède une ossature solide autour de la star Stephen Curry et de son "Splash Brother" Klay Thompson. Il ne manque plus qu'à trouver l'alchimiste. Ce sera Steve Kerr.
Le succès est immédiat. Dans le sillage de Curry, nommé MVP, les Warriors déroulent un "run & gun" irrésistible, survolent les play-offs et, en finale, écartent aisément les Cleveland Cavaliers de LeBron James (4-2).
Andre Iguodala, pour sa défense sur "LBJ", est désigné meilleur joueur de la finale, Kerr devient le 9e entraîneur champion dans son année de rookie.
2015-2016, records amers
Golden State est en état de grâce. Les records pleuvent dont celui du meilleur bilan en saison régulière (73-9), mieux que les Bulls de 1996. Curry est encore élu MVP, à l'unanimité des votes, une première.
Ça se corse en play-offs. En finale de conférence, les Warriors sont dos au mur face au Thunder (3-1). Au match N.5, ils survivent aux 40 points de Kevin Durant, puis au suivant, Thompson les sauve en plantant 41 points, dont 11 paniers primés. Il hérite du surnom de "Game 6 Klay".
En finale, Golden State retrouve Cleveland et entrevoit le doublé (3-1). Mais "King James" ne l'entend pas ainsi. Lui et Irving inscrivent 41 points chacun dans le match N.5. Au 7e, les Warriors craquent chez eux: à deux minutes de la fin (89-89), "LBJ" réussit "The Block", un incroyable contre sur Iguodala. Irving plante ensuite un tir primé assassin et les Cavs réussissent la plus grande remontée de l'histoire.
2016-2017, intouchables avec Durant
Durant frustré, Golden State frustré, autant s'associer. Possédant les trois derniers MVP ("KD" le fut en 2014), les "Dubs" ne peuvent que reprendre leur dû. En play-offs, ils balayent les Blazers, le Jazz et les Spurs, soit douze victoires d'affilée, un record.
Et prennent une revanche éclatante contre Cleveland en finale. Les Warriors mènent 3-0, portant leur invincibilité à 15 victoires. Les Cavs sauvent l'honneur au 4e match, mais cèdent au suivant, impuissants face Durant, implacable meilleur joueur (35,2 pts, 8,4 rbds, 5,4 passes de moyenne).
2017-2018, chi va piano...
Deuxièmes de la saison régulière derrière Houston, les Warriors retrouvent les Rockets de James Harden en finale de conférence. Menés 3-2, ils effacent 17 points de retard dans la 6e rencontre, avant d'infliger un 64–25 en seconde période. Chris Paul blessé, les Dubs arrachent le match N.7.
La quatrième joute consécutive face à Cleveland est une formalité (4-0), sauf le premier duel remporté après prolongation. Auteur de 51 points, James frappe un tableau blanc de colère et récolte une contusion osseuse à la main, gardée secrète jusqu'au bout. Durant est encore MVP (28,8 pts, 10,8 rbds, 7,5 passes de moyenne).
2018-2019, série noire
Si cette saison était un album de rock, ce serait "Play blessures" d'Alain Bashung, basketteur dans sa jeunesse. Finalistes pour la cinquième année de rang, une performance inédite depuis les Celtics de Bill Russell, les Dubs affrontent Toronto.
La série, très disputée, bascule d'abord avec la rupture du tendon d'Achille droit de Durant lors du match N.5. Puis avec celle du ligament croisé antérieur du genou gauche de Klay Thompson au suivant. Les Raptors remportent leur premier titre (4-2).
2019-2020, purgatoire
Durant et Iguodala partis, Thompson convalescent... une page se tourne. D'autant que les Warriors quittent l'Oracle Arena d'Oakland pour San Francisco et le flambant neuf Chase Center (1,4 milliard de dollars).
Curry se fracture la main gauche, Green erre comme une âme en peine et Kerr s'arme de patience pour reconstruire avec des jeunes (Wiggins, Poole...). Golden State finit avec le pire bilan (15 victoires-50 défaites) de la Ligue.
2020-2021, Curry seul au monde
Coup de massue: Thompson, qui préparait son retour, se rompt le tendon d'Achille droit. Curry, qui doit encore porter l'équipe sur ses épaules, effectue une de ses meilleures saisons.
Il marque 62 points contre Portland, devient le scoreur le plus prolifique du club devant Wilt Chamberlain et finit meilleur marqueur de la saison (32 pts de moyenne), à 33 ans, devenant le deuxième plus vieux joueur à y parvenir derrière Michael Jordan.
Mais il ne peut éviter l'élimination contre Memphis, en barrage pour les play-offs.
2021-2022, la résurrection
Golden State brille à nouveau, dans le sillage de Curry, devenu devant Ray Allen le meilleur marqueur à trois points de l'histoire, de Green retrouvé, de Wiggins et Poole performants. Et, 941 jours après, Thompson rejoue enfin.
Les Warriors retrouvent leur ADN de champions en play-offs, écartant les Nuggets de Jokic, les Grizzlies de Morant et les Mavericks de Doncic. En finale, ils matent les Celtics (4-2) portés par Curry enfin MVP d'une finale, sept ans jour pour jour après le premier sacre de cette génération dorée.
2014-2015, Kerr à l'ouvrage
Golden State possède une ossature solide autour de la star Stephen Curry et de son "Splash Brother" Klay Thompson. Il ne manque plus qu'à trouver l'alchimiste. Ce sera Steve Kerr.
Le succès est immédiat. Dans le sillage de Curry, nommé MVP, les Warriors déroulent un "run & gun" irrésistible, survolent les play-offs et, en finale, écartent aisément les Cleveland Cavaliers de LeBron James (4-2).
Andre Iguodala, pour sa défense sur "LBJ", est désigné meilleur joueur de la finale, Kerr devient le 9e entraîneur champion dans son année de rookie.
2015-2016, records amers
Golden State est en état de grâce. Les records pleuvent dont celui du meilleur bilan en saison régulière (73-9), mieux que les Bulls de 1996. Curry est encore élu MVP, à l'unanimité des votes, une première.
Ça se corse en play-offs. En finale de conférence, les Warriors sont dos au mur face au Thunder (3-1). Au match N.5, ils survivent aux 40 points de Kevin Durant, puis au suivant, Thompson les sauve en plantant 41 points, dont 11 paniers primés. Il hérite du surnom de "Game 6 Klay".
En finale, Golden State retrouve Cleveland et entrevoit le doublé (3-1). Mais "King James" ne l'entend pas ainsi. Lui et Irving inscrivent 41 points chacun dans le match N.5. Au 7e, les Warriors craquent chez eux: à deux minutes de la fin (89-89), "LBJ" réussit "The Block", un incroyable contre sur Iguodala. Irving plante ensuite un tir primé assassin et les Cavs réussissent la plus grande remontée de l'histoire.
2016-2017, intouchables avec Durant
Durant frustré, Golden State frustré, autant s'associer. Possédant les trois derniers MVP ("KD" le fut en 2014), les "Dubs" ne peuvent que reprendre leur dû. En play-offs, ils balayent les Blazers, le Jazz et les Spurs, soit douze victoires d'affilée, un record.
Et prennent une revanche éclatante contre Cleveland en finale. Les Warriors mènent 3-0, portant leur invincibilité à 15 victoires. Les Cavs sauvent l'honneur au 4e match, mais cèdent au suivant, impuissants face Durant, implacable meilleur joueur (35,2 pts, 8,4 rbds, 5,4 passes de moyenne).
2017-2018, chi va piano...
Deuxièmes de la saison régulière derrière Houston, les Warriors retrouvent les Rockets de James Harden en finale de conférence. Menés 3-2, ils effacent 17 points de retard dans la 6e rencontre, avant d'infliger un 64–25 en seconde période. Chris Paul blessé, les Dubs arrachent le match N.7.
La quatrième joute consécutive face à Cleveland est une formalité (4-0), sauf le premier duel remporté après prolongation. Auteur de 51 points, James frappe un tableau blanc de colère et récolte une contusion osseuse à la main, gardée secrète jusqu'au bout. Durant est encore MVP (28,8 pts, 10,8 rbds, 7,5 passes de moyenne).
2018-2019, série noire
Si cette saison était un album de rock, ce serait "Play blessures" d'Alain Bashung, basketteur dans sa jeunesse. Finalistes pour la cinquième année de rang, une performance inédite depuis les Celtics de Bill Russell, les Dubs affrontent Toronto.
La série, très disputée, bascule d'abord avec la rupture du tendon d'Achille droit de Durant lors du match N.5. Puis avec celle du ligament croisé antérieur du genou gauche de Klay Thompson au suivant. Les Raptors remportent leur premier titre (4-2).
2019-2020, purgatoire
Durant et Iguodala partis, Thompson convalescent... une page se tourne. D'autant que les Warriors quittent l'Oracle Arena d'Oakland pour San Francisco et le flambant neuf Chase Center (1,4 milliard de dollars).
Curry se fracture la main gauche, Green erre comme une âme en peine et Kerr s'arme de patience pour reconstruire avec des jeunes (Wiggins, Poole...). Golden State finit avec le pire bilan (15 victoires-50 défaites) de la Ligue.
2020-2021, Curry seul au monde
Coup de massue: Thompson, qui préparait son retour, se rompt le tendon d'Achille droit. Curry, qui doit encore porter l'équipe sur ses épaules, effectue une de ses meilleures saisons.
Il marque 62 points contre Portland, devient le scoreur le plus prolifique du club devant Wilt Chamberlain et finit meilleur marqueur de la saison (32 pts de moyenne), à 33 ans, devenant le deuxième plus vieux joueur à y parvenir derrière Michael Jordan.
Mais il ne peut éviter l'élimination contre Memphis, en barrage pour les play-offs.
2021-2022, la résurrection
Golden State brille à nouveau, dans le sillage de Curry, devenu devant Ray Allen le meilleur marqueur à trois points de l'histoire, de Green retrouvé, de Wiggins et Poole performants. Et, 941 jours après, Thompson rejoue enfin.
Les Warriors retrouvent leur ADN de champions en play-offs, écartant les Nuggets de Jokic, les Grizzlies de Morant et les Mavericks de Doncic. En finale, ils matent les Celtics (4-2) portés par Curry enfin MVP d'une finale, sept ans jour pour jour après le premier sacre de cette génération dorée.
Lire aussi
Commentaires