Selon Médecins sans frontières (MSF), l'Ukraine connait un niveau choquant de violences envers les civils ,qui sont victimes d'attaques "indiscriminées". L'organisation condamne une guerre menée avec un "manque de soin scandaleux pour distinguer et protéger les civils", appelant au respect du droit humanitaire. Entre le 31 mars et le 6 juin, l'ONG a évacué près de 653 blessés des zones de guerre, dont plus de 40% étaient des personnes âgées et des enfants. Près de 73% des cas de traumatismes liés à la guerre sont des blessures à la suite des explosions, selon l'ONG.
"La décision d'utiliser massivement des armes lourdes sur des zones densément peuplées signifie que des civils sont inéluctablement, et donc sciemment, tués et blessés", déplore MSF.
Médecins sans frontières (MSF) a dénoncé mercredi le "niveau choquant" de souffrance que la violence aveugle de la guerre en Ukraine cause aux civils, victimes d'"attaques indiscriminées constantes".
Entre le 31 mars et le 6 juin, l'ONG a procédé à l'évacuation médicale par train de 653 patients des zones touchées par la guerre dans l'est du pays vers des hôpitaux situés dans des régions plus sûres. Pendant le voyage, qui prend 20 à 30 heures, des infirmières et médecins ont prodigué des soins pour qu'ils restent stables.
Les données médicales et récits des patients évacués par ce train montrent que la guerre "est menée avec un manque de soin scandaleux pour distinguer et protéger les civils" et "révèlent des attaques indiscriminées constantes contre les civils", indique MSF dans un communiqué.
Les données médicales et récits des patients évacués par train "révèlent des attaques indiscriminées constantes contre les civils", indique MSF dans son communiqué.
Plus de 40% des blessés de guerre du train étaient des personnes âgées et des enfants souffrant de blessures à la suite d'explosions, d'amputations traumatiques, d'éclats d'obus et de blessures par balle. C'est, selon l'organisation médicale humanitaire, un manque de respect pour la protection des civils, "ce qui constitue une violation grave du droit humanitaire international".
"Les blessures de nos patients et les histoires qu'ils racontent montrent incontestablement le niveau choquant de souffrance que la violence aveugle de cette guerre inflige aux civils", dénonce Christopher Stokes, coordinateur d'urgence de MSF. "De nombreux patients du train MSF ont été blessés par des frappes militaires qui ont touché des zones résidentielles civiles. Bien que nous ne puissions pas spécifiquement pointer du doigt une intention de cibler des civils, la décision d'utiliser massivement des armes lourdes sur des zones densément peuplées signifie que des civils sont inéluctablement, et donc sciemment, tués et blessés", poursuit-il.
Entre le 31 mars et le 6 juin, l'ONG a procédé à l'évacuation médicale par train de 653 patients des zones touchées par la guerre dans l'est du pays vers des hôpitaux situés dans des régions plus sûres.
Les blessures à la suite d'une explosion représentaient 73% des cas de traumatismes liés à la guerre, 20% étant causées par des éclats d'obus ou des coups de feu et le reste par d'autres incidents violents. Plus de 10% des patients souffrant de traumatismes liés à la guerre avaient perdu un ou plusieurs membres, le plus jeune ayant à peine six ans.
Le Dr Bertrand Draguez, président de MSF, appelle tous les groupes armés présents en Ukraine à respecter le droit international humanitaire et à se conformer à leurs obligations de protéger les civils. "En outre, nous demandons un accès humanitaire afin de pouvoir fournir une assistance aux personnes, où qu'elles se trouvent".
Avec AFP
"La décision d'utiliser massivement des armes lourdes sur des zones densément peuplées signifie que des civils sont inéluctablement, et donc sciemment, tués et blessés", déplore MSF.
Médecins sans frontières (MSF) a dénoncé mercredi le "niveau choquant" de souffrance que la violence aveugle de la guerre en Ukraine cause aux civils, victimes d'"attaques indiscriminées constantes".
Entre le 31 mars et le 6 juin, l'ONG a procédé à l'évacuation médicale par train de 653 patients des zones touchées par la guerre dans l'est du pays vers des hôpitaux situés dans des régions plus sûres. Pendant le voyage, qui prend 20 à 30 heures, des infirmières et médecins ont prodigué des soins pour qu'ils restent stables.
Les données médicales et récits des patients évacués par ce train montrent que la guerre "est menée avec un manque de soin scandaleux pour distinguer et protéger les civils" et "révèlent des attaques indiscriminées constantes contre les civils", indique MSF dans un communiqué.
Les données médicales et récits des patients évacués par train "révèlent des attaques indiscriminées constantes contre les civils", indique MSF dans son communiqué.
Des enfreintes évidentes au droit humanitaire international
Plus de 40% des blessés de guerre du train étaient des personnes âgées et des enfants souffrant de blessures à la suite d'explosions, d'amputations traumatiques, d'éclats d'obus et de blessures par balle. C'est, selon l'organisation médicale humanitaire, un manque de respect pour la protection des civils, "ce qui constitue une violation grave du droit humanitaire international".
"Les blessures de nos patients et les histoires qu'ils racontent montrent incontestablement le niveau choquant de souffrance que la violence aveugle de cette guerre inflige aux civils", dénonce Christopher Stokes, coordinateur d'urgence de MSF. "De nombreux patients du train MSF ont été blessés par des frappes militaires qui ont touché des zones résidentielles civiles. Bien que nous ne puissions pas spécifiquement pointer du doigt une intention de cibler des civils, la décision d'utiliser massivement des armes lourdes sur des zones densément peuplées signifie que des civils sont inéluctablement, et donc sciemment, tués et blessés", poursuit-il.
Entre le 31 mars et le 6 juin, l'ONG a procédé à l'évacuation médicale par train de 653 patients des zones touchées par la guerre dans l'est du pays vers des hôpitaux situés dans des régions plus sûres.
Les blessures à la suite d'une explosion représentaient 73% des cas de traumatismes liés à la guerre, 20% étant causées par des éclats d'obus ou des coups de feu et le reste par d'autres incidents violents. Plus de 10% des patients souffrant de traumatismes liés à la guerre avaient perdu un ou plusieurs membres, le plus jeune ayant à peine six ans.
Le Dr Bertrand Draguez, président de MSF, appelle tous les groupes armés présents en Ukraine à respecter le droit international humanitaire et à se conformer à leurs obligations de protéger les civils. "En outre, nous demandons un accès humanitaire afin de pouvoir fournir une assistance aux personnes, où qu'elles se trouvent".
Avec AFP
Lire aussi
Commentaires