La Banque du Liban a débloqué en urgence mercredi soir des fonds dus à l'opérateur de la centrale électrique de Zahrani qui avait éteint les turbines à 17h, faute d'avoir reçu les paiements promis depuis plus d'un mois. Le secteur de l'électricité va de mal en pis, à l'image de tout le pays dont les responsables ont pour seule priorité, leur représentation au sein du gouvernement.
La société exploitant les centrales électriques de Deir Ammar et de Zahrani a annoncé la suspension de toutes ses activités parce qu’elle n'a toujours pas reçu de l'État libanais ses cotisations en devises étrangères (dollars frais), malgré l'approbation du paiement par le gouvernement, les 14 avril et 20 mai 2022. Elle devait annoncer l'arrêt de ses travaux à 17h. Apparemment, elle a mis sa menace à exécution, mais les Libanais ne pouvaient pas s'en rendre compte puisque de toute façon, ils n'ont le courant fourni par Électricité du Liban que deux heures par jour, dans le meilleur des cas.
Le problème devrait vite cependant être réglé, puisque la Banque du Liban a débloqué en début de soirée les fonds en devises dus à la société concernée. L'EDL l'a annoncé dans un communiqué, en précisant avoir demandé à l'opérateur de remettre la centrale de Zahrani en marche, "suivant le plan de production préétabli, pour préserver à minima la pérennité de la production de l'énergie, notamment durant la fête de l'Adha", le week-end prochain.
L'arrêt des turbines a la centrale de Zahrani, la seule à produire actuellement de l'électricité sur le réseau, a eu pour effet une suspension forcée de l'approvisionnement de toutes les installations vitales de base dans le pays (aéroport, port, pompes à eau, relais Internet et de téléphone...) qui fonctionnent sur générateurs, lorsque le mazout est disponible.
L’aéroport prend des mesures
Le directeur général de l'aviation civile, Fadi el-Hassan, s'est voulu rassurant en soulignant à la chaîne al-Jadeed, qu’ayant appris la suspension de l'alimentation électrique de l'aéroport de Beyrouth, celui-ci sera approvisionné par des groupes électrogènes qui fournissent actuellement le courant à la Middle East Airlines. Il a assuré que l’aéroport tiendra bon lors du black-out, si celui-ci est appelé à durer.
Pour en revenir aux fonds promis à l'opérateur, il faut savoir qu'Électricité du Liban avait accompli toutes les démarches administratives, et renvoyé les paiements conformément aux décisions du Conseil des ministres pour que ceux-ci soient effectués il y a environ un mois, mais jusqu’à aujourd’hui les montants n'avaient toujours pas été débloqués par les responsables concernés.
Par ailleurs, selon un communiqué publié par EDL, le Conseil des ministres n'a alloué qu'un montant de 60 millions de dollars à l'office autonome, pour couvrir les besoins de tous les entrepreneurs de la corporation, sachant que ce montant n'est pas suffisant par rapport au volume minimum de travaux requis pour faire fonctionner les installations publiques.
EDL a indiqué qu' elle avait élaboré un plan de production et pris une série de mesures préventives, qu'elle avait précédemment annoncées afin de maintenir la durabilité de la production d'énergie au minimum le plus longtemps possible, en particulier pendant la fête de l’Adha. "Mais le problème dépasse désormais notre capacité et notre compétence et par conséquent, il ne peut être résolu qu’en mettant en œuvre les décisions du Conseil des ministres", avait indiqué le texte.
La société exploitant les centrales électriques de Deir Ammar et de Zahrani a annoncé la suspension de toutes ses activités parce qu’elle n'a toujours pas reçu de l'État libanais ses cotisations en devises étrangères (dollars frais), malgré l'approbation du paiement par le gouvernement, les 14 avril et 20 mai 2022. Elle devait annoncer l'arrêt de ses travaux à 17h. Apparemment, elle a mis sa menace à exécution, mais les Libanais ne pouvaient pas s'en rendre compte puisque de toute façon, ils n'ont le courant fourni par Électricité du Liban que deux heures par jour, dans le meilleur des cas.
Le problème devrait vite cependant être réglé, puisque la Banque du Liban a débloqué en début de soirée les fonds en devises dus à la société concernée. L'EDL l'a annoncé dans un communiqué, en précisant avoir demandé à l'opérateur de remettre la centrale de Zahrani en marche, "suivant le plan de production préétabli, pour préserver à minima la pérennité de la production de l'énergie, notamment durant la fête de l'Adha", le week-end prochain.
L'arrêt des turbines a la centrale de Zahrani, la seule à produire actuellement de l'électricité sur le réseau, a eu pour effet une suspension forcée de l'approvisionnement de toutes les installations vitales de base dans le pays (aéroport, port, pompes à eau, relais Internet et de téléphone...) qui fonctionnent sur générateurs, lorsque le mazout est disponible.
L’aéroport prend des mesures
Le directeur général de l'aviation civile, Fadi el-Hassan, s'est voulu rassurant en soulignant à la chaîne al-Jadeed, qu’ayant appris la suspension de l'alimentation électrique de l'aéroport de Beyrouth, celui-ci sera approvisionné par des groupes électrogènes qui fournissent actuellement le courant à la Middle East Airlines. Il a assuré que l’aéroport tiendra bon lors du black-out, si celui-ci est appelé à durer.
Pour en revenir aux fonds promis à l'opérateur, il faut savoir qu'Électricité du Liban avait accompli toutes les démarches administratives, et renvoyé les paiements conformément aux décisions du Conseil des ministres pour que ceux-ci soient effectués il y a environ un mois, mais jusqu’à aujourd’hui les montants n'avaient toujours pas été débloqués par les responsables concernés.
Par ailleurs, selon un communiqué publié par EDL, le Conseil des ministres n'a alloué qu'un montant de 60 millions de dollars à l'office autonome, pour couvrir les besoins de tous les entrepreneurs de la corporation, sachant que ce montant n'est pas suffisant par rapport au volume minimum de travaux requis pour faire fonctionner les installations publiques.
EDL a indiqué qu' elle avait élaboré un plan de production et pris une série de mesures préventives, qu'elle avait précédemment annoncées afin de maintenir la durabilité de la production d'énergie au minimum le plus longtemps possible, en particulier pendant la fête de l’Adha. "Mais le problème dépasse désormais notre capacité et notre compétence et par conséquent, il ne peut être résolu qu’en mettant en œuvre les décisions du Conseil des ministres", avait indiqué le texte.
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