©Shelly Ann Fraser-Pryce a écrasé la concurrence au 100m du Meeting de Paris, 6e étape de la Ligue de Diamant samedi au stade Charlety. Julien de Rosa/AFP
A un mois des Championnats du monde à Eugene, la légende jamaïcaine du sprint Shelly-Ann Fraser-Pryce a signé un nouveau temps canon sur la ligne droite, en égalant sa meilleure performance mondiale de l'année, au meeting de Ligue de diamant de Paris samedi soir.
Comme début mai à Nairobi, l'octuple médaillée olympique et nonuple championne du monde a couru en 10 sec 67/100 dans la fournaise parisienne -- 37 degrés en début de meeting, encore 29 degrés à 23h passées --. Proche de son record personnel (10.60 en 2021) et devant sa compatriote championne olympique en titre Elaine Thompson-Herah (10.79).
"Je me sens très bien, techniquement c'était très bien. Le but est toujours d'être au top techniquement, ensuite les chronos suivent. Physiquement j'étais bien aussi", a apprécié la trentenaire caribéenne (35 ans).
"10 sec 6/10e, peu de sprinteuses peuvent réaliser cela", a-t-elle souligné.
Derrière, la concurrence est en effet repoussée à plus de trois dixièmes: la Britannique Daryll Neita a terminé deuxième en 10 sec 99 et l'Ivoirienne Marie-Josée Ta Lou troisième en 11 sec 01.
Place désormais aux sélections jamaïcaines pour Fraser-Pryce, déjà qualifiée sur 100 m au titre de son statut de championne du monde en titre, mais qui doit encore gagner sa place sur 200 m. Même si elle n'a "pas encore décidé" si elle doublera ou non 100 m et 200 m sur la piste de l'Oregon.
2,01 m pour Mahuchikh
"On verra si je suis prête à le faire physiquement et mentalement", disait-elle vendredi.
Les près de 16.000 spectateurs du stade Charléty ont assisté par ailleurs à deux meilleures performances mondiales de l'année.
Avec l'Ukrainienne Yaroslava Mahuchikh au saut en hauteur d'abord, puis la Bahreïnie Winfred Mutile Yavi sur 3.000 m steeple.
Yaroslava Mahuchikh a franchi une barre de 2,01 m au meeting de Ligue de diamant de Paris, samedi. Julien de Rosa/AFP
Mahuchikh, médaillée d'argent mondiale 2019 et médaillée de bronze olympique l'été dernier, a franchi 2,01 m au deuxième essai. Elle détenait déjà la MPM, avec 2 mètres, depuis le meeting de Eugene (Etats-Unis) fin mai.
L'Ukrainienne de vingt ans a ensuite échoué à trois reprises à 2,05 m, une hauteur un centimètre au-dessus de son record personnel.
Mahuchikh s'est imposée devant deux compatriotes, Iryna Gerashchenko (1,98 m) et Yuliya Levchenko (1,95 m).
Sur 3.000 m steeple, Yavi, 22 ans, a coupé la ligne en 8 min 56 sec 55/100, ce qui fait d'elle la quatrième meilleure performeuse de l'histoire de sa discipline. Derrière elle, l'Ethiopienne Sembo Alemayehu, 17 ans seulement, a couru en 9 min 09 sec 19.
Proche du record du monde du 110 m haies la semaine dernière (12.84 contre 12.80), l'Américain Devon Allen, qui prévoit de jongler entre football américain et athlétisme à l'avenir, s'est imposé en 13 sec 16/100, 48 heures après ses 13 sec 22 courus à Oslo.
Sur 100 m haies, la Nigériane Tobi Amusan a elle battu le record d'Afrique en 12 sec 41. Un temps qui fait d'elle la troisième meilleure performeuse de la saison.
Comme début mai à Nairobi, l'octuple médaillée olympique et nonuple championne du monde a couru en 10 sec 67/100 dans la fournaise parisienne -- 37 degrés en début de meeting, encore 29 degrés à 23h passées --. Proche de son record personnel (10.60 en 2021) et devant sa compatriote championne olympique en titre Elaine Thompson-Herah (10.79).
"Je me sens très bien, techniquement c'était très bien. Le but est toujours d'être au top techniquement, ensuite les chronos suivent. Physiquement j'étais bien aussi", a apprécié la trentenaire caribéenne (35 ans).
"10 sec 6/10e, peu de sprinteuses peuvent réaliser cela", a-t-elle souligné.
Derrière, la concurrence est en effet repoussée à plus de trois dixièmes: la Britannique Daryll Neita a terminé deuxième en 10 sec 99 et l'Ivoirienne Marie-Josée Ta Lou troisième en 11 sec 01.
Place désormais aux sélections jamaïcaines pour Fraser-Pryce, déjà qualifiée sur 100 m au titre de son statut de championne du monde en titre, mais qui doit encore gagner sa place sur 200 m. Même si elle n'a "pas encore décidé" si elle doublera ou non 100 m et 200 m sur la piste de l'Oregon.
2,01 m pour Mahuchikh
"On verra si je suis prête à le faire physiquement et mentalement", disait-elle vendredi.
Les près de 16.000 spectateurs du stade Charléty ont assisté par ailleurs à deux meilleures performances mondiales de l'année.
Avec l'Ukrainienne Yaroslava Mahuchikh au saut en hauteur d'abord, puis la Bahreïnie Winfred Mutile Yavi sur 3.000 m steeple.
Yaroslava Mahuchikh a franchi une barre de 2,01 m au meeting de Ligue de diamant de Paris, samedi. Julien de Rosa/AFP
Mahuchikh, médaillée d'argent mondiale 2019 et médaillée de bronze olympique l'été dernier, a franchi 2,01 m au deuxième essai. Elle détenait déjà la MPM, avec 2 mètres, depuis le meeting de Eugene (Etats-Unis) fin mai.
L'Ukrainienne de vingt ans a ensuite échoué à trois reprises à 2,05 m, une hauteur un centimètre au-dessus de son record personnel.
Mahuchikh s'est imposée devant deux compatriotes, Iryna Gerashchenko (1,98 m) et Yuliya Levchenko (1,95 m).
Sur 3.000 m steeple, Yavi, 22 ans, a coupé la ligne en 8 min 56 sec 55/100, ce qui fait d'elle la quatrième meilleure performeuse de l'histoire de sa discipline. Derrière elle, l'Ethiopienne Sembo Alemayehu, 17 ans seulement, a couru en 9 min 09 sec 19.
Proche du record du monde du 110 m haies la semaine dernière (12.84 contre 12.80), l'Américain Devon Allen, qui prévoit de jongler entre football américain et athlétisme à l'avenir, s'est imposé en 13 sec 16/100, 48 heures après ses 13 sec 22 courus à Oslo.
Sur 100 m haies, la Nigériane Tobi Amusan a elle battu le record d'Afrique en 12 sec 41. Un temps qui fait d'elle la troisième meilleure performeuse de la saison.
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