Berlin, Bruxelles, New York : quarante ans après sa création, la « Fête de la musique » est célébrée dans plus d’une centaine de pays, sans toutefois atteindre la même ampleur qu’en France, qui l'a initiée, où elle est le fruit d’une volonté politique.
« Dans le reste du monde, elle est organisée par des fondations, des associations, des Alliances françaises ou des personnalités culturelles locales », explique Charitini Karakostaki, sociologue à l’université de Liège. Autrice d’une thèse sur le sujet, elle souligne que, dans les autres pays, aucun dirigeant politique n’a convié les gens à faire de la musique dans la rue.
L’une des premières tentatives d’exportation de cette fête eut lieu en 1985 à Athènes, alors désignée capitale européenne de la culture. « Ce fut un fiasco », résume la sociologue, les citadins n’ayant pas répondu à l’appel. Et, depuis, cette fête est quasi inexistante en Grèce.
En revanche, en Allemagne, où l’institut français de Munich avait donné l’impulsion dans les années 80, elle a essaimé progressivement, gagnant en vigueur avec sa première célébration à Berlin en 1995.
Dans ce pays fédéral, où chacun des seize États régionaux (Länder) est responsable de sa propre politique culturelle, elle n’est pas du tout célébrée de la même manière selon les villes.
« Dans la capitale allemande, la Fête de la musique -le nom français a été gardé pour rappelé son origine et un certain savoir-vivre- la ville-État a décidé en 2018 d’en assumer la responsabilité financière », explique Björn Döring, coordinateur de l’événement à Berlin.
À New York, elle a été initiée par l’Américain Aaron Friedman qui, après avoir séjourné un an en France, décide de lancer en 2007 le « Make Music Day New York ». En traduisant le nom de l’événement, il a insisté sur la participation de tous les musiciens amateurs, mais a abandonné l’idée de fête.
« Peu à peu Make Music s’est répandu dans d’autres villes des États-Unis, au Canada, en Australie, au Nigéria, au Royaume-Uni, en Chine », raconte Aaron Friedman.
En Belgique, comme en Suisse, la Fête de la musique est avant tout présente dans la partie francophone du pays, ainsi qu’à Bruxelles, ville bilingue où des concerts gratuits ont lieu du 17 au 22 juin.
AFP
« Dans le reste du monde, elle est organisée par des fondations, des associations, des Alliances françaises ou des personnalités culturelles locales », explique Charitini Karakostaki, sociologue à l’université de Liège. Autrice d’une thèse sur le sujet, elle souligne que, dans les autres pays, aucun dirigeant politique n’a convié les gens à faire de la musique dans la rue.
L’une des premières tentatives d’exportation de cette fête eut lieu en 1985 à Athènes, alors désignée capitale européenne de la culture. « Ce fut un fiasco », résume la sociologue, les citadins n’ayant pas répondu à l’appel. Et, depuis, cette fête est quasi inexistante en Grèce.
En revanche, en Allemagne, où l’institut français de Munich avait donné l’impulsion dans les années 80, elle a essaimé progressivement, gagnant en vigueur avec sa première célébration à Berlin en 1995.
Dans ce pays fédéral, où chacun des seize États régionaux (Länder) est responsable de sa propre politique culturelle, elle n’est pas du tout célébrée de la même manière selon les villes.
« Dans la capitale allemande, la Fête de la musique -le nom français a été gardé pour rappelé son origine et un certain savoir-vivre- la ville-État a décidé en 2018 d’en assumer la responsabilité financière », explique Björn Döring, coordinateur de l’événement à Berlin.
À New York, elle a été initiée par l’Américain Aaron Friedman qui, après avoir séjourné un an en France, décide de lancer en 2007 le « Make Music Day New York ». En traduisant le nom de l’événement, il a insisté sur la participation de tous les musiciens amateurs, mais a abandonné l’idée de fête.
« Peu à peu Make Music s’est répandu dans d’autres villes des États-Unis, au Canada, en Australie, au Nigéria, au Royaume-Uni, en Chine », raconte Aaron Friedman.
En Belgique, comme en Suisse, la Fête de la musique est avant tout présente dans la partie francophone du pays, ainsi qu’à Bruxelles, ville bilingue où des concerts gratuits ont lieu du 17 au 22 juin.
AFP
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