©La région abrite également des groupes rebelles et d'autres formations jihadistes alliées de Hayat Tahrir al-Cham, dont comme Houras al-Din. (Photo : AFP)
Cette nouvelle opération américaine en moins d'un mois a permis d'éliminer le chef d'un groupe terroriste lié à Al-Qaïda. Les provinces d'Idleb et d'Alep abritent encore des cellules actives ou dormantes de groupes radicaux qui échappent au contrôle du régime syrien.
Un dirigeant d'un groupe jihadiste allié au réseau Al-Qaïda a été tué lundi dans une frappe aérienne américaine dans la province d'Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie en guerre.
Il s'agit de la seconde opération américaine menée contre des jihadistes en Syrie en moins d'un mois. Le 16 juin, les forces américaines ont capturé Hani Ahmed Al-Kurdi, un chef du groupe Etat islamique (EI), organisation rivale d'Al-Qaïda, lors d'un raid héliporté dans la province d'Alep (nord).
Des membres de Hayat Tahrir al-Sham dans la ville d'Idleb. (Photo AFP)
Lundi, le commandement central de l'armée américaine (Centcom) a affirmé dans un communiqué avoir ciblé Abou Hamza al-Yemeni, un chef du groupe Houras al-Din, "qui se déplaçait seul à moto lors de la frappe", assurant ne pas avoir d'indications sur des victimes civiles.
Les autorités américaines ont un "haut degré de confiance" que la frappe, effectuée à l'aide d'un drone, a tué le dirigeant jihadiste, selon un responsable au fait de l'opération cité par la chaîne américaine CNN.
"L'élimination de ce haut dirigeant perturbera la capacité d'Al-Qaïda à mener des attaques contre des citoyens américains, nos partenaires et les civils innocents du monde entier", a estimé Centcom.
L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), qui s'appuie sur un vaste réseau de sources en Syrie, a confirmé la frappe et l'identité du jihadiste tué, ajoutant que les Américains avaient tenté de le tuer l'année dernière lors d'une frappe similaire.
Selon un correspondant de l'AFP à Idleb, des jihadistes se sont rassemblés sur le lieu de l'attaque où gisaient des restes humains carbonisés.
Une vue de la ville d'Idleb. (AFP)
Une partie de la province d'Idleb et des segments des provinces voisines de Hama, Alep et Lattaquié sont dominées par Hayat Tahrir al-Cham (HTS), l'ex-branche syrienne d'Al-Qaïda.
La région abrite également des groupes rebelles et d'autres formations jihadistes alliées de HTS, dont comme Houras al-Din.
Toutes ces factions ont déjà été la cible de raids aériens du régime syrien, de son allié russe, mais aussi de la coalition internationale antijihadistes et des Etats-Unis eux-mêmes.
Avant l'opération du 16 juin, les forces spéciales américaines avaient tué le 3 février en Syrie, pays morcelé par la guerre, le dirigeant de l'EI, Abou Ibrahim al-Hachimi al-Qourachi. Son prédécesseur Abou Bakr al-Baghdadi a été également éliminé dans un raid américain en Syrie en 2019.
La guerre complexe en Syrie, où interviennent différents protagonistes, a fait environ 500.000 morts depuis 2011.
Avec AFP
Un dirigeant d'un groupe jihadiste allié au réseau Al-Qaïda a été tué lundi dans une frappe aérienne américaine dans la province d'Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie en guerre.
Il s'agit de la seconde opération américaine menée contre des jihadistes en Syrie en moins d'un mois. Le 16 juin, les forces américaines ont capturé Hani Ahmed Al-Kurdi, un chef du groupe Etat islamique (EI), organisation rivale d'Al-Qaïda, lors d'un raid héliporté dans la province d'Alep (nord).
Des membres de Hayat Tahrir al-Sham dans la ville d'Idleb. (Photo AFP)
Lundi, le commandement central de l'armée américaine (Centcom) a affirmé dans un communiqué avoir ciblé Abou Hamza al-Yemeni, un chef du groupe Houras al-Din, "qui se déplaçait seul à moto lors de la frappe", assurant ne pas avoir d'indications sur des victimes civiles.
Les autorités américaines ont un "haut degré de confiance" que la frappe, effectuée à l'aide d'un drone, a tué le dirigeant jihadiste, selon un responsable au fait de l'opération cité par la chaîne américaine CNN.
"L'élimination de ce haut dirigeant perturbera la capacité d'Al-Qaïda à mener des attaques contre des citoyens américains, nos partenaires et les civils innocents du monde entier", a estimé Centcom.
L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), qui s'appuie sur un vaste réseau de sources en Syrie, a confirmé la frappe et l'identité du jihadiste tué, ajoutant que les Américains avaient tenté de le tuer l'année dernière lors d'une frappe similaire.
Selon un correspondant de l'AFP à Idleb, des jihadistes se sont rassemblés sur le lieu de l'attaque où gisaient des restes humains carbonisés.
Une vue de la ville d'Idleb. (AFP)
Une partie de la province d'Idleb et des segments des provinces voisines de Hama, Alep et Lattaquié sont dominées par Hayat Tahrir al-Cham (HTS), l'ex-branche syrienne d'Al-Qaïda.
La région abrite également des groupes rebelles et d'autres formations jihadistes alliées de HTS, dont comme Houras al-Din.
Toutes ces factions ont déjà été la cible de raids aériens du régime syrien, de son allié russe, mais aussi de la coalition internationale antijihadistes et des Etats-Unis eux-mêmes.
Avant l'opération du 16 juin, les forces spéciales américaines avaient tué le 3 février en Syrie, pays morcelé par la guerre, le dirigeant de l'EI, Abou Ibrahim al-Hachimi al-Qourachi. Son prédécesseur Abou Bakr al-Baghdadi a été également éliminé dans un raid américain en Syrie en 2019.
La guerre complexe en Syrie, où interviennent différents protagonistes, a fait environ 500.000 morts depuis 2011.
Avec AFP
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