«Le Liban est un réservoir de talents.» Les mots de Pierre Sarraf qui est à la tête de la société de production Né à Beyrouth n’ont plus besoin de convaincre. Il ne se passe pas un seul événement au cours duquel le Liban n’obtient pas de récompenses. La dernière en date a eu lieu vendredi dernier en Espagne où le script de la série libanaise Status Quo a été primé par Conecta Fiction & Entertainment. Il reste maintenant à trouver le financement nécessaire à sa production.
Né à Beyrouth a été récompensé une nouvelle fois, parlez-nous de cette aventure?
Status Quo est une série écrite par Gilbert Karam, Hiba Louis et Steven Khatar. Encouragé par la talentueuse Muriel Aboulrousse, ce groupe d’auteurs m’a présenté le projet que j’ai immédiatement trouvé percutant en raison de son aspect «Glocal». C’est un terme utilisé par les plateformes pour définir l’aspect global et local à la fois. C’est un équilibre très subtil qu’on trouve dans de rares projets. Le projet a obtenu l’aide au développement du Doha Film Institute, le prix Best Storytellers à Conecta en Espagne et va participer au Series Lab au Qatar prochainement pour finaliser le développement du projet.
Est-ce que vous vous attendiez à rafler ce prix?
Vraiment pas. Nous avions simplement reçu de bons échos de la part des professionnels sur place, mais on ne bâtit pas une possible récompense de cet ordre sur quelques encouragements.
Quel effet cela vous fait-il d’avoir battu la brillante industrie cinématographique espagnole?
Le prix VIS-Paramount for Best Storytellers est un prix prestigieux puisqu’il est remis au projet qui a le meilleur pitch toutes catégories confondues, à savoir Pitch High-End Series, Pitch Copro Series et Pitch Clips. Le jury a choisi de récompenser Status Quo pour l’utilisation intelligente de la fiction dans la dénonciation de faits réels mais aussi pour l’aspect contemporain de l’intrigue qui met en avant des rôles féminins. Nous sommes fiers d’avoir outrepassé des projets espagnols, sud-américains et européens, ce qui prouve une fois de plus que le Liban est un réservoir de talents qui ne demandent qu’à s’exprimer, seulement si le pouvoir politique sale et corrompu nous laissait tranquilles.
Quels sont vos futurs projets ?
Depuis le début de la pandémie, nous avons fait le choix de mettre l’accent sur la production de séries, car de vraies opportunités régionales sont en train de se présenter. En deux ans, nous avons développé quatre projets de séries avec trois groupes d’auteurs différents. Chacune fait son chemin lentement mais sûrement.
Né à Beyrouth a été récompensé une nouvelle fois, parlez-nous de cette aventure?
Status Quo est une série écrite par Gilbert Karam, Hiba Louis et Steven Khatar. Encouragé par la talentueuse Muriel Aboulrousse, ce groupe d’auteurs m’a présenté le projet que j’ai immédiatement trouvé percutant en raison de son aspect «Glocal». C’est un terme utilisé par les plateformes pour définir l’aspect global et local à la fois. C’est un équilibre très subtil qu’on trouve dans de rares projets. Le projet a obtenu l’aide au développement du Doha Film Institute, le prix Best Storytellers à Conecta en Espagne et va participer au Series Lab au Qatar prochainement pour finaliser le développement du projet.
Est-ce que vous vous attendiez à rafler ce prix?
Vraiment pas. Nous avions simplement reçu de bons échos de la part des professionnels sur place, mais on ne bâtit pas une possible récompense de cet ordre sur quelques encouragements.
Quel effet cela vous fait-il d’avoir battu la brillante industrie cinématographique espagnole?
Le prix VIS-Paramount for Best Storytellers est un prix prestigieux puisqu’il est remis au projet qui a le meilleur pitch toutes catégories confondues, à savoir Pitch High-End Series, Pitch Copro Series et Pitch Clips. Le jury a choisi de récompenser Status Quo pour l’utilisation intelligente de la fiction dans la dénonciation de faits réels mais aussi pour l’aspect contemporain de l’intrigue qui met en avant des rôles féminins. Nous sommes fiers d’avoir outrepassé des projets espagnols, sud-américains et européens, ce qui prouve une fois de plus que le Liban est un réservoir de talents qui ne demandent qu’à s’exprimer, seulement si le pouvoir politique sale et corrompu nous laissait tranquilles.
Quels sont vos futurs projets ?
Depuis le début de la pandémie, nous avons fait le choix de mettre l’accent sur la production de séries, car de vraies opportunités régionales sont en train de se présenter. En deux ans, nous avons développé quatre projets de séries avec trois groupes d’auteurs différents. Chacune fait son chemin lentement mais sûrement.
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