Tel Aviv devient la ville la plus chère du monde en 2021, Damas reste la moins chère
©Tel Aviv a supplanté Paris et Singapour comme ville la plus chère du monde d'après une étude annuelle de The Economist. La ville méditerranéenne connaît actuellement un boom de l'immobilier. (AFP)

Tel Aviv a supplanté Paris et Singapour comme ville la plus chère du monde d'après une étude annuelle de The Economist qui souligne que les problèmes de chaîne d'approvisionnement ont fait grimper les prix dans de nombreuses villes.



"En 5e position l’année dernière, Tel Aviv devient la ville la plus chère du monde" pour la première fois, d'après un communiqué accompagnant la publication de l'étude mercredi.Cette position reflète "la vigueur de la devise israélienne, le shekel, face au dollar, car l'indice prend pour base de comparaison les prix à New York", précise l'étude.

Damas reste la ville la moins chère du monde en raison d'une devise qui s'écroule face au dollar et par conséquent des prix en billets verts qui plongent, la guerre civile continuant de décimer l'économie locale. (AFP)

"Après avoir partagé la première place avec Zurich et Hong Kong en 2020", Paris recule à la deuxième position, qu'elle occupe avec Singapour dans cette nouvelle édition", note l'étude.

Celle-ci souligne que l'augmentation des prix mesurée est la plus rapide enregistrée depuis cinq ans, à 3,5%.

"Les problèmes de chaîne d'approvisionnement ont contribué à la montée des prix, le covid-19 et les restrictions sociales pesant toujours sur la production et le commerce à travers le monde", note encore The Economist.

Damas reste la ville la moins chère du monde en raison d'une devise qui s'écroule face au dollar et par conséquent des prix en billets verts qui plongent, la guerre civile continuant de décimer l'économie locale.

La capitale syrienne subit une très forte inflation tout comme Caracas, Buenos Aires et Téhéran, cette dernière ayant enregistré la plus forte avancée au classement, de la 79e à la 29e place, les sanctions américaines entraînant des pénuries et hausses de prix.


"En général, le haut du classement reste dominé par les villes européennes et les villes asiatiques développées tandis que les villes nord-américaines et chinoises gardent des prix relativement modérés", précise l'étude.

Les villes les moins chères - en dollars - se trouvent essentiellement au Moyen-Orient, en Afrique ou dans les parties les plus pauvres d'Asie.

Les coûts du transport se sont envolés dans la foulée des prix de l'essence, note l'étude, mais le tabac ou les divertissement ont également enregistré de forte hausses de prix.

"Pendant l'année qui vient, nous nous attendons à voir le coût de la vie augmenter plus encore dans de nombreuses villes à mesure que les salaires augmentent dans plusieurs secteurs", relève Upasana Dutt, directrice de l'étude.

"Nous anticipons toutefois que les banques centrales relèvent les taux directeurs, prudemment, pour freiner l'inflation. Les hausses de prix devraient donc commencer à s'atténuer", ajoute-t-elle.

L'"indice mondial du coût de la vie" publié par The Economist Intelligence Unit (EIU) classe 173 villes en fonction des prix d'après un un panier de plus de 200 produits et services.

AFP

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