©Le Britannique Mark Cavendish, de l'équipe Deceuninck Quickstep, portant le maillot vert du meilleur sprinter (à gauche) est félicité par son coéquipier le Français Julian Alaphilippe (à droite) après avoir remporté la 6e étape de la 108e édition du Tour de France, 160 km entre Tours et Châteauroux, le 1er juillet 2021. AFP/Archives
Tristesse pour un champion du monde: Julian Alaphilippe, non sélectionné par l'équipe Quick-Step, regardera le Tour de France à distance sans pouvoir défendre ses chances, deux mois après la grave chute qui a bouleversé sa saison.
La déception prime pour le chouchou du public français même s'il assure "comprendre tout à fait" la décision prise par sa formation.
Le choix de Quick-Step laisse aussi de côté deux coureurs sacrés dimanche champions dans leurs pays, le Français Florian Sénéchal et le Britannique Mark Cavendish qui espérait être en mesure de battre son record des 34 victoires d'étape détenu à égalité avec Eddy Merckx.
"J'ai une affection naturelle pour la course, de mes journées sous le maillot jaune au cours des trois dernières saisons, mes victoires d'étape et bien d'autres beaux souvenirs avec mes coéquipiers", a déclaré Alaphilippe, qui a gagné six étapes depuis 2018 et porté à dix-huit reprises le maillot jaune.
"Manquer une autre occasion de porter mon beau maillot arc-en-ciel dans mon pays d'origine est très triste pour moi et je savais que cette décision serait difficile à prendre pour l'équipe", a ajouté le Français en concédant: "moi aussi je ne veux pas être au départ si je ne peux pas être à mon meilleur niveau."
Le Mondial-2022 à l'horizon
Depuis sa lourde chute, le 24 avril, dans Liège-Bastogne-Liège, "Alaf" était lancé dans une forme de contre-la-montre pour se rétablir de ses blessures (hémopneumothorax, omoplate fracturée, deux côtes cassées) et retrouver une condition physique satisfaisante. Avec, dans le viseur, la date du 1er juillet, jour de départ de la Grande Boucle à Copenhague.
Fort de l'acquis d'un stage d'altitude en Sierra Nevada (Espagne), le double champion du monde s'est présenté dimanche au Championnat de France à Cholet. Il a bouclé la course longue de quelque 240 kilomètres, et a même aidé Sénéchal dans le final.
"Je venais vraiment pour voir où j'en étais, faire des efforts. Je ne peux pas dire que j'ai pris beaucoup de plaisir mais j'étais mieux que ce que je pensais, donc je suis content", avait-il commenté après sa 13e place, sans savoir encore quel serait son avenir de juillet.
Son équipe a justifié son choix pour donner au Français "plus de temps pour récupérer et reconstruire sa condition, afin qu'il puisse être à 100 % pour la deuxième partie de la saison".
À l'horizon (lointain !) pointe évidemment le Championnat du monde programmé fin septembre en Australie. Le circuit, annoncé sélectif, semble correspondre au profil du puncheur français numéro un, irrésistible à Imola (Italie) en 2020, puis à Louvain (Belgique) l'année dernière.
"Je vais maintenant me concentrer sur le retour à ma meilleure forme", a-t-il annoncé. "Je suis motivé pour faire une bonne deuxième partie de saison". Et arrondir son score de 2022 qui se limite pour le moment à une étape du Tour du Pays basque en avril.
La déception prime pour le chouchou du public français même s'il assure "comprendre tout à fait" la décision prise par sa formation.
Le choix de Quick-Step laisse aussi de côté deux coureurs sacrés dimanche champions dans leurs pays, le Français Florian Sénéchal et le Britannique Mark Cavendish qui espérait être en mesure de battre son record des 34 victoires d'étape détenu à égalité avec Eddy Merckx.
"J'ai une affection naturelle pour la course, de mes journées sous le maillot jaune au cours des trois dernières saisons, mes victoires d'étape et bien d'autres beaux souvenirs avec mes coéquipiers", a déclaré Alaphilippe, qui a gagné six étapes depuis 2018 et porté à dix-huit reprises le maillot jaune.
"Manquer une autre occasion de porter mon beau maillot arc-en-ciel dans mon pays d'origine est très triste pour moi et je savais que cette décision serait difficile à prendre pour l'équipe", a ajouté le Français en concédant: "moi aussi je ne veux pas être au départ si je ne peux pas être à mon meilleur niveau."
Le Mondial-2022 à l'horizon
Depuis sa lourde chute, le 24 avril, dans Liège-Bastogne-Liège, "Alaf" était lancé dans une forme de contre-la-montre pour se rétablir de ses blessures (hémopneumothorax, omoplate fracturée, deux côtes cassées) et retrouver une condition physique satisfaisante. Avec, dans le viseur, la date du 1er juillet, jour de départ de la Grande Boucle à Copenhague.
Fort de l'acquis d'un stage d'altitude en Sierra Nevada (Espagne), le double champion du monde s'est présenté dimanche au Championnat de France à Cholet. Il a bouclé la course longue de quelque 240 kilomètres, et a même aidé Sénéchal dans le final.
"Je venais vraiment pour voir où j'en étais, faire des efforts. Je ne peux pas dire que j'ai pris beaucoup de plaisir mais j'étais mieux que ce que je pensais, donc je suis content", avait-il commenté après sa 13e place, sans savoir encore quel serait son avenir de juillet.
Son équipe a justifié son choix pour donner au Français "plus de temps pour récupérer et reconstruire sa condition, afin qu'il puisse être à 100 % pour la deuxième partie de la saison".
À l'horizon (lointain !) pointe évidemment le Championnat du monde programmé fin septembre en Australie. Le circuit, annoncé sélectif, semble correspondre au profil du puncheur français numéro un, irrésistible à Imola (Italie) en 2020, puis à Louvain (Belgique) l'année dernière.
"Je vais maintenant me concentrer sur le retour à ma meilleure forme", a-t-il annoncé. "Je suis motivé pour faire une bonne deuxième partie de saison". Et arrondir son score de 2022 qui se limite pour le moment à une étape du Tour du Pays basque en avril.
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